forum type réalité alternative mettant en lumière une monarchie fictive moderne située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence.KINGDOM COME est administré par cez, childish, moonset et modéré par niou, gouine b, overzone et midnight shadow ♡ le forum est optimisé pour google chrome ♡ le contexte, le design et l'ensemble des codes ont été faits par CEZ, CHILDISH et MOONSET, toute reproduction partielle ou totale est INTERDITE.
11/10/20 — cinquième version automnale, parfum de citrouille et feuilles qui tombent !! advert — obtenez 100 points de réputation en rejoignant le groupe des in my blood ou celui des shots fired ! advert — merci de respecter au maximum les origines de votre fc ! 21/05/20 — le forum a ouvert ses portes, amusez-vous bien !
6 âge : vingt-six poèmes admirés. loyauté : in my blood. occupation : garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie. situation : rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique. résidence : réponse. jetons : 0 about : contenu. crédits : icons ; vovicus, avatars ; ozzman, profil ; patr.onus (réarrangé) double/triple comptes :
BAEK YUNSEOfeat. HWANG HYUNJIN.
Intervention inrp : oui.
love my way
free spirit
byun baekhyun
larmestendres
Inscription :
22/05/2020
Messages :
404
royal
6
âge :
vingt-six poèmes admirés.
loyauté :
in my blood.
occupation :
garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie.
situation :
rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique.
Un corps tremblant qui s’échappe doucement dans une vague pensée parasite. Eden ainsi, s’évapore un instant, la concentration légèrement perturbée par un mal-être qui semble s’inviter sans qu’on ne le lui ai demandé. Une remarque fleurie entre les lèvres de son ami, prince tertiaire comblant parfois le vide de sa propre vie, respirant pour deux, les iris à l’affût du moindre mouvement inopportun. Et cette complicité souffle une évidence si intense qu’elle en est irrésistible, qu’au fond le garde veille sur lui, lui sur le garde. Alors il quémande un soin qui ne se refuse pas, les foudres misérables dans le regard de braise, Eden obéît sans broncher – il ne lève pas même la voix. Toujours les mots se sont tués dans sa voix, seulement autorisé à apporter conseil quand l’oppression et la solitude se font ressentir mais, la relation dépasse depuis longtemps le statut de simple garde du corps envers le prince confié. Combien d’années se sont écoulés depuis qu’il a commencé à travailler ainsi ? Il ne compte plus mais, le chiffre est grand. Ou semble-t-il parfois si petit. Si important. Comme si aujourd’hui, il fait partie d’eux. Lui, sa femme et sa fille. Pourtant, il est sans doute trop modeste pour l’admettre ni même le penser ; mais jamais il ne le remercierait suffisamment. Ça lui semble normal alors, d’accepter la demande qu’on ne demande pas vraiment.
Et le corps lentement marche longuement dans les couloirs du palais. Immense demeure ; seconde maison. Ses yeux contemplent chaque détail, tantôt les tableaux tantôt les statues. Bientôt, il le sait, apparaîtra devant lui, la fontaine automatique en pierre marbrée. Un luxe.Indésirable. Puis, vint alors cette porte franchie de nombreuses fois auparavant. Tant des fois où l’ordre était similaire dans la voix de l’homme. Pourtant, le visage qui l’accueillait autrefois semble différent à présent ; des courbes féminines plutôt que masculines. Un visage doucereux maintenant assombri, nostalgique peut-être. Mais, ce sont surtout ses mains à lui qui tremblent étrangement, davantage encore lorsque la mémoire rejoue ses scènes. Leurs scènes. Et Eden, il n’en a plus les mots. Le souffle coupé, le myocarde brisé – à nouveau. Parce que des questions par milliers, oui. Des réponses, jamais ! Alors, l’air de rien, ses doigts glissent sur la poignée de porte, retournant son corps au passage. Et il implore. Il hurle intérieurement : laisse-moi m’en aller.
Le bruit sourd de papiers que l’on classe, range, est la seule mélodie qui accompagne l’acupunctrice en ce début de journée. Yerin effectue ses tâches sans broncher, quand bien même elle adorait ce qu’elle faisait, son esprit était embrumé ailleurs. Occuper ses murs, être au plus proche de l’ennemi et pourtant si loin la rongeait lentement…Chaque jour la belle se demandait comment arrêter tout cela. Tout aurait été si simple si elle n’avait pas cédé aux sombres pensées qui nourrissaient sa haine. Oh que oui elle les haïssait les Khan, tous autant qu’ils étaient…Symboles mythiques mourants, dépassés par d’obsolètes coutumes dans un pays qui petit à petit cède à une démocratie…Contre les fervents serviteurs de sa Majesté, éternel chiens de gardes d’une monarchie vieille et essoufflée.
