Ils étaient deux contre le monde, deux gamins soudés, leurs rires en écho. Deux frères qui veillaient l'un sur l'autre, peu importe les querelles et autres conneries qui ont bercé leur vie. Il n'y a toujours eu qu'un obstacle pour que le tableau familial soit parfait : leur mère. Junha était son fils adoré, jusqu'à ce que son deuxième naisse. Celui-ci la rendrait fière, elle le sentait puis, une voyante à deux sous le lui avait prédit. Elle a fait des préférences et même les plus minimes ont créé des étincelles au sein de la famille. Elle et Junha se disputaient sans cesse, créant parfois deux partis quand son père, plus conciliant, prenait sa défense. Les deux frères n'ont jamais laissé leurs parents influencer leur lien, l'affection et l'alchimie toujours présentes. Ils se soutenaient, même si Junha a souvent mal agi par fierté.

A propos de Junha:
Adolescence difficile, il est entré dans la brigade royale en 2013 pour honorer leur nom et gagner l'amour de leur mère. Il n'en a rien été puisqu'il a échoué aux portes du diplôme cinq ans après. Fils déchu, raté qui a fini par craquer et ne plus rien ressentir envers sa génitrice. Après des années d'amour-haine à chercher son attention, elle l'indiffère.

– Il a quitté la maison en février 2019 et coupé les ponts avec leurs parents définitivement, mais aussi son petit frère pendant quelques temps (6 mois).
– Il a veillé sur son cadet de loin, ne serait-ce qu'à l'université ou devant chez eux, bref il était présent sans l'être.
– Il est sdf depuis son départ et dans la mouise niveau argent depuis peu. Il "vit" de la musique, artiste des rues. Il a eu des p'tits jobs ici et là, mais s'est arrêté il y a quelques mois pour se concentrer sur la musique.
– Il refuse toute aide de la part de son frère, mais le p'tit ne l'écoute pas ; c'est à la fois une source de conflits entre eux et une preuve de leur amour fraternel - they care.
– Il est têtu et choisit de galérer plutôt que de perdre son temps à bosser dans quelque chose qui ne lui plait pas. En résumé: il a choisi sa vie précaire, et la vit mal quand même, parce qu'il est bête.