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choose well ft. wen

Invité

Anonymous
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Sam 30 Mai - 15:52
Invité

choose well
@Jo Wen

C’est réglé comme une horloge que tu ouvres, à l’aube de cette nouvelle journée, la porte du magasin encore fermé. Tu te diriges directement vers l’atelier énorme se trouvant à l’arrière de la boutique pour t’installer confortablement sur ton tabouret attitré. Sur la table devant toi, tu déposes les deux cafés et la boîte à pâtisseries que tu avais achetés en faisant la route du palais jusqu’ici. Le bruit répétitif de Leo battant le fer avait le don de te relaxer de bon matin et c’est toujours comme ça que tu commençais tes journées de libres, un passage à l’armurerie. L’homme au marteau remarqua d’ailleurs ta présence et te lança un sourire chaleureux avant de reprendre son art. Avalant une gorgée de ton café, tu laisses tes yeux s’attarder sur les armes répandues aux quatre coins de la pièce dans ce qui semblait être un bordel organisé. Bientôt, Leo enleva ses protections et s’installa en face de toi. Dans une habitude sereine, vous prenez votre premier repas du samedi en silence avant qu’il ne commence à se vanter de ses nouvelles créations. C’est ainsi que pendant la majeure partie de la matinée tu t’appliques à un de tes passe-temps favoris, parler d’armes, aiguiser tes lames, nettoyer ton revolver de service et surtout l’achat de nouvelles dagues que Leo avait déposés sous tes yeux avec un sourire narquois.

C’est en début d’après-midi, quand Leo ouvre l’armurerie au public que tu quittes enfin le magasin. Tu continus par contre ton lèche-vitrines passant par diverse enseigne pour acheter des vêtements et une ou deux nouvelles paires de chaussures. Tu avais encore beaucoup de temps devant toi avant de reprendre du service, mais pourtant, toutes les heures, tu prenais des nouvelles du petit prince pour t’assurer qu’il n’y avait pas d’urgence. Sur ton chemin, tu t’arrêtes un instant dans une autre armurerie. Un katana magnifique te fait de l’œil et il rejoint d’ailleurs la pile de nouveaux objets qui tu as acheté. C’est en sortant de cette boutique que tu croises une tête familière dont les yeux avaient un air légèrement perdu.
Invité

Anonymous
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Sam 30 Mai - 18:51
Invité

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@Heo Kibeom

les yeux rivés sur toutes ces lames et armes en tout genre depuis déjà de bonnes minutes. longues, sans doute trop. et pourtant tu ne regardes pas vraiment, perdu dans tes pensées. qu’est-ce que tu cherchais au juste ? tu repensais aux mots de ton supérieur, à ses conseils, et à toutes ces subtilités auxquelles tu ne comprenais pas grand-chose. encore quelque chose qui faisait de toi le dernier des trois. le moins doué lorsqu’il s’agissait d’armes et de combat. en réalité tu n’étais pas nul, tu te débrouillais même plutôt bien. mais pas comme les deux premiers.
tu soupires. tu prends en main la première arme qui avait attiré ton attention et tente de la manier. la longueur de la lame était correcte, semblable à celle que tu avais l’habitude de manier. tu remarquais que la différence résidait surtout dans le poids de l’arme, trop lourde à tout goût. encore un magasin qui ne t’aura pas apporté ton bonheur. c’était le troisième. peut-être que tu étais trop compliqué ? ou peut-être qu’en fait tu ne savais tout simplement pas ce qu’il te fallait exactement ? alors tu essayais tout et n’importe quoi. la vérité c’était que tu étais clairement perdu. entre les recherches que tu avais faite sur internet, les conseils disant tout et son contraire que tu avais reçu et ton instinct duquel tu attendais une révélation soudaine, tu ne savais plus trop quoi penser.

tu sortis de l’enseigne, mettant ton gps pour aller en direction du prochain magasin sur ta liste. résignation, agacement, fatigue. tu pressais tes pas dans les ruelles piétonnes de la capitale royale tandis que parfois des regards s’arrêtaient sur toi et ton uniforme de brigadier. tu avais été autorisé à prendre une pause dans ton service dans le but de visiter les armureries du quartier, tu portais donc encore ta tenue de travail. tu arrivas rapidement devant le magasin, les yeux quittant l’écran de ton téléphone pour ne pas te prendre la porte qui s’ouvrait devant toi. tu relevas la tête, prêt à t’excuser comme instinctivement, avant que les mots ne restent à tes lèvres.

il avait ce regard. celui qu’il arborait peut-être sans même le savoir lui-même. ses prunelles étaient sincèrement douces et intenses à la fois. il avait ce regard pour lequel tu étais tombé. c’était dans ce regard que tu finissais fatalement par te perdre,
à chaque fois.

et le temps n’avait rien changé. la distance, l’absence, les jours, les mois. il était en face de toi, et c’était comme si rien d’autre n’existait ou n’avait jamais existé. c’était stupide, c’était excessif. et pourtant impossible à contrôler. alors tu restais là. sans un mot, l’espace de quelques secondes peut-être.
« ki… kibeom ? » tu demandes sans vraiment demander. il n’y avait pas de question au fond, tu savais que c’était lui. mais les mots sortaient sans vraiment que tu n’y réfléchisses. « bonjour. » tu finis par dire, ne sachant pas vraiment quoi faire d’autre.

il l’avait lu, pas vrai ? ta lettre.  
c’était il y a déjà plusieurs mois, et vous ne vous étiez pas revu.

il était toujours dangereusement intimidant.
et tu étais toujours éperdument amoureux.
Invité

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Dim 31 Mai - 1:00
Invité

choose well
@Jo Wen

Tes pieds s'arrêtent sur place devant la porte de l'armurerie. Figé de surprise, tu caresses des yeux le visage du jeune homme se tenant devant toi. Ce sont ses lèvres qui attirent ta vue en premier, une mauvaise habitude que tu n'as pas réussi à étouffer malgré des mois sans le voir. Ensuite ce sont ses prunelles que tu remarques. Tu as toujours su lire aisément les émotions dans son regard. Il a l'air horrifié par votre rencontre soudaine. De voir d'abord une peur puis une honte qui se succèdent si transparentes sur ses traits à la vue de ta personne te tord le ventre d'une douleur sur laquelle tu ne veux pas t'attarder. C'est d'ailleurs ce qui pousse ta réaction, et sans que tu ne le veuilles vraiment, un sourire avenant se peint sur tes lèvres et tu avances vers Wen pour arrêter de bloquer le pas de la porte.