Yerin en est à sa troisième tasse de café aujourd’hui. Seule addiction dont elle peut se permettre ici, car la cigarette ne l’a jamais attirée, tout comme d’autres substances illicites qui dévorent la jeunesse actuelle. Malgré ses pensées, l’aînée des Ma ne se plaint pas. Le Palais a des oreilles partout, et il serait inconcevable de se trahir entre ses murs. Les papiers classés, la belle s’occupe désormais de ses aiguilles, si précieuses à ses yeux. La plus fine des aiguilles…La plus petite était capable de grandes choses…De tout changer. Et Yerin aimait à se dire qu’elle était comme cette aiguille: petite mais fatale.
Des pas font échos dans ce couloir qu’elle connait maintenant que trop bien. Elle reconnaitrait la démarche de ses compères sans problème, mais cette démarche, elle ne la connait pas. Sa porte s’ouvre, et ses yeux se lève de l’aiguille toujours en main pour se poser sur le nouvel arrivant…dont elle n’espérait pas voir ici. Soudainement, ses paumes deviennent humides, son myocarde s’affole alors qu’une expression contrite envahie son visage alors qu’elle ne le souhaite pas. Eden. Un nom presque devenu tabou, religieux pour elle qui l’avait tellement aimé et pourtant malmené. Sa gorge se serre alors qu’elle baisse les yeux quelques secondes avant de dire, incertaine.« Bonjour…Eden » Il avait changé. Quelque chose avait changé chez cet homme qu’elle pensait connaître par coeur sur le bout des doigts. Mais il semblait éteint, comme si sa passion d’antan l’avait quitté. Yerin savait que tôt ou tard, leur chemin se croiserait de nouveau, mais elle ne s’attendait pas de si tôt à le voir dans son cabinet…Seule à seul.
Seo Eden
byun baekhyun larmestendres
Inscription : 22/05/2020 Messages : 404 royal
6 âge : vingt-six poèmes admirés. loyauté : in my blood. occupation : garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie. situation : rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique. résidence : réponse. jetons : 0 about : contenu. crédits : icons ; vovicus, avatars ; ozzman, profil ; patr.onus (réarrangé) double/triple comptes :
BAEK YUNSEOfeat. HWANG HYUNJIN.
Intervention inrp : oui.
love my way
free spirit
byun baekhyun
larmestendres
Inscription :
22/05/2020
Messages :
404
royal
6
âge :
vingt-six poèmes admirés.
loyauté :
in my blood.
occupation :
garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie.
situation :
rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique.
Eden. Un prénom. Son prénom qu’on souffle doucement entre des lèvres insoupçonnées de tous mots. Il y a longtemps maintenant, que la voix n’a plus bercé ses oreilles une fois la nuit tombée. Il y a longtemps maintenant, que la femme est partie de sa vie, lâchement et subitement. Sans lui donner l’écorchure d’une quelconque excuse inventée ou non. Il n’a pas eu cette chance ; seulement la glissade lente et intense de mille scénario imaginés. Mille raisons diverses et variées qui n’ont jamais été vérifiées. Pas même la vérité dévoilée.Une chute longue. Tellement longue qu’aujourd’hui encore, les syllabes de son appellation prononcées, il se souvient des émotions qui l’ont traversées. Chacune d’elles gravées dans sa mémoire ; comme si jamais plus elles ne le quitteraient. Précieuses et douloureuses, elles l’ont construites, l’ont renforcés. Peut-être est-il, d’ailleurs, ainsi aujourd’hui, parce que son histoire a commencé de la sorte ? À la fin de celle-ci. Un livre qui s’est fermé sans l’accord du second écrivain, laissant alors de côté, l’opinion de ses lecteurs, et jamais la suite n’avait été écrite. Aujourd’hui n’est plus que l’objet d’un hasard. Un malheureux hasard.
