le silence est roi et la fatigue est bien présente. les oreilles sifflent encore de la musique beaucoup trop forte qu’y a jouer des heures durant, et la pénombre à pris place dans la pièce qui leur été destiné. Les autres été déjà coucher et il avait pris une dizaine de minute pour fumer une clope en bas de l’immeuble. il ne sait même pas chez qui il se trouve, il sait juste qu’il est trop tard pour rentrer chez lui, et ses jambes menacer de s’effondrer à chaque fois que la petit aiguille faisait un tour sur elle même. il fini sa clope et croise Juri dans les escaliers. « Tu dors avec moi? » debout devant lui, il ne peut s’empêcher de tomber dans ses yeux. il évitent souvent de regarder les gens directement dans les yeux, mais il n’arrivait jamais à détourner le regard à chaque fois qu’il tomber sur ceux de Juri, au contraire, il voulait s’y plonger et s’y noyer.

il entre le premier dans l’appartement.
il rejoint la chambre ou il avait laisser ses affaires un peu plus tôt dans l’après midi.
il se dit que peut être qu’il est chez le proprio du bar, finalement.
il se souvient que lui ne dors jamais ici, et autoriser le groupe à y stocker leur affaire.

« Tu veux quel coter du lit? » il murmure presque, mais de manière assez audible pour qu’elle entende. pour sa part, il s’en ficher pas mal, il voulait juste dormir, il voulait juste se laisser tomber dans les bras de morphée. mais il laisser juri choisi en première, parce que c’est ce que les gentlemen font.

il n’a pas de pyjama, alors il se contente de se mettre en caleçon. pendant une fraction de seconde, il oublie qu’il est avec une fille, et remet alors son tee shirt, pour ne pas la gêner. il l’aimais bien juri. elle été à la fois doux et téméraire, comme un bonbon acidulé. elle pique quand la langue la rencontre, et doucement elle devient douce et sucrée. c’était à la fois étrange et amusant. ils ont dit se raccorder tout les deux, pour être sur la même longueur d’onde et danser sur la même partition. si au début, il semblait être sur ses gardes, petit à petit, il s’est retrouver à être attacher à elle, et à son personnage haut en couleur. « Tu t’es bien amusé ce soir ? » il s’assoie au pied du lit pour charger son portable et remonte doucement jusqu’à la tête de celle-ci. aussi près de son visage, il n’avait pas remarquer qu’elle était aussi belle, bien sur, son regard vacille souvent sur le sien quand ils sont entrain de jouer, mais saem écrase tout le monde autour de lui, et ren n’a de yeux que pour ce leader disjoncté. et pourtant, ici, en ce dimanche matin calme, dans ce post concert, dans la pénombre qui éclaire la chambre, Juri briller comme le plus beau des diamants.

La fatigue pèse sur ses paupières qu'elle tente de finir de démaquiller, encore à moitié dans l'euphorie post-concert, les jambes engourdies d'être restées debout aussi longtemps. Juri papillonne dans la cour intérieur de l'immeuble, lingette à l’œil et cigarette éteinte sur sa lippe, téléphonant avec une amie bien matinale. Cela fait trente minutes que sa camarade lui raconte sa vie et il faut l'admettre, son corps commence à flancher, le moindre coup de vent la frigorifie : vu ses vêtements, rien d'étonnant.

Finalement, se décidant de couper court à la conversation, la seconde guitariste rentre et entame sa montée  après avoir jeté le tissu imbibé et la clope gâchée. « Hmm ? » murmure-t-elle lorsqu'elle entend des pas derrière elle puis hoche la tête en réponse dans un tendre sourire, suivant Ren avec de petits yeux.

Si au départ, Juri avait été intimidée par son charisme et son sérieux pour la musique, elle le savait maintenant aussi disponible et libéré, ravi de trouver chez lui quelqu'un qui sait garder un juste milieu. Puis, il n'avait pas jugé ses tremblements de doigts, envahie par les traumatismes et sa nostalgie, il avait su faire preuve de patience et de chaleur, c'est un cadeau d'avoir pu s'épanouir à ses côtés : Un jeune homme pour qui elle a grande estime.

« Je ne m'affilie pas avec le capitalisme... » Son chuchotement est pincé d'un rire délicieux tandis qu'elle s'approprie le côté gauche sans hésitation. Juri se motive et commence à déboutonner sa chemise puis son mini-short avant de zieuter vers Ren qui lui, garde son tee-shirt. Ha ! Elle non plus n'avait rien prévu, habituellement chargée comme une mule. Ce n'était pas son genre d'avoir un pyjama, c'est même un concept qu'elle ne comprend pas. Néanmoins peut-être que oui, ce serait gênant d'être en string dans le même lit que lui, effectivement.