Il te salue, vaillant. C'est le premier mot qui te vient à l'esprit quand on te parle de lui. Quand d'autres voient le vilain petit canard de la fratrie Jo, toi, tu vois un adolescent qui s'est transformé en un jeune homme brave et déterminé, qui a survécu un entraînement forcé par honneur et surtout par obstination. Il est fort. Une force tranquille qui t'a tout de suite attiré vers lui. Sans t'en rendre compte, tes visites à l'entraînement des recrues s'étaient très vite changées en un moyen de passer plus de temps à le former, à le soutenir, à l'encourager. C'était bien la première fois qu'il t'arrivait d'avoir une telle réaction pour quelqu'un d’autre qu'un ami. Petit à petit, c'est ce qu'il est devenu. Un ami. Pourtant, tu savais bien que c'était quelque chose de plus de son côté et tu as fermé les yeux dessus pensant à tort qu'il s'agissait d'une simple transposition entre l'amour et la gratitude qu'une personne en plein assaut hormonal peut faire .

Du moins, c'était le cas, jusqu'à ce que tu reçoives sa lettre. Une lettre que tu conserves précieusement et que tu relis quand tu te sens seul et en besoin d'affection. C'est un baume au cœur qui te procure des sentiments que tu ne veux et ne peux pas disséquer en profondeur. Alors tu flottes à la surface de ce que tu ressens, une inclination instinctive pour éviter tout émoi bouleversant aux conséquences imprévisibles.

Il t'a manqué. La conclusion te saute dessus alors que tu le regardes une nouvelle fois. Après plusieurs mois sans nouvelles, plusieurs mois vides sans avoir une justification pour lui parler. Il t'a si foutrement manqué cet homme, cet ami. Et c'est sans doute pour ça que les premiers mots hors de ta bouche sont « Wen, tu t'es perdu ? » Tu appuies ta question avec un sourire narquois en passant rapidement les yeux sur l'uniforme qu'il porte encore, t'interdisant de t'attarder sur sa figure. Tu paniques soudainement, ne voulant pas qu'il mécomprenne ta remarque, tu ajoutes rapidement, dans un souffle avec un regard qui se veut sincère en soulevant les sacs que tu tiens à la main « J'allais déposer ça dans ma voiture, mais ça peut attendre. Tu as besoin d'aide ? »
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Dim 31 Mai - 15:45
Invité

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@Heo Kibeom

immobile, comme hypnotisé par son regard. ses onyx te transpercent et tu as toujours cette impression qu’il peut lire en toi. en fait, beaucoup de sentiments t’envahissaient lorsqu’il était question du lieutenant. entre admiration et passion, tu pouvais devenir nerveux et presque timide. il y avait quelque chose avec lui, c’était son aura, quelque chose dans sa voix. tu ne saurais pas comment le décrire, ni même comment l’expliquer. c’était ce genre de sentiment complexe, le genre de sentiment qu’on ne contrôle pas. ça nous tombe dessus, tout simplement.

et c’était tombé sur toi.
c’était tombé sur lui.  


et peut-être que t’avais eu besoin de ça. de quelqu’un qui te soutienne et te pousse toujours plus haut. cette personne ça avait été kibeom. tu te souviens de toutes ces fois où il était venu vous voir à l’entraînement. tu étais une jeune recrue et lui avait été un modèle pour toi et pour tous les jeunes de ton année.  

depuis quand est-ce que tes sentiments étaient devenus si forts ? depuis les premiers mots échangés ? les premiers sourires ? peut-être depuis la première fois que vos regards s’étaient croisés. c’était différent. c’était spécial. avec lui c’était comme avec personne d’autre. mais au fond tu ne t’étais jamais vraiment permis d’espérer. kibeom était le genre d’étoile qu’on n’atteignait jamais. celle qui resplendit dans le ciel nocturne et qu’on voudrait pouvoir cueillir sans jamais réellement réduire la distance. il était loin, trop loin. et pourtant lorsque ses orbes se posaient sur toi, tu ne pouvais t’empêcher d’y voir quelque chose de particulier. c’était peut-être pour ça aussi que ton cœur refusait de lâcher prise.
il le savait. ce que tu ressentais.
et pourtant il ne t’avait jamais clairement rejeté.
une étoile dans cette galaxie terne à laquelle tu te raccrochais.
si seulement…

comment il avait deviné ? tu passes une main dans sur ta nuque, sourire mi-embarrassé. « je suis un peu perdu, oui. » tu avoues. lorsqu’il te propose son aide, tes yeux s’illuminent et les mots passent tes lèvres sans que tu n’y réfléchisses. « ouais ! » un peu trop enjoué, tu te rattrapes vite. « enfin, je ne voudrais pas te mettre en retard ! mais si t’as un peu de temps… » tu n’allais pas dire non à sa proposition.

« je sais pas trop ce que je recherche, en fait. » tu lui expliques en passant la porte du magasin. celui-là était plus grand que les précédents, et pour toi ça ne signifiait que plus de choix et donc plus de questions. plus de complications quoi. « je sais qu’il faut que je change d’arme. » tu commences à t’expliquer, par où est-ce que tu devais commencer ? « mais je trouve rien qui me corresponde vraiment. » surtout parce que tu ne savais pas ce qui te correspondait, c’était ton principal problème.

kibeom était là à chaque fois que tu te sentais perdu. peut-être que c’était une question de timing, le hasard.
vous croyez au destin ?
Invité

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Dim 31 Mai - 21:40
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@Jo Wen

Tu attends sa réponse anxieusement. Tu as du mal à te retenir de juste le prendre par le bras pour le secouer rapidement en exigeant qu’il crache le morceau. Le voir comme ça, les yeux rendus vitreux par l’appréhension te donne une claque. Tu n’apprécies pas cette gêne presque pénible entre vous quand quelques mois plus tôt tu avais du mal à suivre ses histoires tant il te parlait vite comme s’il avait peur de ne pas avoir le temps de tout te dire.