Il pense soudainement, sans doute égoïstement, à faire semblant. Feindre ce qui saute aux yeux. Agir l’air de rien, comme s’ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Mais alors ce serait presque comme bafoué son être intérieur. Et même si sa cage thoracique brûle son corps jusqu’à le consumer tout entièrement, même si son corps tremble plus que le mal-être qui semblait l’habiter avant de la rencontrer, il n’appuie pas sur la poignée. Peut-être est-il alors, bercé par un espoir vain, où les lèvres de la belle viendraient enfin lui dire. Avouer ce qu’il n’a pas envie d’entendre, mais avouer ce qu’il a besoin d’entendre. Car de cette idylle tant de fois imaginée, Eden y avait eu droit. Il y avait goûté comme l’on touche du bout des doigts un rêve jusqu’à ce qu’on chute subitement. Mais elle n’avait pas été là pour lui tendre la main. Yerin avait été celle qui l’avait poussé dans le vide. Dès lors, une fois les yeux moins rouges, nettement moins humides et l’allure plus impassible, presque froide, il c’était simplement relevé.
Et de cette romance, il n’en reste plus rien.
Qu’un soupçon de haine qu’on ose prétendre. Que des regards impassibles qu’on jette à l’autre. Qu’un silence qu’on offre. Seulement des oreilles pour entendre ce qui brisera une bonne fois pour toutes ces sentiments persistants. Jusqu’à la dernière goûte ; qu’elle le brise ! Qu’elle le prenne et l’arrache une dernière fois, comme les peines de ces héros dans ses romans. Pourvu qu’il existe. Qu’on le laisse vivre après ça. Remonter une pente si grande qu’elle semble insurmontable, mais peut-être qu’après Eden, il aura le courage d’avancer dans l’ailleurs de ses manuscrits. Alors il se retourne à nouveau, affrontant la triste réalité. Ses iris croisant les siens, les doigts serrés entre eux, nerveux et ignorant. « Je suis surpris de te voir ici, mais ce n’est pas une bonne surprise. Ne m’en veux pas si je n’arrive pas à sourire, ce n’est pas contre toi. » Ou peut-être que ça l’est, au contraire.
Son coeur vacille, sa gorge se resserre un peu plus chaque instant depuis qu’il est entré dans cette pièce. Egoïstement, la vengeresse avait pensé à l’éloigner d’elle, pour commencer sa terrible machination…Elle ne le méritait plus, ses ailes blanches s’étaient teintes de noir corbeau…Et son si joli sourire s’était évaporé tel leurs instants passés ensemble il y a si longtemps. Sa poigne se resserre discrètement alors qu’elle encaisse le venin qu’il lui crache. Elle ne lui en voulait pas, comment pouvait-elle lui en vouloir ? Elle était la plus détestable ici…Ses pupilles se détournent de ses yeux froids qui la regardaient avec autrefois tant d’amour. Le voit-il seulement ? Combien elle était désespérée de se mettre à genoux devant lui, s’excuser jusqu’à ce qu’il la pardonne, qu’il lui dise qu’il l’attendait encore. Mais le temps a passé, et ses sentiments ont peut-être changés. Définitivement changés.
« Je comprends. » Elle se force un sourire, bien que clairement elle n’a pas su bien réagir aux mots de l’homme. Elle n’était pas surprise elle, de le voir ici, cependant, elle se retint de lui répondre brutalement. A la place, elle lui fit signe de s’asseoir alors qu’elle s’était retournée prendre sa blouse blanche, étouffant déjà de cet affrontement en prenant la pauvre artillerie qui imposait son professionnalisme désormais. Sans un mot, elle s’assoit à son bureau, ses doigts cherchants un dossier, le sien qu’elle avait lu déjà plein de fois comme pour se rattraper le temps perdu, ce qu’elle n’avait pas su ou pu voir pendant que son prédécesseur avait rédigé tout cela pour elle. « Que me vaut votre visite…M.Seo ? » Le ton est léger, les mots l’accompagnant tourbillonnent sans peine alors que sa main tenant son stylo se crispe. Ils n’étaient plus rien, il n’y avait plus de nous…Plus rien et c’est elle qui avait tout détruit d’un revers de main. Ses yeux, après avoir lu les quelques lignes de son dossiers se reposent sur lui. « Je ne vois rien d’anormal dans votre dossier jusque maintenant… » marmonne-t-elle.
Le vouvoyer, faire comme si de rien n’était…Elle avait encore fui. Refusant de lui dire les sombres raisons de la rupture qu’elle avait décidé toute seule il y a quelques années. Car elle était certaine que quand la vérité éclaterai à ses oreilles, il l’enverrai définitivement aux enfers…Maudissant ses soit disant sentiments restants. Elle le méritait pleinement, et elle en était consciente. Ses lèvres rosées se tordent en une fine ligne, le temps que le garde du corps royal ne lui réponde. Il n’y avait plus que le médecin et son patient dans la pièce, mais la jeune femme ne peut s’empêcher de penser qu’ils pourraient être bien plus que des étrangers, bien plus que cela. Le stylo se fige, ses pupilles humides observent l’être aimé, interdite, espérant les libérer tous deux de leur emprise qui les fait souffrir.