Cependant, il ne lui est pas possible de s'endormir dans ce bas serré, déjà qu'elle ne porte pas de soutien-gorge ce serait un comble. Aussi, elle se permet d'ouvrir les tiroirs au hasard et d'emprunter ce qui s'apparente à un caleçon : Elle le reposera discrètement demain, personne n'en saura rien !

« Froid !  » chouine-t-elle, portable vite abandonné sur la table de chevet, grelottante enterrée sous les draps et observe Ren d'une risette tendre et agitant ses épaules d'impatience; qu'il se dépêche d'arriver, elle a besoin de quelqu'un pour réchauffer le lit avec elle. « Hmm, oui. Le public était très réceptif. » Sa voix se fait tout juste entendre sous la couverture avant qu'elle ne s'approche et commence à l'envelopper lui aussi quand il s'installe à ses côtés. « Je crois que j'ai vu la blonde habituelle, t'sais, avec le tee-shirt Guns & Roses. » Elle l'emmitoufle et s'agglutine face à lui, profitant de sa chaleur, un rouge de satisfaction lui montant aux joues. « Puis, on a été parfait. Surtout toi, » Un bâillement s'extirpe à nouveau de sa gorge. « Tu as fait un solo impressionnant sur la troisième chanson. » Dans la pénombre, Juri profite de la distance moindre entre eux pour dessiner de son regard le profil de Ren : mâchoire d'une courbe parfaite et nez tendre, ce qu'elle préfère reste ses lèvres savoureuses, la supérieure jutant tel un arc prêt à dégainer sa flèche. « T'en as fait bander plus d'un ! » Taquine donzelle aux éclats de rire modérés.

Ses mains se calent contre son torse et son admiration se perdure sur ses pommettes adoucies et ses sourcils : Si Juri a toujours été claire sur le fait qu'elle trouve Anna jolie, c'est avec plus de timidité, sûrement parce qu'il est un homme, qu'elle apprécie Ren dans toute sa splendeur, musicalement, dans sa personnalité et son physique singulier.

coeur plein de bonheur, quand la blague retentit, et ren il ne peut s’empêcher de pouffer bêtement, avant de venir se glisser dans les draps. « On devrait continuer à jouer dans ce bar, les gens nous adorent. » et quand le public aiment, alors ren est de bonne humeur. le bonheur est éphémère, car la tristesse revient au galop quand ils descendent finalement de scène. une heure de bonheur, pour des heures d’insomnie, mais ça en valait la peine. Le gamin voit très bien de qui la blonde parle, et un sourire s’éteint sur son visage, amusé par la situation. « Une fois, une de ces copines m’a glisser sa culotte dans ma poche. elle avait griffonner son numéro dessus, un carnage. » et un rire doux s’évade de ses lèvres, alors qu’il fini par lacher son portable. son ainée à froid, et ren obéit comme un enfant sage, offrant ses bras et son torse chaud pour l’accueillir. rapidement, leur deux corps se love l’un contre l’autre, et leur chaleur s’entrelace, dans la pièce, le seul son est leur corps tambourinant l’un contre l’autre. « Toi aussi t’as été géniale. » son odeur partout dans la pièce, il n’avait jamais remarquer à quel point elle été douce, que ce soit ses cheveux ou le reste de son corps. ren aurait du retirer son haut au final.

« Parfois j’ai l’impression d’être vivant uniquement pour ce moment là. » le couplet de la chanson 3, ces quarante secondes de solo, et le public qui l’acclame comme un prince. ses doigts qui pincent avec prudence chaque fils de sa guitare et son coeur qui tambourine. il ne vit que pour ça, pour ce moment si éphémère. il pose de nouveau son regard sur elle, peau lisse, un peu écarlate, surement à cause du froid. « Tu n’aurais pas du rester aussi longtemps dans le froid, noona. » et ses doigts se pose sur sa joue, puis toute sa paume, pour la réchauffer.

Ren aime les filles, mais pas autant qu’il n’aime saem. il aime leur manière de se tenir, toujours droite et la douceur dont elles font part entre elles. Juri n’avait rien avoir avec tout ça, une lionne qui hurle et cris à chaque fois qu’elle passe, des pas lourds sur son passage, et un caractère presque identique à celui de Saem. Il n’avait jamais fait attention à ses yeux pétillants, et ses lèvres pulpeuse. « Je devrais te faire la petite cuillère pour que tu ai plus chaud. » le prétexte été mauvais, pourtant, il l’aide à se retourner, pour ensuite venir enrouler son corps contre le sien. sa tête dans ses cheveux, et ses mains qui l’enroule, ses jambes toucher les siennes par inadvertance, et un frissons le traverse quand il colle son bassin contre le sien. merde, pas de connerie, ren, contrôle toi.