Et maintenant, il se tient devant toi, la tête légèrement baissée, s’excusant presque de t’imposer sa présence. Tu fronces les sourcils. Il est temps que tu prennes les choses en mains. Tu refuses catégoriquement de passer encore plusieurs mois sans le voir ou entendre de ses nouvelles. Tu ne t’étais pas rendu compte, du moins, pas jusqu’à ce moment, d’à quel point tu avais besoin de lui pour garder un équilibre dans ta vie. Il était comme une lune. Ta lune personnelle, tournant autour de l’orbite de ta planète sans jamais te toucher. Réfléchissant la lumière du soleil sans brûler tes rétines et te rendre aveugle à ceux qui t’entoures. Illuminant tes nuits et tes sentiments d’une lueur que tu ne savais pas possible. Il n’était peut-être pas le plus étincelant, mais il était nécessaire pour que ton monde tourne en rond. 

Il te voyait comme un être infaillible, mais la réalité était tout autre. Ta façade de marbre avait uniquement pour but de masquer ta timidité. Tes prouesses en tant que lieutenant, une simple manière de justifier ton attachement aux Khans qui constituent à présent ce qu’il te reste de famille. Une façon pour toi de montrer que tu as ton utilité plus qu’autre chose. Car tu as une peur bleue d’être rejeté et laissé derrière. Et c’est ce que Wen a fait. Il t’a envoyé une lettre qui a fait chavirer ton cœur le temps d’un instant et n’a pas cherché à te revoir après sa cérémonie de diplôme. Il s’est caché, loin de toi, te laissant te disputer avec les émotions prenant racine dans ton palpitant, tailladant une plaie douloureuse à peine cicatrisée. Tu t’es débattue comme tu le pouvais, et à ton habitude, tu as rapidement renié tout émoi naissant à son égard. Tu l’as enseveli par la force de ta volonté. Une obstination à rester aveugle à tout ce qui pourrait détruire la façon dont marche ta réalité.

Tu souris presque devant son embarras. Mettant facilement de côté l’amertume de la situation et ne laissant que la joie de le revoir prendre le dessus. « Je pense avoir assez de temps pour t’aider. Ça me rappelle presque des souvenirs. » Tu le suis dans le magasin, ne le quittant pas des yeux. Quand il s’arrête au milieu de la boutique, tu lui offres un sourire taquin avant d’ébouriffer ses cheveux dans un geste qui se veut nonchalant. Tu aimes le traiter comme s’il était encore un gamin, prendre soin de lui, savoir que tu lui es toujours utile. C’est la meilleure façon de montrer ton importance et être sûr qu’il n’oublie pas que tu existes.

« Et si l’on parlait d’abord du type d’arme que tu veux et pourquoi tu en as besoin. Je sais que tu n’as jamais trouvé ce qui te convient avant de devenir brigadier, visiblement, tu cherches encore. » Tu encercles ses épaules de ton bras et ajoutes fermement, tes yeux se fixant sur ses prunelles sombres, « tu aurais dû me demander de l’aide plus tôt. Je déteste savoir que tu as passé des mois à protéger le palais sans avoir une arme qui te soit familière. » Tu lâches alors ses épaules et utilises ta main pour prendre la sienne, le menant hors du magasin vers un autre que tu sais plus approprié. Tu t’arrêtes rapidement une fois dans l’armurerie de Leo et te tournes vers lui, sa main toujours dans la tienne. Avec un clin d’œil, tu lui déclares « je te promets qu’on trouvera ce qu’il te faut ici. C’est mon petit secret, garde-le pour toi. »
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Dim 31 Mai - 23:55
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@Heo Kibeom


wen a écrit:
ce jour est le jour où ma vie commence. pendant longtemps, il n’y avait plus que moi.

l’enfer. c’était ce à quoi tu t’attendais. tu pouvais le voir dans les yeux de ton père, et dans le sourire de tes frères qui visiblement eux adoraient leur apprentissage. si tes aînés s’y plaisaient, tu savais que pour toi ce serait différent. tu avais pensé pouvoir y échapper un moment. quand ta mère était encore là, quand elle prenait ta défense et portait ses idéaux. tu pensais pouvoir choisir ton avenir, ne pas entrer dans les brigades royales parce qu’il s’agissait du souhait du chef de famille, mais parce qu’il s’agirait de ton propre choix. tu pensais beaucoup de choses. et le premier jour tu te souviens de l’appréhension qui t’avait envahi. les débuts avaient été difficiles, étudiant jo, le petit-frère. ils s’attendaient tous à ce que tu sois aussi doué que tes aînés avant toi, à la hauteur de ton père, garde du corps personnel du premier ministre, son bras droit.
mais avec les semaines et rapidement les années, tu avais mûri. tu n’étais plus là seulement parce que tu n’avais pas eu le choix, mais tu avais trouvé, en étant dans les rangs des futures recrues officielles des brigades royales, un moyen de te réaliser. de devenir plus fort.
et kibeom avait un joué un rôle central dans ton développement personnel.

il t’avait rendu meilleur. il t’avait fait grandir.
il t’avait appris à voir les choses différemment, à les voir plus grandes.


wen a écrit:
mais aujourd’hui je deviens plus que ça. après ces cinq années, enfin gradé, je prends un engagement envers quelqu’un d’autre que moi-même.

tu lui avais écrit sur cette lettre tout ce que tu n’avais pas eu le courage de lui dire en face. parce que t’étais encore un peu resté ce gamin de la première fois, intimidé et plein de question. lorsque tu étais avec lui, tu avais l’impression de pouvoir être toi-même. de pouvoir lui parler de tout ce qui te passait par la tête, parce qu’il t’écoutait toujours. c’était ce genre de relation. et tu aurais bien aimé lui dire en face;

à quel point il était important pour toi.
à quel point tu avais besoin de lui.

à quel point tu l’aimais.

wen a écrit:
je ne veux pas que tu me promettes plus. je ne te demanderai pas de me promettre plus.
 
parce que la réalité c’était que tu avais peur. peur de le perdre en l’aimant trop, en lui imposant tes sentiments.

tu souris en retrouvant le lieutenant que tu avais quitté il y a plusieurs mois. tu retrouves ces gestes affectueux ces sourires complices. « bah, je sais pas trop. je pensais à une lame ? » tu te poses la question. « ou peut-être une arme à feu ? ou peut-être les deux ? » tu rigoles sachant très bien à quel point tu étais indécis. ses mots réchauffent ta poitrine, et ton sourire ne quitte plus tes lèvres. c’était cette proximité qui t’avait le plus manqué. c’était une évidence, aucun de vous ne se forçait. tu aurais dû me demander de l’aide plus tôt. tu ne dis rien. qu’est-ce que tu pouvais lui répondre de toute façon.

lorsque kibeom te prend la main, tu le laisses faire. au début un peu surpris, tu reserres ta poigne avant d’entrelacer vos doigts. il t’emmène dans un énième magasin, son lieu secret. qu’il partageait avec toi. « je te fais confiance. » tu réponds, perdu dans son regard.  

« je voudrais quelque chose qui ne soit pas encombrant. un truc pas trop lourd non plus, et il faudrait que ce soit pratique. » tu commences à parler sans t’arrêter, retrouvant tes habitudes avec ton aîné. tu n’étais pas familier des lieux, mais tu commences à marcher dans les rayons, ne lâchant pas la main du lieutenant. audacieux. « ça t’aide pas trop, hein ? tu comprends pourquoi je suis perdu ! » tu rigoles, amusé par ta propre situation.  

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Lun 1 Juin - 2:57
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@Jo Wen

Tu le laisses t’entraîner entre les rayons. Sa main, fermement dans la tienne. Ses doigts entre les tiens. La sensation de sa paume chaude a l’effet étonnant de te relaxer, complètement. Tu laisses tomber ta posture rigide et ton visage plat pour une allure plus détendue et un sourire au coin de tes lèvres. Tu sais que tu as l’air exceptionnellement abordable en ce moment avec la façon dont ton corps réagit à la présence de Wen. Le gamin est passé de morose et embarrassé à excité et confiant. Il sait ce qu’il veut, il n’arrive juste pas à faire le point. Il veut tellement bien faire qu’il oublie de s’écouter lui-même.

Tu penses à l’ironie de votre relation. Tu dois être la personne la plus coupée de tes sentiments, tu forces tes émotions dans de jolies petites boîtes et les caches dans un coin profond de ton cœur pour ne pas les confronter. Tu as peur de perdre ta lucidité et ton sang-froid en faisant face à ce qu’il y a enseveli dans ton palpitant. Tu utilises ta tête, ton esprit, ta logique et c’est ce qui a fait de toi le plus jeune Lieutenant de la Brigade Royale. Alors que le jeune homme qui te tient la main lui est tout l’inverse. Il vit dans ses émotions, tellement qu’il se noie. Il se perd dans une mer de sentiments et néglige même parfois à quel point il peut être fort. Il a tendance à prendre le jugement des autres à cœur oubliant que son âme à lui est plus pure, plus féroce que la plupart de ceux qui ouvrent leur bouche pour le calomnier.

Tu as vu en lui sa ténacité, sa témérité, son innocence et sa force enfuie. Jamais abattu, toujours en mouvement pour devenir meilleur, devenir plus. Un besoin de prouver quelque chose qu’il avait déjà. Il t’a pris de court. Il a utilisé des armes neutralisant tes barrières et il a creusé son chemin en toi, sans difficulté aucune. Tu ne sais pas comment il ne se voit pas clairement dans le miroir. Peut-être que tu devrais rendre les choses plus limpides pour lui, mais tu as peur de lui briser le cœur et d’éclater le tien. Tu redoutes son potentiel, sa position, ta position. Il y a tellement d’obstacles se tenant sur votre chemin que tu n’as pas envie de risquer le peu d’espoir du grand amour qu’il te reste pour le voir t’abandonner en cours de route. Parce que c’est ce qu’il finira par arriver. Un jour, il te lâchera la main. Quand il se rendra compte que tu ne lui sers plus à grand-chose, juste un boulet qui a du mal à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Quelqu’un qui travaille, tous les jours du soir au matin, du matin au soir. Quelqu’un qui n’a que peut de temps à donner à une relation sérieuse. Quelqu’un qui est constipé sentimentalement, qui a peur de dépendre de l’affection d’un autre. Quelqu’un qui se sent mieux dans une carapace.

C'est trop tard pourtant, le gamin y a déjà percé un trou dans ta coquille. Entre sa générosité, sa détermination, son honnêteté, toi, tu ne faisais clairement pas le poids. Il est devenu un homme superbe et il n'a pas encore fini de grandir, de mûrir. Tu sais que dans quelques années les autres Jo ne feront plus le poids contre lui. Ils essayeront, mais Wen sera tellement endurci que ce sera un jeu d'enfant pour lui de mettre de côté leurs balivernes et de tracer son propre chemin à la force de sa sueur et de son sang. Tu espères être assez proche de lui pour assister à ça. Pour le voir resplendir, se transformer de satellite en astre dévastateur.

Tu chériras encore plus ce jour-là les moments où c'est vers toi qu'il se tournait quand il avait des doutes. « Et si on commençait par ton arme à feu standard. Elle te donne encore du fil à retordre ? C'est normal. J'avais du mal avec la mienne aussi, jusqu'à ce que je la change. » C'est à ton tour de l'entraîner à travers les rayons. Tu te diriges droit vers l'atelier du fond où tu as vu plus tôt quelque chose qui devrait lui plaire. Tu ignores totalement Leo qui est à sa table, buvant son café de l'après-midi et attrape le revolver léger, mais puissant dont il n'a pas arrêté de se vanter ce matin. « Tiens, teste ça. Il y a une cible sur la porte de l'atelier, tire un peu sans protection pour voir. Essaye de ne pas nous tuer. » Tu ébouriffes les cheveux de Wen, un geste d'affection que tu n'arrives pas à arrêter après autant de temps sans le voir et tu lui souris avec confiance avant de t'asseoir à côté de Leo.

Évidemment, ton ex décide de prendre la parole, ne pouvant pas juste rester muet. « Je ne l'ai pas encore mis en vente. » Proteste-t-il. « Et c'est qui lui d'abord ? Tu ramènes ton nouveau copain pour rencontrer ton ex ? Tu penses sérieusement que je vais lui vendre une arme ? » Agacé, tu lèves les yeux au ciel avant de répondre d'un ton brusque « Il va la tester d’abord avant de l'acheter. C'est pour ça que t'as un magasin, je te signale. Pour vendre des armes. Ce n'est pas toi qui te plaignais de ne pas avoir assez de clients ? En voilà un, utilise tes manières et arrête de faire le sauvage. » Tu retournes ton attention vers le jeune homme tenant le pistolet. « Vas-y Wen, fait pas attention au clown à côté de moi, c'est un Américain. Tu peux tirer, voir si tu te sens bien avec. »
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Lun 1 Juin - 17:29
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@Heo Kibeom


l’espoir.