Seo Eden
byun baekhyun larmestendres
Inscription : 22/05/2020 Messages : 404 royal
6 âge : vingt-six poèmes admirés. loyauté : in my blood. occupation : garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie. situation : rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique. résidence : réponse. jetons : 0 about : contenu. crédits : icons ; vovicus, avatars ; ozzman, profil ; patr.onus (réarrangé) double/triple comptes :
BAEK YUNSEOfeat. HWANG HYUNJIN.
Intervention inrp : oui.
love my way
free spirit
byun baekhyun
larmestendres
Inscription :
22/05/2020
Messages :
404
royal
6
âge :
vingt-six poèmes admirés.
loyauté :
in my blood.
occupation :
garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie.
situation :
rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique.
Éclot, le sourire à la commissure de ses lèvres. Femme résistante aux mots qui font froid dans le dos, et mille frissons qui se logent doucement dans le corps. Pourtant, la connaissance est telle qu’il devine la vérité dans la mascarade ; et tout de ces gestes et des mots semblent faux. Comprend-elle vraiment ? Eden arrive même à se demander si, au fond, elle est en droit de lui faire cadeau d’un charme inventé. Qu’après tout ce temps, elle puisse se tenir devant lui, droite et professionnelle, presque aussi froide que lui, en lui demande de s’asseoir, l’air de rien. Comme s’ils n’étaient plus rien ; comme s’ils n’avaient jamais été. Des iris contemplant la scène qui se joue devant ses yeux, la blouse blanche ravissant un peu plus encore les courbes féminines de cette femme que ses bras ont autrefois été autorisés à enlacer délicatement. Elle était alors, une pierre précieuse à ses yeux, comme jamais nulle autre ne l’avait été. Un diamant plus valeureux qu’une pépite chrysocale. Mais elle était partie plus vite qu’elle n’était arrivée – et il ne restait plus rien présentement. Qu’une brise qui souffle des souvenirs aux coins de la tête, de ceux qu’on voudrait s’arracher de l’esprit, oubliant tout sur son passage. Qui ils étaient.
Qui ils sont.À jamais.
Mais plus grande est la douleur qui le consume maintenant. Dès lors que les oreilles saignent de ses paroles, le vouvoiement qui brise à jamais. Peut-être semble-t-il qu’il ne s’en remettra jamais. Égoïste. De ses raisons. De ses convictions. Égoïste. De paraître autrement que ce qu’elle n’est d’autre. Car cinq années s’étaient écoulées sans qu’on ne lui offre réponse à ses questions redoutées. Qu’elle fût folle d’agir ainsi ! Qu’il fût fou de la suivre dans sa folie !« Où est l’ancien médecin qui s’occupait de nos dossiers ? M. Baek ne m’a rien dit la dernière fois. » Il répond, calmement. Rentre dans un jeu dangereux où les poings serrés abîmaient la paume de sa main. De cette impatience qu’elle réveillait en lui, comme un sentiment qui avait cessé d’exister au même titre que le palpitant de sa poitrine avait cessé de battre pour elle. Sa présence réveillait tout. Et il la détestait un peu plus encore, gardant néanmoins une idée précise de la page du testament qui soufflait à ses lecteurs, le pardon précieux envers tout péchés. Hélas, de simples explications suffisaient, mais jamais ne naissaient. « Pourriez-vous me rendre ces documents ? J’irai consulter quelqu’un d’autre ... » demande-t-il. « Pfff. » Un rire distinct entre les lèvres qu’il ne peut refréner. Son corps se relève de la chaise, toujours la poésie bruyante qui résonne. « C’est ridicule, je pensais pendant un court instant, que j’allais connaître des choses que je ne savais déjà. » Ou peut-être est-ce lui, le plus ridicule des deux. De miser tous ses espoirs en eux – elle l’avait tant déçu, aujourd’hui encore.
