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11/10/20 — cinquième version automnale, parfum de citrouille et feuilles qui tombent !! advert — obtenez 100 points de réputation en rejoignant le groupe des in my blood ou celui des shots fired ! advert — merci de respecter au maximum les origines de votre fc ! 21/05/20 — le forum a ouvert ses portes, amusez-vous bien !
— garant la voiture dans le parking couvert, l'assistant de son l'attendait déjà. il n'avait pas l'air tout à fait serein. son quant à lui, sortit de la voiture, paquet de clopes en main, prêt à attaquer la séance photo. cette fois, c'était au tour des bijoux créés pour la nouvelle collection d'être immortalisés sur papier glacé. certaines des nouvelles pièces avaient été dessinées par ses soins, et l'idée de réaliser les clichés dans ce théâtre, était sienne. son avait déjà une image précise de ce qu'il voulait mettre en valeur dans son esprit. il voulait qu'en voyant le bijou, on puisse imaginer une scène entière, musique y comprise. cependant, les imprévus semblaient aussi être de la partie. l'assistant lui remit la nouvelle, le photographe n'était pas venu. et presque automatiquement, son put sentir la colère l'envahir. la veine sur son front enflait, et l'assistant fit un pas en arrière. ignorant totalement qu'ils étaient encore dans le parking couvert, wang alluma une cigarette, tirant longuement dessus. "un café, et préviens l'équipe qu'on va avoir du retard, mais que personne ne quitte sa tenue." la fumée s'échappa alors de son nez.
désormais devant le théâtre, il attendait l'arrivée de quelqu'un. pour une fois, wang avait décidé qu'il y avait un mal pour un bien. cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas rendu visite à quelqu'un qui lui était cher, c'était l'occasion parfaite pour régler ce petit soucis. wang son avait été élevé pour être quelqu'un de stricte, de fier, de déterminé. ce qu'il était en temps normal, ce qu'il était la plupart du temps. mais il n'était qu'humain, et comme tous, il avait quelques points faibles. sa petite soeur en était un. il était maladroit, il ne savait plus trop comment être un grand frère parfois. en grandissant, beaucoup trop de facteurs avaient entâché les relations familiales, notamment, les parents eux-mêmes. mais le fils lui, ne voulait pas être un poids dans la vie de sa petite soeur. alors, en voyant le visage d'anna apparaître, il n'essaya guère de cacher son sourire, écrasant sa cinquième cigarette sous son pied. "t'as mangé?" habitude étrange. il y avait des dizaines de façons de saluer quelqu'un, mais pour anna, c'était toujours celle-ci qu'il choisissait.
de loin, cette lignée attirait. elle brillait, elle scintillait. elle effrayait. elle s’affichait au sommet, ô combien jalousée.
désirée, convoitée. ambitionnée.
pourtant, tout ce qui brille n'est pas or — et l’empire s’empire. en ses veines et artères, coulait le sang des wang. elle était de cette lignée, de cet arbre généalogique. elle était une wang ; bien qu’elle préférait l’oublier. elle savait cette dernière faisandée, détériorée. malsaine — vilaine. elle tentait de s’en défaire, ô misère. raison pour laquelle elle ne travaillait pas aux côtés de son père, qu’elle refusait de seconder son frère. parce qu’elle ne voulait pas être une wang, elle ne voulait pas être corrompue.
elle reniait ses origines ; — qui elle était.
nullement par honte, mais davantage par dégoût. elle n’avait rien d’exceptionnel, elle n’avait rien de plus. malgré ce que pensait le commun des mortels, être une wang était une malédiction plus qu’une bénédiction. tout du moins, à ses yeux. elle aurait préféré être une autre personne.
être invisible ; imperceptible.
« — T’as mangé ? — Je vais bien, merci. Et toi, Son, comment vas-tu ? ».
naïve ; ingénue.
parce qu’elle était foutrement candide, anna. lorsque son frère lui avait envoyé un message, elle n’avait pas hésité. il avait besoin d’aide, elle ne pouvait l’envoyer paître.
après tout, il était son frère. son sang ; sa chair.
ô anna ; innocente créature.
dans le premier taxi, elle s’était envolée. les minutes filaient, défilaient. sous ses mirettes, paradaient des fresques citadines. puis, l’adresse de rendez-vous. un théâtre, grandiose. elle s’extirpa de l’automobile, délaissant derrière elle un pourboire — ô gloire. à l’extérieur, son aîné l’attendait. cigarette entre ses lèvres, veines apparentes sur le front.
quelque chose se tramait. — elle en était sûre.