pour toi, kibeom te considérait comme un enfant, une jeune recrue qui voyait en lui un modèle d’ambition et d’inspiration. et c’était en partie ce qu’il représentait pour toi, mais aussi tellement plus. alors que tes sentiments grandissaient avec les années, aucune ne te rapprochait réellement plus de lui comme tu aurais aimé en être proche. tu restais le gamin qu’il avait pris sous son aile, qu’il avait aidé et soutenu. et peut-être que tu ne serais plus jamais que ça. qu’est-ce que tu pouvais espérer d’autre ? l’impossible. parfois il y avait son regard, son sourire, ses gestes, qui te faisait espérer. peut-être. et si ? presque. mais ce n’était jamais assez.  

l’amour à sens unique.

tu suis kibeom dans les rayons qu’il avait l’air de connaître comme sa poche. il savait ce qu’il cherchait à te présenter, alors tu te contentais d’emboiter ses pas. vous arrivez dans l’atelier du fond, et pendant quelques secondes tu te demandes si vous aviez bien le droit de venir ici. l’article que ton aîné te présente ne semblait pas être en vente, même pas encore étiqueté, mais tu suivis simplement ses directives. tu souris à sa remarque, te plaignant faussement lorsque sa main ébouriffe une nouvelle fois tes cheveux. tu aimais lorsqu’il avait ce genre de geste affectueux envers toi, mais ils te rappelaient sans cesse la distance qu’il y avait encore entre vous.

tu tiens fermement l’arme, tournant et retournant de tous les côtés tandis que tes yeux inspectent l’objet. tu ne t’y connaissais pas extrêmement bien, mais elle paraissait d’une qualité supérieure. elle était d’abord légère, plus que celle que tu avais l’habitude de manier en tout cas. elle portait en elle une aura assez particulière, comme si elle pouvait être le prolongement de ta main. elle était pratique aussi, tu trouvais déjà le chargeur sans avoir à te demander comment est-ce qu’il fallait l’ouvrir. enfin, le revolver était d’un esthétisme sans précédent. tu ne savais pas combien elle coûtait, mais avant même de l’avoir essayée, elle paraissait pouvoir te convenir. tu n’étais pourtant pas un grand fan d’arme, ni de violence en général en fait. mais après tes cinq années d’apprentissage, tu avais fini par comprendre et porter au plus profond de toi l’importance de la justice et de la défense du royaume. tu ne portais pas une arme pour attaquer, mais pour défendre. tu t’étais engagé à défendre les sujets du royaume, à leur apporter la paix et la tranquillité et te mettant au service de la justice, de l’ordre et de la sécurité. tu voulais aussi défendre tes idéaux et les personnes qui à ton sens les représentaient plutôt bien. si ta famille ne le portait pas dans leur cœur, toi tu voulais défendre le roi et l’image qu’il arborait. ses principes, ses valeurs et ses décisions.  
ton arme te servait à tout ça. chaque criminel que tu pointais de ton canon présentait un risque à la paix et la justice du royaume. mais tu ne tirais jamais avec l’intention de tuer pour une autre cause que celle de la défense de ce qui te paraissait juste. et jusqu’à maintenant d’ailleurs, ton arme n’avait jamais ôté la vie à quiconque.  

kibeom était partie s’asseoir un peu plus loin. visiblement il connaissait le propriétaire des lieux, mais tu n’y fis pas attention avant d’entendre leur conversation. tu fronces les sourcils, le visage tourné vers la cible et non pas vers les deux personnes qui semblaient en fait très bien se connaître. et lorsque les mots que tu crois avoir entendu sont prononcés, tu te figes. nouveau petit-copain ? son ex ? bizarrement tu pensais que feindre l’ignorance, ou du moins faire comme si tu n’écoutais pas, était la meilleure des choses à faire. alors tu ne dis rien.
et pourtant des centaines de questions te passent par la tête.

est-ce que c’était vrai ? est-ce que l’homme qui se tenait avec ton lieutenant était réellement son ex ? mais il s’agissait d’un homme, pas vrai ? alors est-ce que kibeom aimait les hommes aussi ? est-ce que ça signifiait que tu avais une chance ? les mots qui te sont adressés te sortent de ta réflexion et tu recommences à respirer. c’était étrange, mais tu trouvais que la façon dont il parlait avec cet étranger laissait transparaître un vécu qu’ils avaient eu ensemble. qu’il n’avait pas eu avec toi. et entre surprise, étonnement, joie et jalousie, tu ne savais pas où donner de la tête. tu tentes tant bien que mal de retrouver un semblant de concentration, mais c’était difficile. tu lèves le revolver, visant la cible plus loin, mais tes pensées conflictuelles ne s’arrêtent toujours pas.

tu tires, à côté. « merde. » tu jures pour toi-même.

l’espoir.
l’espoir.
l’espoir.


tu tires à nouveau, plus calme cette fois. presque dans le mile, un tir honorable, mais pas encore parfait. tu te tournes finalement vers kibeom, lui faisant signe d’approcher. qu’il revienne avec toi, qu'il s'éloigne de lui. « je l’aime bien. elle est légère. »  tu lui dis en regardant à nouveau l’arme à feu dans ta main.

« dis... »  tu commences, « c’est vrai ? »
tu oses, tu chuchotes presque. tu ne parles pas assez fort pour que quelqu’un d’autre que le lieutenant entende. « c’est ton ex ? » et tu le regardes sans détourner les yeux, pris d’un courage soudain et assez grand pour poser la question qui te brulait les lèvres. tu ne pensais pas à tes manières ni à ta légitimité pour poser cette question.

l’espoir.
si lui, alors pourquoi pas toi.

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Mar 2 Juin - 0:00
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@Jo Wen


À côté de toi, Leo te fixe des yeux, tu peux les sentir sur ton visage aussi certainement que s’ils pouvaient te toucher physiquement. Tu sais qu’il veut des explications. Et pour cause, c’est la première fois que tu amènes quelqu’un dans son armurerie. C’est la première fois que tu prends la peine d’accompagner quelqu’un choisir une arme tout court. Après tout, tu considères cette expérience comme sacrée. Il s’agit de trouver une extension de soi. Quelque chose qui a le pouvoir de te rendre plus létal que tu ne l’es déjà pas. C’est une communion. C’est ta religion. Et tu ne partages ça avec personne. Même avec Leo, tu as eu du mal. Vous pouviez parler d’armes pendant des heures, de designs, de nouveaux modèles, de nouveaux ajustements nécessaires, mais jamais tu ne l’as inclue dans le choix de tes armes personnelles et jamais tu ne t’es permis de le conseiller pour les siennes, même quand il te le demandait avec insistance. C’était une des raisons pour lesquelles il se sentait mis à l’écart dans votre relation. Tu gardais une partie de toi loin de lui, elle était à toi et il ne l’a pas accepté. Il a toujours été impatient. C’est d’ailleurs pour ça que tu sais qu’il te fusille du regard alors que toi tu ne lâches pas Wen des yeux.