Aussi déçue d’elle-même qu’elle pouvait être, la jeune femme lâche un rire avant de dire dans le plus grand des calmes. « M. Baek avait demandé sa mutation dans le Sud du pays avant de partir en retraite. C’est moi qui ai pris la relève il y a peu. » avait-elle indiqué avant de dire avec sérieux. « Si vous tenez tant à consulter ailleurs, je ne vous en empêche pas. Cependant je ne peux pas vous donner ce dossier, j’ai des règles à respecter voyez-vous, et je n’ai nullement envie que sa Majesté ne me réprimande » dit-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu. De mauvais souvenirs refont surface et faire le jeu de l’inconnue la fatiguait. Lâchant un soupire, elle entend du bruit dans le couloir jusqu’à ce que sa porte ne coulisse de nouveau pour laisser apercevoir ses compères. « Yerin, nous allons donner nos cours. En cas d’urgence tu sais où nous trouver. » L’ancienne noble affiche un sourire qui se veut cordial avant d’hocher la tête. Une fois qu’elle entend les pas s’éloigner, elle se penche de nouveau sur le cas de Eden. « Ils sont partis…enfin » soupira-t-elle en posant son stylo et de lever les yeux sur l’être qui nouait sa gorge et elle ajoute bassement. « Désolée…Je n’avais pas vraiment le choix que de te vouvoyer. Cette infirmerie royale est pire qu’un poulailler. Ils n’étaient même pas surpris de te voir ici...Les murs ont vraiment des oreilles.» déclare-t-elle avant de lui offrir un pauvre sourire qui se voulait rassurant. « Je sais bien que tu ne t’attendais pas à me voir ici…et que ça te déplait. Désolée… » dit-elle d’abord gênée avant d’enchaîner, la voix plus étouffée. « Mais moi je suis contente de te voir, même si ce n’est que pour quelques instants. »
Il était trop tôt pour lui dire à quel point il s’était immiscé dans son esprit depuis cinq ans, à quel point il lui manquait cruellement et qu’elle l’aimait toujours. Mais avait-elle le droit de lui dire cela ? Sûrement pas. Pas après qu’elle l’ai fait souffrir de cette manière. Ses lèvres rosées se pincèrent en une fine ligne alors qu’elle reprend cette fois sur un ton plus professionnel. « Comme je te l’ai dit avant, si tu ne veux pas que je t’ausculte parce que ça te met mal à l’aise, je peux te renvoyer vers un compère, mais il n’est pas là aujourd’hui, il sera là demain au palais. Et je ne peux vraiment pas te donner ce dossier. Je suis soumise à un règlement stricte concernant les informations des patients ici. »
Et c’est le silence. Elle attendait sa réponse, le regard plein de regrets et à la fois d’espoir. S’il la fuyait, c’était de sa faute à elle, et elle comprendrait qu’il ne veuille pas la revoir suite à cette visite, mais elle s’inquiétait pour lui. Après tout, il n’était pas venu pour rien n’est-ce pas ? Pourtant il n’était pas sujet à tomber malade facilement aussi sûre pouvait-elle être depuis le temps qu’elle le connaissait. Enfin, peut-être avait-il aussi changé depuis ? Yerin avait tant de questions à lui poser, tellement de choses qu’elle voulait lui dire, et du temps qu’elle voulait rattraper. Ses yeux lui crient de rester, ses sentiments incapables de rester dans l’ombre alors que bien vite, le désespoir envahie ses pupilles. Elle était la responsable de leurs malheurs à tout les deux, autant en ayant infligé cette peine à Eden qu’en s’infligeant cette punition de ne plus pouvoir l’appeler sien.
Seo Eden
byun baekhyun larmestendres
Inscription : 22/05/2020 Messages : 404 royal
6 âge : vingt-six poèmes admirés. loyauté : in my blood. occupation : garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie. situation : rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique. résidence : réponse. jetons : 0 about : contenu. crédits : icons ; vovicus, avatars ; ozzman, profil ; patr.onus (réarrangé) double/triple comptes :
BAEK YUNSEOfeat. HWANG HYUNJIN.
Intervention inrp : oui.
love my way
free spirit
byun baekhyun
larmestendres
Inscription :
22/05/2020
Messages :
404
royal
6
âge :
vingt-six poèmes admirés.
loyauté :
in my blood.
occupation :
garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie.
situation :
rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique.