C'est spontané, quand Ren lui raconte l'anecdote de la culotte, Juri pouffe de rire, retenant les bruits de sa main. Les fans parfois, c'est dur de savoir ce qu'il se passe dans leur tête. Après que dire, ça risque d'être assez récurrents ce genre de mésaventures, la guitariste avait déjà reçu des fleurs avec comme petit mot « Prend en photo tes pieds pour moi. » Non, même pour le délire, elle n'avait pas osé le faire. « Haha, et tu ne l'as pas appelé ? » Vilaine se moque, le fou rire ne la quitte pas, elle en a le hoquet et son sourire irradie ses pommettes : Une fois collée contre lui, c'est tout son corps qui s'incendie et Juri secoue la tête, le cœur qui bat la chamade de bonheur et d'aisance. « Pfff, bien sûre que j'ai été géniale ! »

En toute tranquillité, ses mains parcourent sa peau dénudée et son torse habillé pour le réchauffer et ses propres paumes aussi, l'écoutant avec des étoiles dans les yeux, le solo de Ren, c'est toujours un régal. Cependant, sa mâchoire claque encore et elle grelotte, mêlant une jambe aux siennes, chaire de poule la prenant. « Ma pote avait besoin de se plaindre des examens à cinq heures du matin apparemment. » Faut dire qu'ils approchent à grands pas et Juri espère ne pas les rater ENCORE une fois parce que sinon, couic la bourse. Couic les études. Couic couic couic son avenir d'avocate. Haaa... Quelle plaie.

Dans un soupire de soulagement, elle repose sa joue contre sa main et se frotte contre avant de lâcher un « Ouh ~ » taquin et de se retourner, blottissant son dos contre son torse et tentant de pousser ses long cheveux caramels hors du visage du jeune homme. « C'est un honneur que de me prendre en petite cuillère, j'espère que tu le sais. » prononce-t-elle dans une provocation, prise de frissons à son tour au contact de son bassin contre ses fesses. Délicate envie la prenant, elle mordille sa lippe.

Alors, elle se pousse un peu plus contre et entame une séance de tracés circulaires sur l'épaule auquel elle a accès, l'épiderme fine et souple sur laquelle elle dessine des ronds. Ha, Juri, elle s'aime assez pour deux mais apprécie tout autant de se faire chérir et chérir en retour : Elle tord sa nuque pour le regarder en coin et fait mime de vouloir un baiser, parce que Ren, c'est un homme qui la met en confiance et qui lui donne envie d'aimer, un homme qui ne lui a jamais donné l'impression de devoir se battre pour survivre. Finalement, impulsive et plus que décidée,  dans un mouvement de hanches, elle arrive à lui en déposer un sur la commissure droite, bise volatile et pourtant si tendre et intime, l'obligeant à se lover contre elle un peu plus en tirant sur son bras qui serre maintenant sa poitrine gonflée. Les tressaillement, Juri les ressent le long de son échine et à l'intérieur de ses cuisses, il est brûlant contre elle toutefois, c'est comme si elle absorbait sa chaleur et qu'elle en demande plus. Capricieuse donzelle, regard perdu dans le sien, les iris qui se dilatent, toute entortillée pour garder un vis-à-vis, un contact visuel et sensuel qui attaque.

Ô, si Ren pouvait lire ses pensées, il aurait sûrement de mauvais a priori sur elle. C'est juste que là, comme ça, dans le moment, c'est le parfait instant. Pour un deuxième baiser, ça, probablement.

Enivrer ou émoustiller par la simple idée d’être sien.
il s’en souvient encore, ren, des premiers moments passer avec cette douce juri. à la fois feu et tempête, tout les regards tournées vers elle. quand il la vue la première fois, il a murmurer à Saem que ce n’était pas une bonne idée. une fille, et qui devait l’accompagner qui plus est, c’était impensable. comment réussir à faire en sorte que leur guitare soit à l’unisson ? comment faire en sorte que leur deux coeurs battent à l’unisson ? il roulait péniblement des yeux ne voyant qu’un personnage haut en couleur. il ne savait pas que les choses aller s’inverser, qu’il serai le professeur et l’élève à la fois. que la musique allait les unir un peu plus, et qu’au final, il serai inspiré par la simple née d’être avec elle. il se souvient de ce jour d’été à s’entrainer hardeusement, des perles de sueurs le long de son visage, et des ampoules sur le bout de leurs doigts. il se souvient alors  de son courage et de sa ténacité à finir ce couplet, à en finir une bonne fois pour toute avec ce refrain. et il s’est dit qu’il aimerais être aussi courageuse et déterminé qu’elle.

