la même rengaine mais avec une sonorité différente.
son corps est soudainement flasque et lourd.
lui qui n’a jamais eu de mal à supporter l’alcool, il se sent bizarrement étourdie.
les drogues, il n’en prend jamais. bien que parfois on lui en propose, ou on lui offre carrément, il s’est toujours refuser à ce genre d’addiction. il se souvient de sa mère, pourtant absente, pourtant fantomatique lui dire un jour : si tu y touches, alors tu ne voudras plus rien d’autre dans ta vie. et il n’avait pas envie d’une vie comme ça, qui avait envie de courir après une chose aussi futile pour le reste de ses jours? il lache son verre, avant de s’effondrer dans les escaliers. tête la première, contre la porte de leur salle. « Sang… » j’ai été droguer ? il aimerais le dire, mais sa langue est pâteuse et sa tête est si lourde qu’il ne peut plus la porter.

cette soirée n’avait rien de spéciale, eux, comme toujours, mais rien que sang et ren pour une fois. anna n’étant pas dispo, juri papillonnant à droite à gauche et saem encore vexer que l’univers ne tourne pas autour de lui. sans quémander plus longtemps, ren avait alors invité sang, et ils avaient passer la soirée entouré d’habituer de ce bar dont il connais chaque recoin par coeur. c’est ici qu’ils ont perfore la première fois, qu’ils performent toujours, ils connaissent le barman et les serveuses qui ne tiennent jamais plus de trois mois. leur boissons favorite, l’odeur du bois quand les gens transpire, le bruit que les pas font quand tout le monde se met à danser leur chanson.

rien ici n’était étranger et pourtant, il se sent étrange.
il avait pourtant pris la même bière, parler aux mêmes filles, jouer un peu de son coter charmant avant de rire bêtement en unissons avec le reste du groupe. et puis, son crâne été devenue lourd, ses bras aussi, et maintenant, le voilà, allonger par terre, agonisant, alors que le monde continuer à tourner autour de lui.

sang sauve moi.
je t’en supplie.
ne me laisse pas mourir dans un jean trop serrer.

la musique bat trop fort contre ses tempes et sang a l'esprit ailleurs, embué par un alcool à peine dilué. la soirée ne fait que commencer. le bar est blindé, comme à l'accoutumée.
il y a bien ses pensées qui dérivent...
son œil qui s'attarde sur ren à ses côtés.
à avancer dans les escaliers, et bientôt il tombe et le verre se brise au sol et sang est trop embué par l'alcool pour réellement réagir. un temps.
un instant.
une seconde de trop.
avant qu'il ne se baisse pour attraper le bras du garçon et le passer autour de son épaule. « tiens bon, j'vais t'sortir de là. » il est pourtant pas très serviable, le gamin, pas très agréable, et probablement qu'c'est pour ça qu'on le laisse passer à travers la foule, qui se fend en deux, comme s'il était moïse face à la mer. ses pas sont rapides quand il passe derrière le bar dont il est si habitué, qu'il tente de maintenir ren tout en cherchant frénétiquement un verre qu'il remplit d'eau comme il peut. faut dire qu'il pèse un peu, le ren.
et il y a la barmaid qui l'engueule. qui lui dit de dégager, qu'il a rien à faire de c'côté ; mais il la fait taire d'un regard, il l'entend vaguement hoqueter de rage avant qu'elle ne quitte totalement ses pensées : ren est en danger. « aller, aide moi : bois. » et il porte le verre à ses lèvres, il se fait attentionné, l'aide autant qu'il le peut. parce que le groupe c'est sa famille et qu'il est hors de question qu'il arrive quoique ce soit à sa famille.

à nouveau, son esprit dérive ; qu'est-ce qu'il a prit, déjà ? une bière, il croit. ouais, bon, c'est pas une bière qui lui aura fait ça. sourcils qui se froncent, il réfléchit, il remplit à nouveau le verre, cette fois, le vide sur la tête de ren, qu'il tient toujours maladroitement pour n'pas qu'il s'écroule à nouveau. « qui c'est qui t'a payé ton verre, ren ? c'est important, faut qu'tu t'en rappelles. »

si seulement il savait, qui lui avait fait ça.
qui lui voulait du mal.
il été persuader que le monde entier lui voulait du mal, et que ce n’était qu’un retour des choses. on a essayer de le tuer à coup de mauvaise nouvelle tellement de fois, que peut être que le destin avait envie de tentez quelques choses de plus concret, cette fois-ci. il s’invente madame irma, et se dit que peut être une ex jalouse serait venue ici, sachant très bien ou le retrouver et avec qui. et il aime se dire que peut être que c’était la fin qu’il mérite, après tout, il trainer si souvent entre ces quatre murs qu’ils méritent de voir sa fin ? stupide ren.

les bras de sang le saisisse et il se laisse porter. tant bien que de mal, il essaie de faire marcher ses jambes mais la douleur est déjà présente et il ne les sent déjà plus. comme le teste du réveil, pour savoir si tu es bien réveiller, tu sert très fort le poing et si il est encore ramolli, alors tu es bon pour encore dix minutes de sommeil. ren dort encore, c’est sure. « laisse… » tomber ? oui, laisse tomber, y a surement mieux derrière la lumière blanche, là bas, les choses sont peut être plus belle.

mais sang reste sang et il essaie encore. ren devrait le remercier, mais il est trop occuper à toucher les étoiles; et pourtant il essaie de redescendre, mais ses membres se détache un par un, jusqu’à ce qu’il laisse sa tête aller en arrière. « tomber.. » finit-il par baratiner avec beaucoup de mal. « vomit? » les mains de ren saisisse les épaules de sang et laisse son crâne tomber contre son épaule. il se souvient plus de quel barman la servit, mais une chose est sure : si il le chope, il lui casse la gueule.