Tu observes sa réaction. Le voir manier le pistolet dans sa main te tord le ventre de plaisir et tu sais que tu as un sourire franc sur les lèvres. Il est beau dans son uniforme rouge et or. Ses épaules sont larges et solides après cinq ans d’entraînement intensif. Les muscles de ses bras apparaissent au plus léger des mouvements et son exacerbés par l’effet presque moulant de sa veste. L’arme dans sa large paume ne fait qu’ajouter à son charme. Tu aimes le savoir assez fort pour se protéger seul, quelle que soit la situation. Il t’est presque irrésistible à cet instant précis, et tu sais, que Leo peut facilement lire tes pensées sur ton visage, mais pour une fois, tu n’y prêtes pas attention plus intéressé par autre chose, ou plutôt par quelqu’un d’autre.

Et puis le jeune homme que tu regardes défaillit une fraction de seconde. Le temps nécessaire pour reprendre tes esprits. Tu clignes des yeux rapidement, sortant de ta transe pour froncer des sourcils devant son tir manqué et son air distrait. Il se reprend, et, plus concentré, touche presque le centre de la cible avec la balle. C’est le résultat que tu espérais en lui tendant ce revolver. Et tu es ravi de savoir que tu ne t’es pas trompé. Quand l’homme que tu n’arrives pas à quitter des yeux te fait signe de t’approcher, tu te lèves souplement du siège sur lequel tu étais assis pour le rejoindre. Il t’assure dans un souffle que l’arme lui convient de par sa légèreté, mais c’est de l’appréhension et de la curiosité qui brillent dans ses prunelles et qui accentuent la tienne quand il se mord un instant la lèvre avant de demander, en chuchotant presque, la nature de ta relation avec l’américain présent dans la pièce.

Tu sais que tu n’es pas la plus avenante des personnes pour ne pas dire que tu es totalement hermétique à tout ce qui ne concerne pas ton travail. Et tu as fait en sorte que tes relations amoureuses soient en majorité extrêmement discrètes. Tu n’aimes pas être projeté sur l’avant de la scène ou pointer du doigt. Malgré les nouvelles lois, exprimer ouvertement à la vue de tous que tu es un Lieutenant de la Brigade Royale, garde du corps rapproché du prince Yesun et un homme bisexuel risque d’enflammer les chroniques et rendre la protection que tu dois aux Khans difficile et sujette à controverse. Alors tu fais le plus attention possible, surtout, quand tu es avec un homme.

La question que Wen vient de poser pourrait être le pivot de votre relation. Tu sais qu’il doit être surpris d’avoir entendu le mot ex quitter les lèvres de Leo. Et sa démarche de t’envoyer une lettre d’amour sans savoir si tu étais sexuellement attiré par les hommes te rends fier de lui. C’est tellement paradoxal ce que tu ressens pour lui. Tu aimes le voir s’exprimer, s’endurcir, être sûr de ce qu’il veut, mais tu adores encore plus être celui à prendre soin de lui. Et d’un autre côté, ton cerveau te crie de briser tous ses espoirs, de lui faire comprendre qu’il a mal entendu, que tu es un homme qui aime les femmes et seulement les femmes. Tu devrais mettre fin à ta fascination, à ton besoin d’être près de lui. Mais lui lâcher la main, l’envoyer ailleurs pour la seule raison que tu as peur, lui faire du mal pour te protéger d’une réjection future horrifie ton âme et te pousse à répondre, nonchalamment, un sourire narquois habillant ta bouche « j’avais des goûts bizarres à l’époque, un Américain, mais à quoi je pensais hein. La bonne nouvelle, c’est que j’ai retrouvé mon cerveau rapidement et qu’on est qu'amis maintenant. » Tu marques une pause, fixant intensément Wen des yeux. « J’ai de bien meilleurs goûts aujourd’hui. » Tu lui envoies un clin d’œil, te sentant malicieux pour la première fois depuis ton enfance, alors qu’un léger rire quitte tes lèvres. « Tu veux le prendre ? » Tu ajoutes en attrapant sa main tenant le revolver dans la tienne et tapotant trois fois sur l’arme. C’est aussi la meilleure des excuses pour sentir la chaleur de sa peau contre la tienne. Et si c’est la raison principale pour laquelle tu ne veux pas la lâcher, ça ne regarde que toi. 
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Mer 3 Juin - 16:46
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@Heo Kibeom


la question qui brûlent tes lèvres est posée et, ne quittant pas le regard du plus grand, tu attends une réponse. tu ne t’étais jamais permis d’imaginer pouvoir un jour partager plus qu’une amitié avec le lieutenant parce que tu ne pensais pas qu’il pourrait être attiré par un homme. être attiré par toi, comme tu étais attiré par lui. en écrivant ta lettre, tu te résignais à lui confier ton cœur en acceptant le fait que tu pourrais ne jamais avoir le sien. kibeom aimait les femmes, c’était une évidence que tu n’avais jamais remise en question. et malgré tout, tu t’étais lancé, tu lui avais écrit.

et aujourd’hui, après des mois de séparation alors que pendant cinq années vous aviez eu l’habitude de vous voir très souvent, tu découvrais une facette que tu ne soupçonnais pas. kibeom s’explique, mais ne nie pas la relation entre l’américain et lui. tu l’écoutes attentivement comme captivé par les moindres mots qu’il pouvait t’offrir, par les moindres espoirs qu’il pouvait te donner. et kibeom sourit, est-ce qu’il le fait exprès ? tu hoches la tête essayant d’assimiler les informations et te retenant de poser les centaines de questions qui assenaient encore ton esprit.

j’ai de biens meilleurs goûts aujourd’hui. il te fixe, t’hypnotise. tu sens une chaleur bizarrement agréable te monter aux joues alors que le lieutenant lance un clin d’œil. et nerveux, tu finis par détourner le regard. ce que tu ressentais lorsque kibeom se comportait comme ça avec toi était indescriptible, ou du moins difficile à expliquer. il te faisait sentir spécial, tout était spécial avec lui. et tu te sentais redevenir le gamin amoureux pour la première fois. et c’était ça aussi en réalité. pour la première fois. tu n’avais jamais porté personne dans ton cœur comme tu portais le lieutenant. parce que jamais personne n’avait cru en toi comme lui l’avait fait. personne ne t’avait soutenu comme il l’avait fait.