depuis il retiens son souffle à ses coter.
qu’elle lance la première note et qu’il la suit avec douceur.
qu’ils dansent toute les deux sur la même mélodie.
et il s’est rendue compte qu’il aimer avoir son regard sur sa personne quand il s’offrait ses secondes de solo.
à la fois intimidé et intrigué par ce personnage farfelue.

« Tu es une oreille attentive, peut être un peu trop. » pas une reproche, non, jamais, Ren serai mal placer de dire à Juri comment agir. si ça avait été son ami, alors il aurait fait la même. son coeur tambourine étrangement, et ses joues sont rosé. il n’avait pas l’habitude d’avoir ce genre d’affinité avec qui que ce soit, rockeur au grand coeur et garçon solitaire, il voyait ses conquêtes sur un fond sonore et le bruit de leur gémissement remplisse la pièce jusqu’à ce que chacun soit satisfait, dans le schéma actuelle, Ren n’avait nul part ou aller, et il fallait se l’avouer ; il n’avait envie de partir nul part. « ça va? t’as chaud? » ses doigts rencontrer son corps comme une mélodie qu’il connais déjà. la pénombre l’empêche de la voir totalement, mais il pouvait devinez ses courbes, sa peau et son odeur qui remplissait l’espace. comme une chanson dont il connais le refrain, l’image qu’il avait d’elle se dessine dans son esprit, se mêlant à cette réalité un peu trop flou. un rêve ? un mirage ?

ça y ressemble. et ça devient réel, quand il sent son souffle se mêler au sien. un baiser voler dans là fouler, pas sur la bouche mais si près, si intime et le coeur qui tambourine de plus belle. Ren a l’esprit embrouiller, entre l’envie de recommencer et la peur que ce soit une mauvaise idée. mais l’envie trop forte surplombe la raison, et il laisse des baiser s’évader le long de la nuque de la demoiselle. ses doigts caressant avec douceur cette silhouette. il s’arrête ensuite à ses cuisses qu’il saisie dans le creux de sa main avec un peu plus de férocité, coter dominant oblige ou juste l’envie de le faire depuis si longtemps. il la surplombe ensuite, sans vraiment le vouloir, ses lèvres qui cherche les siennes, caresse d’abord du bout de son nez sa nuque, qui remonte à sa joue, qui remonte à ses lèvres, mais ne l’embrasse pas vraiment, flirtant toujours sur cette fine ligne d’ami ou amour. pourtant ses doigts, ne prenne pas la peine d’être aussi réserver. il cherche avec ténacité à se fraye un chemin le long de sa peau. se faufile par dessous son haut et caresse sa poitrine, avant de jouer doucement avec le bout de son être qui pointé de désire.

il devrait lui demander si elle avait envie, ou si ce n’était pas trop, si ça n’allait pas changer les choses. il devrait lui demander et se demander à lui même. mais la passion été trop grande, il repense à leur deux coeurs à l’unissons sous la pression de la guitare, de leur rire commun, de leur regard complice. « Je.. » il arrive à peine à parler, il ne veux pas briser ce qui existe. « Je peux? » ses mains cesse de caresser sa poitrine, et descender doucement le long de son ventre, sur son nombril, il laisse son doigts faire de petit cercle, comme impatient de passer à la suite. il la regarde par dessus la pénombre, éblouie et affamer.

Si l'un admire l'autre et l'autre tout autant, aucun des deux ne brime la lueur de son homologue, un mariage entre saveur et couleur qui se dépeint à l'unisson. Elle est de flammes et il est figé, pétrifié dans son introversion et glacial : Mais une fois au cœur du cyclone, c'est une force de la nature, une chimère aux milles facettes et Juri, elle le sait, a ce privilège d'y avoir accès. Elle a le droit à Ren tout en couleurs, Ren tout en émotions, d'une tendresse incroyable et d'une patience indéniable. Ce qu'il ne dit pas tout haut, il le dit plus bas à travers les paroles des chansons du groupe et ce qu'il n'ose pas avouer, c'est dans ses yeux qu'elle le devine, un délice d'être honorée d'une compréhension aussi intime.