« — Qu’est-ce qu’il y a de si grave pour que tu me demandes de venir aussi rapidement ? ».
— il y avait tellement de choses qui rendaient sa famille difficile, chiante, problématique, et une dizaine d'autres adjectifs tout aussi péjoratifs. mais il y avait un membre qui amenait toujours un peu de lumière dans le brouillard des wang. anna. sa petite soeur. on pourrait penser qu'ils avaient un grand écart d'âge, mais c'est peut-être justement ça qui rendait son un peu plus humain. son petit trésor. "je vais mieux maintenant que tu es là petite soeur"
il sourit à anna, venant la prendre courtement dans ses bras. il n'était pas très doué pour les gestes d'affection, mais pour elle, il y mettait du sien. anna voulait s'éloigner du halo qui entourait la famille. son n'y voyait pas d'inconvénient, tant qu'elle ne reniait pas totalement sa famille, il la soutenait dans ses projets, dans ses envies. il la trouvait talentueuse. mais, il pouvait surtout lire en elle plus facilement qu'elle n'y croyait. elle avait beau dire qu'elle n'en voulait pas de ce nom, qu'elle n'en voulait pas de ces histoires et qu'elle n'en voulait pas de ce fardeau, elle était une wang, elle le portait dans le sang.
la voir, calmait les nerfs de l'aîné. il remettait ses idées en place, les plans de la journée pouvaient reprendre leurs cours. mettant ses mains dans ses poches, il fit signe à la cadette de le suivre.
"le photographe n'est pas venu, mais je ne peux compter sur n'importe qui pour le remplacer. je me suis dit que tu arriverais à geler sur papier glacé ce que je désire" il l'amena à l'intérieur du théâtre, où mannequins et autres membres du staff attendaient les instructions. son prit un portfolio, qu'il tendit à anna. les idées, les couleurs, les citations nécessaires pour comprendre sa vision étaient toutes là. "dis-moi ce que t'en penses avant de commencer." il était plutôt du genre imperméable à la critique, son, faisait ce qu'il voulait; mais, il était toujours curieux quant au point de vue de sa petite soeur.
certes, elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas été appelée sans raison ; furtive utilité. la lignée wang était compliquée, tourmentée. tout était tourmenté, embrouillé — à croire qu’ils étaient infortunés. pourtant, tout semblait toujours réglé ; au millimètre près. comme cette percée solaire, où anna fût appelée — à la recousse ; pour sauver son aîné. si le photographe s’était désisté, il avait / avec vélocité / été remplacé.
ainsi était sa destinée. — sa quête.
« — Le photographe n'est pas venu, mais je ne peux compter sur n'importe qui pour le remplacer. Je me suis dit que tu arriverais à geler sur papier glacé ce que je désire ».
suite à l’étreinte furtive, elle se laissa entraîner dans le théâtre ; un sourcil interrogatif arqué. elle n’était même pas arrivée, qu’on la saluait. le commun des mortels la connaissait, tout savait qu’elle était la progéniture de chul wang ; sa protégée. ses mirettes se déposèrent dès lors sur le portfolio — qu’elle détailla, qu’elle scruta.
« — Dis-moi ce que t'en penses avant de commencer ».
en language son, cela voulait dire qu’elle devait acquiescer. dire que ses idées étaient ailées ; ô ingéniosité, ô virtuosité.
« — Quoi que je puisse dire, je devrais respecter cette esthétique, n’est-ce pas ? ».
ses billes noirâtres qui dessinaient ses mirettes croisèrent celles de son aîné ; les soutenant. elle savait que son était intransigeant, qu’il lui tiendrait tête. elle savait qu’elle pouvait donner son avis, lui faire part de ses pensées ; sans pour autant le frustrer.
anna connaissait son aîné. plus qu’il ne le croyait.
« — Il faut changer la lumière ; articula-t-elle alors. Si tu désires ce côté archangélique avec une sorte de halo, la lumière doit devenir du dessus et non des côtés ».
à son élocution, les techniciens s’activèrent. il fallait tout changer, démonter — remonter. déplacer, axer. ils se dépêchaient, se hâtaient. les mannequins se faisaient à nouveau maquiller, retouches raffinées. tout devait être prêt ; avec vélocité.
« — Tu m’imposes aussi l’appareil ou bien je peux choisir mon arme ? ».
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