il prend ta main pour inspecter l’arme à feu et tu le laisses faire, appréciant son contact. « oui. » tu réponds, ton attention sur vos mains, ou sur le revolver, tu t’efforces. tu avais fait ton choix. après plusieurs magasins et de longues minutes, des heures de recherches, tu venais de trouver enfin une arme qui semblait te convenir. « mais tu penses qu’il va accepter de me le vendre ? » tu souris sans vraiment pouvoir te contrôler. « enfin, il a l’air de penser qu’on est… » tu hésites une seconde, « ensemble. » et même si tu sais pertinemment que l’américain se trompe, l’idée que vous puissiez ressembler à un couple ne manque pas de te mettre dans tous tes états. mais tu essaies de rester impassible, de montrer le moins possible ta joie. « et il est peut-être du genre jaloux ? » tu joues un petit peu, audace étrange qui naît là où ta nervosité s’estompe.

kibeom n’avait pas semblé plus dérangé que ça lorsque son ex avait fait l’hypothèse que tu étais son nouveau copain. est-ce que l’idée ne le dérangeait pas ? est-ce que c’était possible ? est-ce que tu avais le droit d’espérer ? mais il n’avait jamais répondu à ta lettre pourtant. parce que c’était tellement plus compliqué que ça. l’espoir, mais de quoi ? ensemble. qu’est-ce que ça voudrait dire au final ? tu rêvais d’impossible, d’inaccessible. un dénouement que tu voudrais heureux, sachant la fatalité de vos conditions. si kibeom avait répondu à ta lettre, qu’est-ce qu’il aurait pu y écrire ? tu n’attendais pas de réponse. parce que la réponse ne pouvait pas être celle que tu aurais voulu.
ensemble. un luxe que toi, brigadier et fils jo, lui, lieutenant et garde royal, ne pourriez de toute façon pas vous permettre. ensemble, une utopie.    


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Sam 20 Juin - 20:23
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@Jo Wen


Un instant volé. C’est ce que tu étais en train de vivre. Un moment doucereux qui se transformera bientôt en souvenir tendre. Alors tu en profites pour évacuer plusieurs années de regards ardents et de sourires charmeurs. Tu prends une pause, loin de tes airs froids et de ta posture rigide et tu inspires le moment présent. Sautant sur une occasion si rare que tu n’aurais, il y a quelques mois, pas oser la saisir. Tu es attiré par Wen. C’est une évidence. Mais ce n’est pas son physique et sa bouche en cœur qui t’ont torturé pendant des mois après avoir lu sa lettre. Non, enfin, pas totalement. Sa bouche, ses yeux, ses épaules, ce sont des petites parties de lui, qui prisent à part, le rendent infiniment irrésistible. Mais ce qui fait de lui une personne que tu n’arrives pas à effacer de tes souvenirs, c’est ce qu’il représente. Cette familiarité qui s’est installée si naturellement au moment de votre première rencontre, comme si vous vous étiez côtoyé toute votre vie et que ce n’était que des retrouvailles avant de reprendre ou vous aviez laissé les choses. Sa façon d’être, sa façon de penser, son humour, ce qui fait de lui qui il est réellement quand il s’affirme et ne se cache pas derrière une image préfabriquée ou derrière les souhaits de ses aînées. C’est ça que tu n’arrives pas à classifier dans un des fameux tiroirs qui font de ton cerveau un espace logique et organisé. Quand tu penses enfin l’avoir enfermé dans une boîte et ne plus avoir sa présence flottant à la surface de ton esprit plusieurs jours après votre dernière rencontre, il fait quelque chose qui fracture instantanément le cadenas du compartiment où tu l’avais rangé.

Wen est nocif, dangereux, il a infiltré les pores de ta peau sans un bruit, sans même le savoir lui-même et il a délivré le coup de grâce des années plus tard, quittant ta vie réglée comme une horloge en silence, laissant en ta possession des mots qui ont déclencher en toi des émotions que tu souhaitais avoir expurgé de ton vocabulaire pour le restant de tes jours. Tu n’es après tout rien de moins qu’un objet glorifié. Un garde du corps. Ta vie personnelle n’est qu’une vague idée, une fable à l’allure de quelques heures par semaine qui te laissent prendre un temps pour te souvenir que tu n’es pas une machine. Tu sais que tu pourrais être plus laxiste, moins en contrôle de tout, tout le temps. Mais c’est la personne que tu es devenu. Quelqu’un sur qui les autres dépendent, tu es celui sur qui l’ont prend appuie, toujours présent, toujours à l’écoute, toujours prêt à réagir au moindre souci. Tu as longtemps oublié ce que c’était, d’être poussé par autre chose qu’un but désintéressé. Au point ou la majorité de tes relations, même les plus personnelles ressemblent à tes transactions. Tu es là, mais tu ne vis pas pour toi, pour ton plaisir ou tes désirs. Tu vis pour rendre aux autres ce qui t’a été donné quand tu en avais besoin.

Sa lettre a été une bombe qui a retenti dans tes entrailles et fait repartir ton cœur. Tu n’étais pas censé te rappeler ce que c’était d’être admiré pour autre chose que ton physique ou ton expertise. Il t’a fait douter de celui que tu es devenu en quelques phrases et a disparu loin de ta portée. Et à peine as-tu mis tes doutes de côté une fois de plus, retournant calmement à un présent ordonner, te laissant aisément prendre de la distance et te cachant dans l’obscurité loin de la lueur des sentiments qui t’ont brutalement réveillé, qu’il refait surface. Tu aurais dû être furieux, mais tout ce que tu as pu faire devant son air perdu a été de glisser dans la familiarité de vos rapports. Il est la brise fraîche, passagère, mais si espérée une chaude journée d’été. Une douce lumière, le soir, lunaire, éclairante, mais pas aveuglante. Il est un rêve, un espoir d’une vie différente, mais si proche de la réalité que tu pourrais presque le goûter. Alors, aujourd’hui, pour quelques heures, tu te laisses être cet autre Kibeom. Un Kibeom qui a grandi avec ses deux parents. Un Kibeom qui aurait pu être un noble dans d’autres circonstances. Un Kibeom légèrement insouciant, un homme plus heureux, moins froissé par la vie, recherchant désespérément le même type de relation que partagent ses parents. Un amour tendre, mais intensément puissant.

Tu souris à l’homme qui te regarde, inquiet de la réaction de Leo et tu hausses les épaules avant de retirer l’arme de sa main, regrettant déjà le manque de contact entre sa paume et la tienne, ne t’attardant pas trop sur les picotements traversant ta main que tu crispes un instant avant de lancer encore une fois un clin d’œil rieur en direction de Wen et de changer la cible de ton regard à contrecœur. Leo te regarde passivement et presque ouvertement hostile. Vous étiez amants, vous êtes amis et tu sais qu’il sait ce que ton sourcil levé signifie. Tu attends qu’il hoche la tête, les lèvres pincées par le mécontentement avant de te servir dans son atelier comme tu le fais d’habitude. Tu attrapes un étui pour l’arme ainsi qu’une ceinture pour l’attacher à la taille. En quelques mouvements tu empaquettes le tout, ravie de pouvoir offrir à l’homme aux yeux ravageurs un cadeau que tu ne t’es pas permis le dernier jour de son entraînement de brigadier. Tu souffles un rapide merci empreint de reconnaissance à Leo et tu sais qu’il te fera payer le prix fort pour ton écart, mais ça ne t’empêche pas de prendre la main de Wen dans la tienne et de le traîner hors de l’armurerie avant que Leo ne change d’avis.

Tu l’entraînes vers un café assez méconnu, mais délicieux, loin de la majorité des allées bondées de passants, et t’installes dans une chaise après avoir attendu qu’il ne prenne place dans celle que tu as tirée pour lui en bon gentleman. Tu déposes le sachet que tu tenais dans la main qui ne tenait celle de Wen sur la table entre vous et le pousse vers lui alors que tu dis, un sourire bordant tes lèvres « Je te l’es dit, Leo est un ami. »
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Lun 22 Juin - 12:04
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@Heo Kibeom


et si,
et si c’était possible ? d’être plus, juste un peu plus.


tu voulais cette arme. tu ne l’avais tenue que quelques minutes, mais elle t’avait déjà semblé familière. et contrairement à toutes celles que tu avais essayé toute la journée, elle était particulière, et puis c’était kibeom qui te l’avait conseillée, raison de plus. tu demandes à ton supérieur si le vendeur acceptera de te la vendre. elle n’était pas en vitrine, ni dans les rayons, et n’avait même pas encore été étiqueté. et puis il y avait cette histoire entre eux deux, et le fait qu’il pense que tu étais plus qu’un simple ami. t’aurais bien aimé ne pas avoir à le contredire. kibeom hausse les épaules et récupérant l’arme dans sa main, romp malheureusement votre contact. quand ton aîné te souris ou te lance un clin d’œil, il y a ces papillons qui tournoient dans le creux de ton ventre et tes lèvres qui s’étirent sans que tu ne puisses rien contrôler. il te faisait ce genre d’effet kibeom.

il tourne ensuite son attention sur son ex, propriétaire du magasin. tu ne vois pas les signes qu’ils s’échangent, mais lorsque tu récupères son attention, kibeom se met à parcourir les rayons de l’atelier. tu le regardes faire au début, ne bougeant pas d’où tu étais. il prend un étui, puis une ceinture, et rapidement tu te rends compte que tout était pour toi. tu voudrais lui dire que ce n’était pas la peine, qu’il n’avait pas besoin d’en faire autant. mais tu restes là, les yeux sur l’homme que tu aimes sans rien pouvoir y faire. tu regardes ses yeux parcourir les équipements, ses doigts les différents paquets. il était beau comme ça. il était beau tout le temps. et tu savais que n’importe qui dans tes orbes pouvait voir ce qu’il représentait pour toi, même maintenant. tu redescends sur terre en croisant le regard du fameux léo, ton sourire s’estompant au passage en tentant de rester impassible avant de retourner ton attention sur l’objet de tes désirs. « qu- » tu commences à peine avant de suivre rapidement kibeom qui te tire par la main, prêt à sortir du magasin sans même passer par la caisse. tu t’inclines légèrement devant le propriétaire et suis les pas du garde royal jusqu’à la sortie.

« kibeom ! » tu tentes une nouvelle fois, encore interrogatif sur ce qui venait de se passer. est-ce que tu n’avais vraiment pas besoin de payer pour l’arme que tu avais choisie ? elle devait être assez chère, tu le savais, ça se voyait. toujours main dans la main, tu suis kibeom jusqu’à la terrasse d’un café que tu n’avais jamais fréquenté avant. c’était presque naturel, presque familier. vous étiez tous les deux dans les rues de la capitale royale à vous promener, faire des achats et vous arrêtez dans un café.

et si,
et si c’était possible ? d’être plus, juste un peu plus.

est-ce que c’était un date ? un rendez-vous improvisé ? est-ce que tu avais le droit d’y penser ? est-ce que tu voyais des choses là où il n’y en avait pas ? tu voulais voir dans chacun de ses gestes une réponse à ta lettre, alors que tu lui avais explicitement écris qu’il n’avait pas besoin de t’en donner une. que tu attendrais, que tu l’aimerais quand même. et t’étais là, à t’accrocher à tout et n’importe quoi, à te poser des questions idiotes qui te faisait passer pour un gamin amoureux.  

tu t’assoies sur la chaise que kibeom tire en premier pour toi. « un ami. » tu répètes presque dans un souffle. s’ils avaient été à un moment plus que des amis, alors pourquoi pas avec toi, pas vrai ? kibeom aimait les hommes aussi alors. c’était une nouvelle bien trop heureuse pour avoir le temps d’être jaloux. sourire aux lèvres sur vos deux visages. tu regardes le sac qu’il te tend. « alors, c’est un cadeau ? » tu demandes un brin taquin. « en quel honneur ? » tu poses ta tête contre ta paume, te prenant au jeu. quel jeu au juste, à quoi est-ce que vous jouiez ? « merci. » tu dis sincèrement,

« laisse-moi t’inviter. » tu prends le sac pour le mettre à tes pieds, et regardes maintenant la carte. « tu viens souvent ici aussi ? » tu demandes en parcourant les différentes boissons. « c’est aussi un de tes lieux secrets ? » puis tu ajoutes, « un lieu que je dois garder pour moi ? » juste entre vous deux.    


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