Méconnaissable en tout point. Eden ne se reconnaît plus, tant dans son regard froid que dans sa voix impassible. Traitant la femme comme une inconnue, tout comme elle semble le faire à travers les mots où le vouvoiement s’impose naturelle entre patient et médecin. Les doigts sont crispés, chiffonnent avec le poing nerveux qui se forme, le tissu délicat de sa chemise. Encore une tenue offerte par les soins du prince, ô préciosité ! Et peut-être qu’ainsi, agissant de la sorte dans un silence profond, le vêtement rassure le péché qui se forme à l’évidence de la colère. Il y a eu tant de non-dits, et tant de questions restées sans réponses que le palpitant se meurt à nouveau. Pourtant le deuil, l’homme en avait été longtemps persuadé à travers ses livres romantiques ; accompli, et la femme oubliée. Réduit à état de néant. Il n’en était rien cependant, le tableau recouvert de peinture à eau, et la pluie effaçant l’illusion. Alors ça brûle dans la poitrine. Cage thoracique abîmée, respiration saccadée. Toute l’amertume qui remonte dans le refus qu’elle prononce. Ignorant à nouveau, comme autrefois, de prononcer et d’annoncer cette raison cruelle qui l’avait poussée à mettre un « The End » inattendu dans ce livre écrit pour eux. À eux deux.
Son regard s’éclipse vers la voix qui s’annonce. Les regards furtifs et la porte se ferme à nouveau, laissant l’ambiance pesante renaître. « Contente... » répète-t-il, un sourire aux lèvres. Ce n’est pas sincère, une mascarade réelle qui s’avance au rythme du regard sombre dessiné sur les traits de son visage. Délicate et indescriptible, l’humeur est étrange. Pleine d’ironie et de rancœur, mais la voix qui le berce sur le chemin de la paix, depuis des années, chuchote à ses oreilles d’autres émotions. Multiples couleurs. Ancienne princesse de sa vie, aujourd’hui n’est plus que néant de passion. « Tu es contente ? C’est marrant ça, on a oublié de me dire que dans les exploits qui t’ont mené jusqu’ici, tu as un fait voyage à l’école du rire. »Ou du mensonge. Car après tout, n’est-elle pas celle qui a mis un terme à cette relation ? Cinq années, et la même haine, peut-être plus profonde encore, d’être toujours incapable de pardonner. Qu’a-t-il à pardonner, d’ailleurs ? Elle évite la discussion. Conversation tournée vers un autre sujet qui ne l’importe plus à présent ; les maux sont plus grands dans le myocarde. « Au moins nous sommes d’accord à propos d’une chose, ça me déplaît. Et le mot est faible. » Il a perdu toute la bonté qu’on lui connaît. Qu’un reflet mauvais dans la glace, il n’est qu’une ombre lorsqu’elle est devant lui. Lorsqu’on lui parle d’elle. Quand il entend son prénom, alors que ce n’est pas elle. Ce n’est plus elle. Et jamais plus, ils ne seront quelque chose.
Anéanti et réduit en miettes ; — que des écrits pour le sauver.
« Très bien, garde-le. Il prendra la poussière, il est hors de question que tu me touches. » Gorge qui se noue. Il a soudainement envie d’éjecter de son corps toute la noirceur qui émane dans ses pensées, dans les mots affirmés. Nausée horrifiante, il se retient dans un regard plus doux, tant paradoxale. Jamais il ne pourra totalement la détester ; elle fait partie de lui. Et dans le malheur causé, juste après le bonheur créé, elle a construit ce qu’il est aujourd’hui. Certes vide, mais tant désireux de découvertes diverses. Ô paradis d’ivresse éternelle !« À moins que tu n’ai quelque chose à ajouter, je vais disposer pour retourner à mes occupations. »
Plusieurs émotions défilent sur son visage. Il y avait de l’espoir, du regret, et enfin de la douleur qui s’inscrivait sur ses traits. Les mots qu’il ne ménage pas -pourquoi le ferait-il ?- résonnent dans sa boîte crânienne. Elle le méritait. C’était le résultat de son mensonge, sa fuite alors qu’elle n’avait pas à le faire. La naïveté de la jeune adulte qu’elle était, aveuglée par la haine et la rancoeur pour cette famille royale qu’elle apprit à détester au fur et à mesure des années l’avait poussée à abandonner lâchement la personne qu’elle aimait le plus, et qu’elle aimait toujours.
Ses doigts qui tenaient ce stylo se serrent encore plus autour de cet objet alors que la gorge serrée, elle sentait que les larmes montaient petit à petit. Et si elles coulaient, alors elle ne les empêcherait pas. Eden savait que Yerin n’était pas une femme faible, loin de là et que des larmes comme celles-ci ne pouvaient être que sincères, du moins s’il la croyait encore un temps soit peu.
