forum type réalité alternative mettant en lumière une monarchie fictive moderne située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence.KINGDOM COME est administré par cez, childish, moonset et modéré par niou, gouine b, overzone et midnight shadow ♡ le forum est optimisé pour google chrome ♡ le contexte, le design et l'ensemble des codes ont été faits par CEZ, CHILDISH et MOONSET, toute reproduction partielle ou totale est INTERDITE.
11/10/20 — cinquième version automnale, parfum de citrouille et feuilles qui tombent !! advert — obtenez 100 points de réputation en rejoignant le groupe des in my blood ou celui des shots fired ! advert — merci de respecter au maximum les origines de votre fc ! 21/05/20 — le forum a ouvert ses portes, amusez-vous bien !
15 âge : 24 ans. loyauté : neutre. occupation : la rue pour scène, les compliments pour gagne-pain. artiste voué à rester dans l'ombre. situation : le coeur seul pour des nuits chaleureuses, l'esprit libre. résidence : chez son meilleur ami, à yesul-gu. jetons : 0 about :
in this place where i breathe
a flower that looks like you
is still with me, not withering.
ils ne sont plus des enfants et il y a bien longtemps que junha n’a plus entraîné son jeune frère dans ses conneries. le passé lui manque plus qu’il ne veut l’admettre et il aurait aimé que les choses soient différentes... il aurait aimé être plus fort, plus patient, plus digne d’être le fils de leurs parents – mais il en a été autrement. et pour ne pas forcer jin à choisir un camp, lui l’aîné, a fui ses responsabilités en se soustrayant de l’équation. les ryu ne devaient peut-être n’avoir qu’un fils et ce n’était pas lui. c’était peut-être mieux ainsi, pensait-il, mais il s’est gouré sur toute la ligne. son p’tit frère est la seule bonne chose qui lui soit arrivé dans cette putain de vie. ses rires lui ont manqué, ses blagues idiotes et ses excès de courage aussi ; tant de souvenirs qu’il ne peut oublier. et il regrette d’avoir tardé à lui reparler, erreur apprise à ses dépens lorsqu’ils se sont retrouvés. alors même si junha joue toujours un peu à cache-cache, il ne manque pas une occasion de voir le p’tit.
aller à la fête foraine avec ses amis lui a donné envie d’y retourner avec lui, comme avant. lorsqu’ils n’étaient encore que deux gosses innocents. les festivités pour le roi seront bientôt finies et avec elles, cet endroit envolé. il est arrivé le premier, debout à l’entrée pour ne pas s’perdre au milieu des autres. à l’entrée où deux vigiles le fouillent avant de le laisser passer, inoffensif. les parfums sucrés lui rappellent son enfance et dans un élan de nostalgie, il s’en va acheter une barbe à papa grand format. ils ont grandi depuis le temps et leur vie n’est plus si simple, plus si belle vu de l’intérieur.. et il est conscient de tout ça, mais il voudrait retrouver un peu de cette allégresse qu’ils montraient si souvent, avant. sauver les apparences.
il revient vers l’entrée et n’attend même pas cinq minutes avant que le plus jeune arrive enfin. plus jeune certes, mais aussi grand que lui et quelque part en lui, son ego crie à l’injustice. il le salue d’une tape sur l’épaule et d’un sourire teinté de malice. « alors gamin, tu t’es perdu ? » après quoi il lui tend un morceau de nuage sucré. « t’en veux ? c’est pour toi. » même si jin n’est plus un gosse, il restera à jamais son petit frère et ce, peu importe sa notoriété aux yeux du monde. d’ailleurs, il espère ne pas trop se faire remarquer ici… et il réalise que ce n’était peut-être pas le meilleur endroit pour passer inaperçu. tant pis. il s’éloigne de l’entrée pour s’aventurer dans les allées du parc aux côtés du plus jeune, quelque peu excité. « comment tu vas ? » en douceur pour bien commencer l’après-midi.
autrefois, junha représentant tout à ses mirettes ; vénérable aîné. cependant, tout les avait séparé. fatalité souillée ; ô destinée infectée. il s’était senti abandonné, délaissée — lorsque qu’il avait quitté leur nid douillet. il était un môme, à l’époque. il n’avait rien compris, il pensait être le soucis. parce qu’il était parti, junha. sans s’expliquer, sans s’épiloguer. il s’était envolé — délassant jin.
des questions, des interrogations — qui n’avaient jamais trouvé de réponse. longtemps, il avait malmené sa psyché. tentant d’élucider ce départ précipité.
sans succès.
dès lors, il s’était ravisé. s’il le désirait, junha reviendrait. parce que jin ne pouvait rien orchestrer, parce qu’il ne pouvait rien contrôler. son aîné était doté d’une liberté dont il s’était emparé ; provoquant un cœur brisé.
du passé. ainsi était-ce.
tout cela était oublié, enterré. parce que jin ne pouvait pas lui en vouloir. il l’aimait trop. il représentait tout à ses yeux, le seul sur qui il pouvait compter — le seul qui ne l’avait jamais utilisé. cela expliquait pourquoi il était empressée de retrouver son aîné. parce qu’il lui manquait, parce qu’il avait envie de le retrouver.
and the world never looked so bright.
fête foraine ; sereine.
il est en retard, le môme. on l’avait arrêté, on l’avait demandé. parce qu’il venait d’arriver, qu’il avait été repéré. au milieu de cette foule — ô houle. il s’était frayé un chemin, jusqu’à son frangin. il l’attendait, serin. une barbe-à-papa en main.
« — Alors gamin, tu t’es perdu ? — Non, j’ai été arrêté par des fans qui voulaient une photo. — T’en veux ? c’est pour toi. — Pour moi, alors que t’en as graillé la moitié ? Fais-toi plaisir ».
avait-il articulé en repoussant — d’une légère pression sur son poignet — la friandise vers son frère. il lui adresse un sourire. malgré tout, il s’empare d’une part.
« — Comment tu vas ? — Ça va ; lâcha-t-il simplement. Et toi, t’as de nouveaux trucs à me faire écouter ? ».
à deux, ils s’enfonçaient dans cette flopée excitée. des manèges, des attractions. des rires, des vociférations. comme au bon vieux temps ; pensa le gamin. quand ils n’étaient que tout les deux, face au monde — cosmos immonde.
« — Tu veux commencer par quoi ? demanda-t-il alors à son frère ».
Ryu Junha
im changkyun lorelei
Inscription : 30/05/2020 Messages : 194 citoyen
15 âge : 24 ans. loyauté : neutre. occupation : la rue pour scène, les compliments pour gagne-pain. artiste voué à rester dans l'ombre. situation : le coeur seul pour des nuits chaleureuses, l'esprit libre. résidence : chez son meilleur ami, à yesul-gu. jetons : 0 about :
in this place where i breathe
a flower that looks like you
is still with me, not withering.
il n’est qu’à peine inquiet du retard parce qu’il n’est pas souvent en avance non plus, et il a pensé trop tard aux inconvénients de ce lieu ouvert à tous. jin le lui confirme à son arrivée et il ne peut que se sentir désolé. pourtant une part de lui l’envie. « dur la notoriété. » lance-t-il avec humour avant de lui proposer un peu de sucre, que l’enfant rejette comme s’il avait passé l’âge d’être gâté, mais il ne s’en plaindra pas. il feint de reprendre la friandise quand jin lui vole une part, mais il la tend de nouveau sous son nez après ça pour l’ennuyer. sa question est esquivée pour rebondir sur sa propre personne, mais junha choisit de ne pas en faire cas tout de suite. il ne fait que dévisager son cadet avec préoccupation le temps d’un instant, la fierté dans son regard malgré le mutisme dont il fait part.
il se détache du gamin pour observer les autres et les stands animés, enthousiaste face à l’intérêt que porte son p’tit frère à ses chansons. « j’ai peut-être un ou deux trucs, ouais. si t’es sage, t’auras des extraits. » il ne lui offre qu’un sourire taquin en arrachant une énième part de nuage rose. il réfléchit à ce qu’ils pourraient faire, élimine les sensations fortes pour le moment et cherche plutôt le coin des arcades. « et si on allait se cacher dans le palais des miroirs ? » il désigne l’endroit à quelques allées d’ici, dans l’espoir qu’ils soient un peu plus tranquilles là-bas. sur le trajet, junha ne peut s’empêcher d’être soucieux envers le plus jeune et ce n’est peut-être que son côté protecteur avec lui, mais il veut lui décrocher de sincères sourires.
alors qu’il ne lui reste plus beaucoup de barbe à papa, il met le bâtonnet entre les mains de jin sans attendre son consentement. « tiens, je n’ai plus faim. » il peut désormais passer un bras autour de ses épaules et l'ennuyer avec cette nouvelle proximité. collant à souhait pour rattraper ses erreurs passées. il accélère le pas pour arriver plus vite, presque aussi excité qu’un gosse et lorsqu’ils arrivent devant le palais, qu’ils entrent enfin dans le labyrinthe après avoir payé leur place, junha tente de nouveau: « comment tu vas, vraiment ? et le boulot, toujours sur le même drama ? » même si le sujet n’a rien à voir avec ce qu’ils font, junha leur impose une petite compétition en se ruant vers les premiers obstacles. trop facile.
autrefois, il s’était fourvoyé. il ne désirait guère se remémorer cette fatalité, celle où son aîné s’était envolé. il avait été délaissé, mis sur le bas côté. oublié, ignoré — un brin négligé. pourtant, il n’avait posé aucune question ; aucune interrogation. il s’était laissé faire, vivant un réel enfer. parce qu’il ne savait que faire pour qu’on lui ramène son frère ; rendant leur mère amère.
l’abandon qui fait faux bond.
parce qu’il était revenu, junha. pour le plus grand plaisir de son cadet, qui l’aimait. ils s’étaient perdus de vue, bien qu’ils n’étaient pas inconnus. ils s’étaient aperçus lors de quelques entrevues.
« Bientôt, toi aussi tu seras célèbre. »
ces dires, il les pensait. à ses mirettes, son aîné était une vedette. il était né pour briller — pour illuminer. pour être célébré, pour être adulé. il était une étoile filante, foutrement montante. il désirait le voir prospérer, le voir monter au sommet.
parce qu’il était une sommité.
« Je suis toujours sage, je mérite que tu me fasses écouter. »
rictus taquin, il donna un léger coup à son frangin. il lui emboîtait le pas, naturellement. peu importe ce qu’ils orchestraient, il serait égayé. être avec junha, c’est tout ce qu’il désirait. l’entendre parler, l’écouter chanter. le voir rire, le voir sourire.
« Si tu veux, même si j’aurais préféré un tour de grand huit ou le train fantôme. »
opposés ; contradictoires.
à croire qu’ils n’avaient pas grandi côte à côte — foutoir.
le bâtonnet aux arômes sucrés se retrouva épris de son doigté, grognant légèrement. pourtant, il ne daigna guère rechigner. cela venait de son aîné, alors il l’acceptait — mangeant ce qu’il restait du met ; bâton qu’il finit par jeter une fois terminé.
« J’vais bien, vraiment. Enfin, je crois. Et oui, toujours le même drama. On tourne la saison deux ».
ses mirettes à l’affut, il s’aventure dans le palais des glaces. légende urbaine, rumeurs — il croit savoir que pour s’en sortir, il faut poser sa main contre une paroi et suivre cette dernière du début à la fin. il se pense malin, ce crétin [à croire à de telles fabulations].
désastreusement, le destin est joueur.
si le charnel de junha se libère du premier obstacle qui entrave sa route, ce n’est pas le cas de son cadet — qui s’étale en beauté.
« Merde, quel con ! »
Contenu sponsorisé
love my way
free spirit
Contenu sponsorisé
(( after the rain we're blooming )) ft. ryu jin
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum