et l’orage dehors, qui dégringole. symphonie. de notes éparses, aux gouttes d’argent qui explosent sur le sol. mélodie. qui résonne auprès de l’oreille attentive, et se gorge des sons. une cloche au loin. qui sonne les cinq coups de l’après-midi. et ce chant. le chant de la pluie qui pleure sur la ville.

wu shen, assis là sur une marche. les cheveux d’ange, les cheveux blonds collés à son visage. les fringues trempées. mais il est là. sans vouloir bouger. à regarder les nuages verser leurs larmes. il a les mains glacées. les lèvres un peu bleues et les dents qui claquent. on dirait un gamin, abandonné sur un coin du monde, qui attend avec patience le retour de ses parents ; il a l’air ailleurs. absent. et ne remarque même pas les autres quand ils passent sous leurs parapluies aux mille couleurs. le chinois s’est assis là. il ne sait plus quand. il ne sait même plus pourquoi. il allait peut-être quelque part avant ça, mais la fatigue et son effet lui ont fait oublier. il n’y a plus grand chose dans sa tête. juste quelques relents de pensée qui s’accrochent et font mouche le temps d’une seconde avant de disparaître au profit d’une autre. et ce bien être, comme s’il avait le corps dans du coton, un peu léger, un peu planant.

au milieu du flot continu des notes de pluie il y a une voix qui lui demande de se bouger, de s’en aller. il ne sait pas qui est le gars mais par respect, il s'excuse de déranger. il déambule dans les rues. il ne sait pas où il va. encore. mais quand il s’arrête une fois de plus c’est en râlant tout ce qu’il peut, au milieu d’une petite place où il passe parfois sans vraiment la voir, avant de pousser la porte de son immeuble ; il entre. ses chaussures trempées font du bruit. il ressemble à un chien de refuge. là, transi et la lèvre abîmée, il fait sans doute un peu pitié.

sauf qu’il n’y a personne dedans et le silence fait taire ses ronchonnements. ses pupilles, comme deux lunes noires sur son visage, passent et repassent sur ce qu’il voit. il grimpe les marches en manquant de mourir trois fois. à croire que ses pieds ont décidé de ne pas obéir, ils sont à la traîne et se prennent dans les escaliers. ça le fait râler encore une fois.

temps de latence.
puis il capte le problème.

ce con avait oublié le code. jia, t'es là ? dit-il en toquant à la porte. avant de se poser au sol en attendant une réponse de sa fiancée. lorsqu'il est dans cet état, il est dans un autre monde, son monde. il oublie tout, c'est dans ces moments comme celui-ci qu'il se met souvent à dessiner pour reconstruire tout ce qu'il voit.

bien que la saison estivale commençait doucement à battre son plein, aujourd'hui, le temps n'était pas spécialement au rendez-vous. il n'était pas rare qu'à cause des températures élevées, un orage ne vienne s'abattre sur la ville en fin de journée et c'était une aubaine pour la petite chinoise. le soleil avait tendance à taper à longueur de journée sur les baies vitrées de son appartement et, révisant assez souvent dans le bureau que shen lui avait aménagé, comme un futur bureau d'architecte, jia dégoulinait parfois comme une crème glacée en plein cagnard. elle adorait le bruit de la pluie qui tapotait sur les vitres doucement et ce grondement lointain qui se faisait de plus en plus sonore. c'était un temps sûrement à se prendre une boisson chaude, se coincer sous un plaid et regarder l'eau qui tombait du ciel.

cela devait faire déjà plus de trois heures que la demoiselle planchait sur un devoir, une rénovation et son bureau ne ressemblait plus vraiment à rien. maquette en carton au milieu de la pièce, colle liquide un peu partout, étalée sur des morceaux de journaux qui parlaient tous du roi tant aimé. voilà que des dizaines de tissus jonchés le sol et que des notes étaient écrites en chinois un peu partout. elle était une acharnée du travail et même si parfois elle faisait des pauses, elle passait le plus clair de son temps à bosser pour pouvoir rendre des travaux digne de ce nom. allongée sur le ventre et au sol, elle fabriquait des petits meubles pour les poser dans sa maquette et avait son téléphone ouvert à côté d'elle. si une petite mouche se posait sur son téléphone, elle aurait vu une conversation active avec un certain junha mais elle finit par se faire interrompre par un bruit sourd contre la porte d'entrée. intriguée, elle se demandait qui pourrait bien venir la déranger en pensant peut-être que son amant était venu lui rendre visite en cachette. que neni, et elle allait rapidement se rendre compte du contraire.

la poignée qui s'abaisse, elle finit par ouvrir d'un bâillement la porte avant de remarquer un wu shen complètement trempé de la tête aux pieds avant de lui ouvrir complètement. « ça fait longtemps que t'es enfermé dehors ? » étrange, habituellement, il entrait comme bon le semblait dans l'appartement et aujourd'hui, il avait l'air dans un autre monde, voire même dans une autre galaxie. claquement de porte et son du verrou qui se ferme électroniquement, jia s'avance vers le garçon avant de l'attraper par le poignet. « tu veux que je t'allume le chauffage de la salle de bain pour te réchauffer ? ou peut-être que tu préfères un bon bain chaud ? » parce que même si eux deux, c'était pas vraiment l'amour fou, du moins... pas pour jia, elle se souciait quand même du bien être de son fiancé.

ils s’éparpillent. les souvenirs. éclatent. et disparaissent. comme une fumée dont il ne peut se saisir, ils passent à travers son esprit. s’enfuient. dans ses pensées, il n’a jamais compris d’où venait tout ce qu’il ressentait. est-ce dû à la dernière exploration urbaine qu’il a visitée avec ses amis ? pourtant, il s’était renseigné avant d’entrer dans ce bâtiment abandonné. croyant qu’il y a un monde pour les personnes décédées, il était dans l’obligation de faire des recherches pour éviter de toucher ou de dégrader ce lieu de paix. il a froid. il a faim. le ventre creux comme le tronc pourri d’un arbre.

un bruit retenti.
une grimace.
il sursaute.

la poignée de la porte de son domicile qui s'abaisse, il sourit légèrement dès qu’il voit le visage de sa fiancée. trempée de la tête aux pieds, son cerveau est parti en vacances, il va revenir quand Shen sera sec et quand il aura le ventre rempli. je ne sais pas combien de temps je suis resté dehors, je ne sais plus. dit-il assez confus, il rentre chez lui lorsqu’elle lui laissa un petit passage pour pouvoir entrer à l’intérieur de l’appartement. il se laisse prendre par le poignet et écoute la question que venait de lui faire sa bien-aimée. je vais opter pour un bain chaud. il ressent ce besoin de se laver, il a l’impression d’être crade à cause de cet orage qui avait décidé d’éclater juste au-dessus de son crâne. le prince et son humeur massacrante, allait pouvoir enfin se reposer et prendre soin de lui.

sur le moment, il n’a pas réfléchi, elle aurait pu être avec quelqu’un chez eux. sachant que les deux profitent de leur jeunesse avant de se marier, il a compris qu’il a dû faire une gaffe en venant jusque chez lui. je suis désolé, mais je ne t’ai pas demandé si tu étais avec quelqu’un. il se déshabille et rentre dans le bain bien chaud une fois qu’elle avait fini de couler. il regarde la jeune femme et lui fait un grand sourire, elle se montre si douce avec lui alors qu’elle n’est pas dans l’obligation de le faire. veux-tu me rejoindre ? demanda-t-il en lui tendant la main. il espère passer un petit moment avec elle. agir comme un couple normal pour une fois, ça ne peut pas faire de mal.

le déluge commençait à s'abattre sur la ville, le son de la pluie tapait comme de petits grelons contre les fenêtres de l'appartement et la fraicheur se faisait de plus en plus ressentir alors qu'un frisson prit de court la demoiselle, lui traversant l'échine de part en part. après avoir fermé la porte derrière le garçon et lui avoir proposé de prendre un bain, elle avait fait un détour dans le salle d'eau pour récuprer une serviette éponge avant de revenir vers le jeune garçon. « non t'inquiètes pas, il n'y a personne. » avoua-t-elle dans une petite moue tout en lui tendant le bout de tissu pour qu'il s'essuie un peu le crâne et éviter qu'il chope un bon gros rhume bien qu'il était sûrement déjà trop tard pour simplement prévenir d'une quelconque maladie à venir. junha n'était pas là et dans un sens, c'était pas plus mal puisque la chinoise serait plutôt mal à l'aise de savoir que son fiancé et son amant ne se croise dans le même logement. junha venait vivre ici dans un sens, c'était un peu sa deuxième maison et il pouvait dormir avec jia lin quand wu shen n'était pas là.

la brunette avait finit par diriger son fiancé jusque la salle de bain, se mettant accroupit pour venir allumer les robinets et tester la température du revers de sa main. l'eau qui coulait faisait un vacarne tel qu'elle ne pouvait pas spécialement entendre le garçon si il avait eut la bonne idée de parler. elle se saisit de quelques produits qui trainait sur le bord de la baignoire avant d'en verser dans le bain. des produits mousseux et qui sentaient bons. jia arrêta l'eau quand elle jugea qu'elle était à un niveau suffisant avant de se relever et se frotter les mains. elle fut surprise de croiser le garçon totalement nu et le laissa entrer dans le bain. elle allait le laisser seul, le laisser profiter d'un moment de tranquillité mais shen avait ouvert la bouche et après un déglutit, elle finit par se retourner et baisser les yeux vers la main qu'il lui tendait. son regard de petit épagneul la faisait totalement craquer et même si sa réponse penchait vers le négatif de prime abord, un petit soupir et la voilà à hocher positivement la tête.

de là, dès que ses habits fut retirés, elle les avaient simplement posés sur le petit tabouret en bois qui trônait à côté de la baignoire, son bras contre sa poitrine pour cacher quelques marques encore jaunâtres laissé par un autre garçon, elle enjambait le rebord avant de s'asseoir en face de lui, tendant les jambes autour du garçon. quelque peu mal à l'aise, elle baissait le regard vers la mousse blanche, jouant de son autre main avec cette dernière ne sachant trop quoi dire.

habituellement, il est avec ses potes en train de visiter des bâtiments abandonnés et/ou à enquêter sur d'éventuels fantômes qui hanteraient ces lieux avec ses meilleurs potes... puis parfois, il est souvent dans le lit d'une jolie jeune femme parce qu'il aime s'amuser avec celles qui ne sera jamais avec lui. c'est pour ça que jia ne le voit pas trop débarquer à l'improviste. il est sincèrement désolé de venir maintenant surtout si elle avait invité quelqu'un à la maison, mais elle lui a confirmé qu'il n'y avait personne.

il a l'air d'être complètement abattu, vider de son énergie, il est dans son bain, regardant si sa merveilleuse fiancée allait le rejoindre ou non, elle n'est pas obligée de venir avec lui, mais il voulait au moins passer du temps avec elle, ça sera le moment positif de sa petite journée. d'avoir fait des recherches sur le bâtiments qu'il a visité avec ses amis, il croit être le seul à être ressorti complètement mal en point, il a l'impression qu'un bout de son âme est restée là-bas... peut-être que quelqu'un lui demande son aide pour rejoindre l'au-delà.

pas un bruit, ni un mot lorsqu’elle se décide à le rejoindre dans le bain. il se demande vraiment s’il avait fait quelque chose de mal pour qu’elle ne se montre pas bavarde. peut-être le malaise de prendre son bain avec lui. shen la regarder jouer avec la mousse, il laisse ce silence transpercer tout l’appartement, ça pouvait leur faire du bien d’avoir un peu de calme.

il sourit.
il est fier d’avoir jia pour future femme, elle est si belle, si douce, il ferait n’importe quoi pour la protéger. les deux s’amusent de leurs côtés, profitant de leur jeunesse mais lui, il commence à s’accrocher à elle. quand il voit une autre, il pense à elle.

il ne peut pas se cacher.
ce qu’il ressent pour elle à l’intérieur, commence à le trotter dans la tête. il sait qu’il a des sentiments pour elle mais ça commence à s’amplifier de plus en plus. il se penche vers elle et l’embrasse doucement avant de se remettre à sa place initiale. une envie soudaine. « tu as fait quoi de ta journée ? » demanda-t-il en venant caresser la mousse qu’il y a dans le bain.

Le regard toujours fixé sur la mousse du bain, la belle Jia venait à laisser ses doigts délicatement éclater les petites bulles tandis qu’elle tapotait sur cette dernière dans un mouvement qui se voulait sans doute relaxant. Venir prendre un bain avec son fiancé, la semi-coréenne n’y avait même pas pensé mais, elle savait que Shen serait son futur époux et père de ses enfants alors elle avait accepté mais pas spécialement avec réelle envie. Le silence qui s’installait entre eux était plus que pesant. Trop pesant, ça en devenait presque étouffant et la petite se demandait comment elle ferrait quand ils devront passer à la vitesse supérieure. Du moins… la mariage, parce que le faire ensembles, ça ça avait déjà été fait. Quelques vagues venaient à se former dans la baignoire alors que Shen se mouvait en direction de la brunette et Jia releva la tête pour finir par se retrouver, lèvres contre lèvres avec lui. Un léger déglutit fit bouger son oesophage de quelques millimètres avant qu’elle ne passe la pointe de sa langue contre sa joue alors qu’un sourire finit enfin par lui fendre les commissures. Petit sourire mais sourire tout de même.

Doucement la demoiselle sortit un bras de l’eau avant de le poser contre le rebord de la baignoire, reposant sa joue dans le creux de sa main, le regard désormais fixé sur l’homme qui partagerait ses jours et ses nuits à tout jamais. « pas grand chose en réalité. » commença-t-elle avant que sa deuxième main ne se glisse sous l’eau pour attraper celle du garçon dans un geste qui se voulait délicat, de ce qu’elle n’avait pas spécialement l’habitude de lui donner. « j’étais dans le bureau en train d’essayer de faire une maquette pour un projet scolaire. » avoua-t-elle bien qu’elle se cachait de toute conversation textuelle avec son amant qui avait surtout pour but de prévoir une nuit en sa compagnie. « Et toi ? » finit-elle par lui demander, curieuse néanmoins de savoir. Elle, elle n’était pas du tout tourné vers tout ces trucs paranormaux qu’il affectionnait et d’ailleurs n’y croyait pas trop même si elle se dit parfois qu’elle doit avoir un ange gardien quelque part pour être encore en vie après une greffe du coeur aussi lourde et à un âge aussi jeune.

l’atmosphère est assez bizarre lorsqu’ils partagent des moments comme celui-ci. ils avaient beau couché ensemble, c’est bien la première fois qu’ils prennent un bain tous les deux. il se doit de conquérir le cœur de sa princesse et la mettre à l’aise est une première chose essentielle pour le bon fonctionnement de leur futur vie de couple. il est satisfait de voir son sourire s’afficher après le baiser qui lui a fait. c’était une initiative que Shen allait devoir prendre un peu plus souvent, il se doit d’agir en tant qu’homme avec elle et pas comme avec les autres qu’il avait pour habitude de côtoyer. il se doit d’être au petit soin avec Jia Lin.

il est intéressé sur ce qu’elle pouvait faire durant ces journées, sauf quand elle a vu d’autres personnes puisque ça ne regarde qu’elle. mais quand elle fait ses cours, quand elle bosse, ça l’intéresse. il est curieux de ce qu’elle pouvait bien faire. il relève la tête et se sent apaiser lorsqu’il sent la main de fiancée venir attraper la sienne. il sourit et avec son pouce, il vient caresser doucement la sienne. « une maquette ? une maquette de quoi ? » ses journées n’avaient rien avoir avec les siennes. lui, il traînait souvent dehors dans des lieux inimaginables et dieu sait que si son père l’apprenait, il risquait de se faire passer un savon.

Shen quand il travaillait sur ses cours, on ne l'entendait plus mais quand il était dehors c'était pour enquêter sur des choses que peu de personnes croyaient ou alors pour travailler dans le konbini qui l'avait embauché. il voulait montrer à son paternel qu'il n'était pas un feignant comme beaucoup pourrait croire. « je n'ai rien fait d'intéressant... j'ai visité un lieu abandonné récemment, mais je suis troublé depuis que j'ai été là-bas. » il sait que ce n'est pas quelque chose qui pourrait l'intéresser alors il l'a fait se lever pour qu'elle vienne se mettre contre lui. « est-ce que tu es mieux là ? » il vient alors masser délicatement le dos de la princesse... elle a la peau si douce qu'il a peur de l'abîmer lorsqu'il passe ses mains dessus.

le bout de sa langue qui vient à humecter ses lippes d'un petit geste avant qu'elle ne les mordille, Jia finit par laisser un soupir s'échapper de ses narines avant de saisir la main du garçon sous l'eau. elle lui offrait un petit sourire, chose qu'elle ne faisait pas énormément avec lui, qu'elle avait surtout l'habitude de faire avec Junha et même en public tant qu'ils étaient dans un quartier où personne ne la connaissait. elle venait à hausser doucement les épaules alors qu'il lui demandait sur quoi elle travaillait avant de se redresser quelque peu. « une rénovation d'un café en centre ville qui à sollicité notre classe pour choisir un projet dans deux semaines. le train-train habituel quoi.» dit-elle alors qu'elle finit par lui demander comment s'était passé sa journée à lui. Jia ne croyait pas à toutes ces histoires de fantômes, elle était la fille la plus septique et la plus trouillarde qui puisse exister mais elle était tout de même curieuse de savoir ce qu'il avait pût ressentir lors de sa visite. disons plutôt que la chinoise est attiré par ce dont elle a peur.

« tu te sens... troublé ? par rapport à quoi ? » qu'elle lui demandait, un sourcil se levant en un arc parfait ne sachant pas trop quoi penser de tout cela. il était peut-être juste fatigué et il avait du mal à distinguer le vrai du faux. mais pas le temps qu'il lui réponde qu'elle avait finit par se lever à sa demande, pivotant sur elle-même avant de se rasseoir, genoux contre la poitrine et tête contre les jointures. « hmm... oui ça va. » Jia fermait les yeux, pour profiter un peu de ces quelques moments de paix avant de lui redemander une nouvelle fois pourquoi il se sentait mal. « tu crois que t'as genre, croisé un esprit malfaisant ou un truc du genre là-bas pour te sentir aussi bizarre ? » elle ouvrit un petit peu l’œil avant de pivoter sa tête. il s'intéressait à ce qu'elle faisait alors pourquoi pas l'inverse ?

il est resté sur les fesses quand elle lui a expliqué que sa maquette consiste à faire une rénovation d'un café en centre-ville. un « wow » est sorti de sa bouche lorsqu'elle avait fini de parler de son projet scolaire. il a toujours été impressionné par les études en design intérieur de sa fiancée, c'est quelque chose qu'il n'aurait pas pu faire dans sa vie, malgré le fait qu'il soit fort en dessin mais ce n'est pas la même chose. ce qu'elle fait est plus compliquée que ce qu'il pouvait faire en dehors de ses études et de son petit travail. un jour, Shen demandera à Jia Lin de lui faire des rénovations quand il ouvrira des complexes pour les arts martiaux. c'est un avantage d'avoir une future femme qui ait des connaissances dans ce milieu.

avant qu’il ne l’aide à se lever pour qu’elle vienne contre lui, elle lui demanda pourquoi il se sent troublé. « je ne sais pas, c’est bizarre comme sensation… » avait-il dit. c’est quelque chose qu’il aimerait oublié, il ne veut plus ressentir ça. d’ailleurs, il se demande comment se sortent sorte ses amis de leur côté. il sourit tendrement quand elle lui affirme qu’elle est bien contre lui. pour la première fois, ils profitent d’un moment en couple, je pense que les parents seraient ravis d’apprendre ça même s’ils sont déjà heureux de savoir qu’ils allaient se marier. et quant à lui, il est heureux de pouvoir sentir sa peau autrement que dans leur lit, on peut dire que les initiatives qu’il a pu faire, commencent à les rapprocher un peu. « si j’ai croisé un esprit malfaisant ou un autre truc ? je ne sais pas Jia… mais je n’étais pas bien là-bas. » peut-être qu’il allait y retourner enquêter, mais pour l’instant il préfère visiter d’autres endroits. ce lieu peut attendre un petit peu. ce n’est pas une question de peur, mais il préfère rassembler toutes les affaires dont ils vont avoir besoin.

même s’il sait que Jia Lin ne croit pas à tout ça, il était content de voir qu’elle s’intéressait à son état et à ce qu’il pouvait faire là-bas. il n’aurait jamais pensé parler de cela avec elle un jour. « peut-être qu’un jour on pourrait t’emmener dans un endroit ? seulement pour visiter. » lui faire découvrir l’exploration urbaine est une bonne idée puis elle pourra se faire prendre en photo dans de magnifiques pièces. même si les bâtiments sont dans un mauvais état, il y a toujours une beauté qui s’échappe d’une ou de plusieurs pièces. « puis toi, tu pourrais m’apprendre à faire une maquette ? » demanda-t-il en souriant posant légèrement ses lèvres sur le cou de la jeune femme pour lui faire un petit baisé.