« Il est hors de question que tu me touches. »
C’est comme si ses aiguilles qu’elle utilisait pour guérir lui transperçaient le coeur pour la tuer, à petit feu, la punir pour le mal qu’elle avait infligé à cet homme qui semblait la détester encore plus. Mais que peut-elle dire de plus ? A la fois désireuse de faire marche arrière, pour que tout redevienne comme avant, et à la fois de continuer en prenant le risque de le perdre définitivement…Dans un dernier élan désespéré, le stylo tombe alors qu’il menaçait de la quitter sûrement pour toujours. Elle savait que c’était la dernière chance, qu’il lui pardonne. Mais le pourra-t-il vraiment ? La regardera-t-il comme avant ? De ce regard doux, aimant alors qu’il venait de la regarder avec indifférence et froideur.
« Très bien. Je vais tout te dire. Et si tu penses me pardonner un jour…Je ne sais pas. Mais je l’espère et si tu ne pourras jamais le faire, alors je comprendrais. » Une larme, une deuxième viennent s’échouer sur ses joues. « Mon père est un traître, ma mère est devenue si fragile qu’elle ne pouvait plus s’occuper de ma soeur…Mon oncle et sa famille se sont enfuis au Japon de peur des représailles en nous laissant ma mère, ma soeur et moi…Tu le sais tout ça. Combien ma famille s’est déchirée en un claquement de doigts. Je sais, mon père le mérite, ce n’était pas la solution qui arrangerait tout le monde…Mais cette famille royale, je ne peux plus la voir. Si tu savais à quel point j’ai pensé à mille fois…Comment faire souffrir cette famille qui a rendu la mienne dans cet état ? J’en ai conclu que le seul moyen serait de venir ici, et utiliser un de leur membre pour…me venger. Égoïste n’est-ce pas ? » Elle renifle un coup avant de détourner les yeux toujours emplis de larmes alors que sa voix à présent étouffée peinait à se faire entendre. « Je pensais que te quitter était le mieux que je pouvais faire. Je savais que tu me détesterais, et que je te ferai souffrir. J’estimais que si je décidais de me venger en restant avec toi, tu en souffrirai plus, et je ne voulais pas de ça pour toi. Je connais tes valeurs et ta fidélité envers la famille royale…et donc que tu n’accepteras jamais mes intentions. Je ne t’ai pas quitté parce que mes sentiments envers toi ont changés, et ils n’ont jamais changés jusque maintenant. Tu peux dire que je mens et que je dis ça pour ta pitié, mais…saches que je t’aime toujours autant qu’avant, et que j’ai toujours hésité à tout abandonner pour te demander ton pardon et égoïstement réclamer ton amour. Maintenant que tu sais tout, tu peux me dénoncer…Je n’ai plus vraiment grand chose à perdre. J’ai déjà perdu ma famille, l’homme que j’aime, mon honneur…La Yerin que tu as connu est devenue une personne hideuse…N’est-ce pas ? »
Il y a un silence. Elle se perd dans ses mots, ne sachant plus vraiment quoi dire. La honte qu’elle ressentait était bien trop forte alors qu’une autre part était soulagée. Soulagée d’avoir tout dit et que maintenant, tout se jouerait à cet instant. Elle se sentait si petite face à lui, soudainement vulnérable. Elle était tel Lucifer se rebellant contre Dieu et chutant dans les tréfonds de l’Enfer, ses ailes blanches noircissant au fil des années. Et lui, était si éblouissant.
Seo Eden
byun baekhyun larmestendres
Inscription : 22/05/2020 Messages : 404 royal
6 âge : vingt-six poèmes admirés. loyauté : in my blood. occupation : garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie. situation : rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique. résidence : réponse. jetons : 0 about : contenu. crédits : icons ; vovicus, avatars ; ozzman, profil ; patr.onus (réarrangé) double/triple comptes :
BAEK YUNSEOfeat. HWANG HYUNJIN.
Intervention inrp : oui.
love my way
free spirit
byun baekhyun
larmestendres
Inscription :
22/05/2020
Messages :
404
royal
6
âge :
vingt-six poèmes admirés.
loyauté :
in my blood.
occupation :
garde du corps royale de l’aîné tertiaire des khan, son prince et sa poésie.
situation :
rêve majestueux des regards complices, le myocarde s'émerveille devant les poèmes sans vivre le sien, l'excuse identique.
Des songes traversent avec nostalgie le flot délicat des pensées troublées. Une brise néfaste emplit de questions brutales – difficiles. Car peut-être qu’au fond, tout serait plus simple si les années écoulées avaient été différentes ; une main pour effleurer le passé, toucher le présent et être promesse de demain. Néanmoins les phalanges n’existent guère, autant que persistent les sentiments dans une nuances étrange d’émotions incontrôlables. Et le deuil fantôme frappe la poésie de mille pages blanches – mille pages ombrées.Mortelle.
Et dans ces mots qui explosent en prose, le corps se tend. Myocarde fendu – perdu. L’esprit se meurt, ô palpitant tremblant ! Soudain proche de la vérité. Soudain vite s’éloigne. Comme une carapace qui implose, les paroles s’exposent. Plus cruels encore peut-être, que tous les scénarios devenues mirage dans sa tête. Fléau puissant, l’écriture est forte. Elle déchire la fragilité du papier jusqu’à ce que le livre brûle d’agressivité. Et de cette vérité, ses songes s’étaient éloignés.
Une respiration difficile ; – s’étouffe et se noie, broyé.
N’est plus qu’une ombre dans ce monde. La gorge est éteinte. Et le temps est lent. Devient long et pesant. C’est le silence douloureux – les larmes pénibles. Et ses jambes tremblent lourdement, alors il s’accroupit sans affronter le visage de la femme. Cette femme tant aimée, tant détestée. Cette femme que l’esprit pensait sans que jamais la connaissance soit égale. Qu’une illusion. Elle n’avait durant tout ce temps, été qu’une aberration complétée de cent secrets dissimulés. Qu’un personnage théâtral. Mascarade –comédie. Et il suffoque. Ne comprend plus ce qui n’a finalement peut-être jamais eu de sens. Eux.Un mensonge.
Et des larmes. Des perles divines. Enfantines.
« Je te déteste ... » souffle-t-il. Il renifle entre les doigts qui cache son visage humide. L’autre tape contre sa poitrine, implorant cessation de la peine. Supplication – conjuration. La respiration se fait tendue, insupportable. « Je te déteste parce que tu as été égoïste. Tu as pensé à ma place et tu m’as laissé dans le doute pendant tout ce temps. Est-ce que tu sais combien je me suis remis en question durant ces dernières années ? »Encore et encore. Eden n’a jamais avancé. Incapable de marcher en direction d’un avenir plus sûr et sécurisant, il est resté dans un passé où le temps ne s’écoule plus. Où le vent n’existe plus. À s’imaginer le pire à chaque instant, et des larmes qui ne coulaient plus jusqu’à aujourd’hui. Depuis longtemps, maintenant. « Mais ce n’est pas moi le problème … C’est toi. » Le murmure est discret. Presque inaudible. Imperceptible. « Je me suis imaginé tant de choses. Tant de raisons qui s’éloignent de la vérité … Yerin est-ce que tu t’entends ? Est-ce que tu viens de t’écouter à l’instant ? » La gorge se noue mais la voix devient plus forte. Les jambes tremblantes ne font plus qu’un avec ses doigts plongés dans l’eau salée de ses iris brillants. Et il reprend douloureusement une inspiration. Une once de courage s’empare de son âme.
Pose – repose. Tourne dans sa bouche les mots qui ne sortent ; bientôt deviendront réalité dans le bateau des mots. La plume divine se tend, prêt à noter sur le parchemin sacré ce qui jamais ne s’est révélé. Lui aussi, astre de secret. « Tu le dis toi-même … Tu avais tout pour être heureuse. On avait tout pour être heureux ensemble. Bon sang Yerin je– … J’étais prêt à … » Il se tait. Respire – inhale. Souffle, ému. « J’étais prêt à demander ta main. » Mais derrière eux, une ombre invisible étouffait la promesse de prospérité – postérité. Et le réveil qu’elle lui offre est compliqué. Difficile. Eden a mal. Il souffre, et ose se risquer d’autres blessures au passage. De cette conversation tant redoutée maintenant éclos entre les lèvres devenues sels. « Il est évident que je n’aurai pas accepté toutes ces idées qui te traversent encore l’esprit en ce moment. C’est à l’encontre de ma religion et de toutes mes croyances, mais je t’aurai aidé à surmonter ce péché. On aurait surpasser ça ensemble. » Qu’importe le temps. Eden serait resté, il le sait. D’une évidence si probable qu’elle le poignarde à nouveau. De ne pas avoir cru en lui ni en eux. De ne pas avoir cru comme lui y croyait. Et d’avoir baissé les bras si rapidement. Tiré un trait sur ce qu'ils étaient.
D’être partie pour une vengeance intolérable.
« Tu as fait ton choix. » Il sèche ses larmes en se relevant. Tire sa révérence.
Contenu sponsorisé
love my way
free spirit
Contenu sponsorisé
les écorchés vifs feat. yerin
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum