le coeur qui tambourine à vive allure. quel idée.
quel idée stupide.
quel idée sensationnelle.
encore un acteur ? encore un qui joue à un jeu ?
étrange, ren ne se sent pas en danger, pour une fois, il a juste le coeur léger.

un fin sourire sur ses lèvres quand son épave s’arrête sur le parking, la résidence est tellement grande qu’il à l’impression d’entrée dans un décors de film. et il n’a aucune idée de ce qu’il fait, et de ce qu’il va faire. il est juste animé par l’envie de voir ce beau garçon, son rire si gigantesque qui prend de l’espace, et ses yeux pétillants. ses souvenirs son flou, mais reste indélébile. après tout, il se devait de garder un oeil sur Jin, et pourtant ce soir là, toutes son attentions été sur sa co-star, Daeryong. une énergie si forte que Ren ne pouvait pas s’en détacher. peut être ses grandes mains, ses grandes épaules, sa voix rauque, ses yeux qui regarde partout et nul part à la fois, et sa manière si non-chalante mais si séduisante de faire tourner la paille dans son verre, tout en secouant positivement la tête pour assimilé les bêtises que Ren raconter.

qu’est-ce qu’il lui a dit de si passionnant pour que ça mérite un hochement de tête ? je fais partie d’un groupe, je fais de la guitare dans ce groupe, je sais aussi faire du piano. et le truc drole dans le piano c’est que ça fait toujours son effet. et un rire, et un sourire. et cette même bulle qui gonfle autour de leur deux personnes. je ne suis pas interessant, avait-il envie de rajouter, ne me regarde pas comme ça, je ne suis pas interessant. j’ai louer mon costard, mes chaussures sont trop petites et le gel ne retiens même pas toutes ma chevelure. je ne suis pas interessant.
mais ses yeux perçant, saphir le pénètre de tout son être.
et pendant un quart de seconde, il s’est sentit : important.

pas assurer dans ses chaussures de travail, et vêtement qu’il réajuste dans l’ascenseur. il se sentait plus comme un livreur deliveroo qu’un réel invité, et pourtant, il été bien là. « Bonsoir. » il lève le sac mcdo au dessus de sa tête. « vous avez commandez des nuggets? » et un fin sourire sur ses lèvres alors qu’il découvre l’appartement. « tu sais quoi ? si on se marie, j’aurais même pas à changer de nom de famille. »
stupide ren, il va penser que tu veux l’épouser pour ensuite le tuer et ensuite récupéré tout son argent.

fin de soirée ennuyeuse égayée par le message inattendu. la journée avait été longue, ses activités en arrêt temporaire le temps que son épaule se remette de sa blessure renouvelée. et son temps était partagé entre se détester d'être si maladroit et se plaindre de s'ennuyer autant. rappel douloureux que tout le monde n'est pas à sa disposition tout le temps, ses amis beaucoup trop occupés avec leurs propres vies pour venir se préoccuper de la sienne alors qu'elle est en arrêt.

mais ren, lui, ne l'a pas oublié.

lui non plus, comment pourrait-il ? des bellâtres, il en croise par centaines. les noeuds papillons droits et l'image aussi polie que leurs chaussures hors de prix. rarement aussi réels que ren, nouveau visage loin de l'artificiel. sa mémoire lui fait souvent faute, terrible difficulté à retenir les faciès et les noms qui s'y rattachent — mais pas cette fois. l'esprit accroché aux anecdotes maladroitement racontées, comme s'il s'en nourrissait. obsédé par cette sensation enivrante de pouvoir ignorer les jugements et se laisser aller auprès cet inconnu total comme s'il le connaissait depuis des années.

alors quand la sonnerie retentit, il ne prend la peine de vérifier son reflet dans le miroir que par instinct. c'est en pyjama qu'il lui ouvre la porte, peu soucieux de son apparence auprès de lui. (une voix lui souffle que ren, lui, il sait voir au-delà de ça. et l'autre plus assurée lui répète qu'il n'a besoin d'aucun effort pour épater, de toute façon.) « oui, mais on m'a pas prévenu que j'aurais un livreur beau gosse en bonus. » sourire éblouissant et les mots s'écoulent de ses lippes courbées sans la moindre pensée, comme une seconde nature. il l'accueille à peine à l'intérieur que son rire s'élève, son être déjà réjoui par la présence de l'autre. « sérieux ? je pensais exactement la même chose ! » survolté de partager les mêmes idées stupides comme un enfant dont le rêve de devenir télépathe semble se concrétiser. « surtout fais comme chez toi, le four est juste là. » daeryong prend soin de le laisser s'en occuper, lui ne s'en approche quasi jamais par peur de causer un désastre qui dévasterait l'immeuble entier. la tâche léguée à son invité, il s'occupe de celle plus facile de fournir les boissons et sa tête disparaît sans attente au fond de son frigo bien stocké. « je te sers quoi ? du soju ? »

loin de son costard, porter ce soir là.
de ses cheveux coller en arrière.
de son make up fais rapidement d’après un tin tok d’une japonaise plus jeune que lui.
de son air faussement riche et jeune, alors que ses chaussettes se faisait la mal dans ses chaussures. il est loin d’être à la hauteur pour ce genre de personne, Ren. Sa voiture rouler à peine si on ne l’encourager pas, et le voilà sous ce sol lisse et propre, cette tour immense qui le surplombe et ce jeune homme encore plus grand que la tour, elle même.

Il avale sa salive avec difficulté mais laisse le naturel le porter, il se dit, Ren, que si il l’avait marquer une première fois alors la deuxième fois ne devrait pas être difficile. et malgré son mal être il laisse son corps s’exprimer, ses mots sortir et son sourire au coin qui accompagne sa plaisanterie. il ne fut que joie quand son partenaire répond positivement à sa débilité, se sent presque écouter. Ah, tu pensait à moi, toi aussi ? avait-il envie de dire, mais il se retourne en même temps que son doigt qui pointe la cuisine et avec une certaine timidité y pénètre. « Ce sera plus rapide à la mairie. » dit-il tout de même dans un rire. Maladroit, il se concentre pour chercher de quoi poser les nuggets et allumer le four. « J’ai peur de tout foutre en feu. » est-ce qu’il parlait uniquement du four ? à voir. il lui adresse quand même un sourire au coin pour lui faire comprendre.

à sa question, il fait oui de la tête. un soju, parfait, de quoi se détendre la gorge bien tremper. il laisse les nuggets à 10 min, pas plus. et tourne de nouveau vers son interlocuteur. sous la pénombre de la fête, et l’alcool dans son sang il n’avait pas remarquer qu’il été aussi grand, aussi élancer, aussi musclé. un vrai mannequin, du haut de son crâne au détail de son corps. avait-il jamais vu d’aussi jolie main ? un aussi jolie cou? d’aussi jolie épaule ? « C’était ma première soirée classe, la dernière fois. Je devais avoir fière allure avec ma chemise et mon costard. j’ai fait des efforts aujourd’hui, j’espère que ça te plait tout autant. quand on sera dans l’eau, je pourrais plaquer mes cheveux comme la dernière fois. » un rire léger, pour un garçon tout aussi léger. ses doigts joue nerveusement avec un torchon, c’était étrange, il avait l’impression de le connaitre depuis des années, comme un ami perdu dans la fouler. il avait envie de lui demander comment aller sa mère, si sa dernière audition s’est bien passer, si il rêve encore de ce même cauchemar depuis qu’il avait 7 ans. « Et donc, tu habites tout seul ? Dans ce château immense? Tu te sent pas trop seul ? »

les paroles glissent naturellement hors de ses lèvres, les gestes légers et irréfléchis. facilité à agir habituelle mais trop souvent suivie par les regrets — peut-être qu'il n'aurait pas du faire ceci, dire cela, parler aussi fort, être aussi lui. les questions qui lui trottent en tête après chaque rencontre, quand il a fini de faire le toutou surjoué et se laisser emporter par l'enthousiasme du moment. rarement avec ses proches, pas avec ren. quelque part au fond, il le considère déjà comme son ami, même s'ils ne se sont vus qu'une seule fois. et il rit bêtement à ses paroles, l'accueille chez lui comme s'il en avait l'habitude, comme si ces quatres murs les ont déjà vus se confier des centaines de fois.

« oh, c'est pas grave. been there, done that, le détecteur de fumée marche super bien, tu verras. » témoignage d'un gars qui s'est déjà vu arroser par le système anti-incendie de son loft en tentant de prouver à sa manager qu'il est capable se faire à manger tout seul. il n'a pas répété la connerie depuis et la laisse maintenant s'en occuper, même si elle est à peine plus douée que lui. « c'était pas la peine de faire un effort ! des fois j'aimerais tellement y aller comme ça. » stéréotype parfait de la superstar qui veut se défaire des contraintes de son statut et se laisser aller, quand bien même il adore faire le beau gosse. « t'es déjà parfait comme ça, de toute façon. » et son index tapote le bout du nez de ren sans même y penser, le sourire rayonnant de sincérité alors qu'il décapsule les bouteilles et manque de s'ouvrir le pouce en s'y prenant.

il s'adosse contre le comptoir, incapable d'attendre que les nuggets soient prêts pour déguster le soju. « si, un peu, des fois. » l'aveu passe plus facilement avec un petit rire et une nouvelle gorgée. « mais j'ai beaucoup de travail et je sors autant que je peux, donc je reste pas tant que ça à la maison ! » hypersociable, incapable de tolérer la solitude sans se sentir délaissé, indésirable. parfois, même quand les gens l'entourent la sensation demeure. mais aujourd'hui, en cet instant, elle est aux absents ; et son regard s'ancre dans celui de ren, peut-être un peu trop longtemps, luisant d'un éclat reconnaissant. ses yeux qui brillent aussi intensément que son cœur bat. « tu veux manger les nuggets dans la piscine ou à table comme une personne normale ? » demande-t-il les sourcils froncés avec confusion, toujours incertain de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas.

le sourire aux lèvres quand son doigt touche son nez.
geste pourtant anodin, mais qui fait bondir le coeur du bleuté.
ses jambes flanches presque et il se laisse tomber sur un siège, quand les nuggets sont sortie.
histoire de boire également une gorge de cette bière fruité.

ses yeux se baladent dans la pièce, lui aussi il se sentirai bien seul ici. il se sentait déjà assez seul chez lui, mais quand tout est fait de marbre et de pierre, ça semblait encore plus vide. « c’est beaucoup trop grand pour un seul homme. » et il aurais voulu lui dire que lui il avait pris un appartement mal isolé, qu’il entendait les bruits de pas de sa voisine, et les cris de ses autres voisins. que tout été si petit qu’il avait l’impression de vivre avec eux. et que eux le détesté surement parce qu’il jouer toujours de la basse à trois heures du matin. d’ailleurs, il ne compose sa musique qu’au piano et qu’à la guitare normale, et il s’étonne toujours du résultat quand il pose le guitare électrique et la batterie dessus. c’était comme emballer son propre cadeau, et se rendre compte qu’au final il été mieux que ce qu’on avait emballer. (parce que ça nous surprend, ou juste parce que c’est encore mieux.)

mais il ne dit rien; il lui rend son sourire et il se perd dans ses yeux. ren se redresse pour pousser l’assiette contre Ryong, et se positionner devant lui. ses mains sont poser sur ses deux cuisses et il les remontes doucement jusqu’à sa mâchoire. il glisse son index le long de celle-ci avant d’arrêter sa main sur sa joue. « Tout ce que tu voudras. » dit-il dans ce même sourire radieux. comme si leur deux âmes été lié par cette soirée étrange, comme si Ryong avait ouvert la possibilité qu’ils soient en réalité la même personne. comme si ren avait l’impression de tout savoir de lui, alors qu’il ne savait rien.

« mais j’avoue que j’ai un peu chaud. »
un rire nerveux, quand il se rend compte que la proximité a été un peu brutale. il recule de deux pas et fini sa bière en un trait. il s’essuie ensuite la bouche avec sa manche et se retourne de nouveau regard vers la grande salle. « Allons nous baignez? » et il se redresse de nouveau, petit être qui semble s’avoir exactement ou ça se trouve. il retire son haut dans le salon et le pose délicatement sur le canapé, plié, se retourne ensuite vers le jeune homme pour demander : « c’est par où en fait? » se sentant un peu stupide, un peu crétin.

le regard de ren se perd dans la pièce et le sien ne réussit pas à le quitter, attendri de le voir si émerveillé du lieu où il habite. attendri par lui tout court. « ouais, beaucoup trop. » haussement d'épaules. s'il avait plus de temps libre à passer à la maison, il aurait sûrement préféré rester chez ses parents. mais avoir son espace à lui seul a ses avantages et il y passe juste assez de temps pour que les quatre murs ne se mettent pas à se refermer sur lui.  

à la place, c'est ren qui comble la distance et daeryong le laisse faire, curieux de ce qu'il fera, des sensations qui s'emparent de lui au contact de ses paumes avec ses cuisses. un frisson parcourt son échine et son corps entier tel un millier de douces caresses s'échouant sur son épiderme et son sourire reflète le sien, sa joue confortablement calée au creux de sa paume comme si celle-ci avait été conçue pour l'étreindre. « t'es mignon, » qu'il murmure avec candeur, seuls mots qui lui viennent en esprit alors que le battant s'affole. l'innocence au bord des lippes malgré le sentiment tout autre qui remue au fond de ses entrailles.

il pourrait l'embrasser là, maintenant, sans y réfléchir, l'impression que ren serait tout aussi ravi du contact que lui. mais il s'éloigne avant qu'il n'en ait l'occasion et daeryong ne peut que rire à ses mots, le coeur empli d'affection envers la timidité qu'il perçoit chez son invité. « fait pas si chaud que ça, renchérit-il, taquin, mais ouais, let's go! » il retire son haut qui finit balancé sur un meuble au hasard, contraste parfait avec les bonnes manières de ren qui prend soin de plier le sien. « c'est juste par là ! » qu'il indique d'un geste de la tête vers le fond de l'appartement. l'assiette de nuggets dans une main et l'autre dans le bas du dos de ren, il le guide vers la grande terrasse surplombant le quartier et ses gratte-ciel scintillants. « ça me fait toujours marrer, » ricane-t-il en réaction aux lumières qui s'allument automatiquement à leur arrivée, comme un gamin que ça émerveillera toujours.

ryong longe le rebord de la piscine, dépose soigneusement l'assiette par terre et son téléphone juste à côté avant de se glisser dans l'eau, plus froide que ce qu'il pensait. un soupir désapprobateur lui échappe mais c'est pourtant avec enthousiasme qu'il se tourne vers ren. « allez, vieeeens. » il insiste, le sourire qui semble s'étirer à l'infini lorsque le musicien le rejoint. « oh, attends ! » exclamation soudaine et il se retourne précipitamment, agite ses mains pour les sécher à l'air avant de se saisir de son téléphone et le connecter au haut-parleur pour lancer sa playlist britney spears, l'air fier quand il repose son attention sur ren. il récupère l'assiette de nuggets et se résigne à la porter entre eux, excuse pour qu'il reste collé à lui, leurs épaules se touchant et sa cuisse effleurant la sienne. « bon appétit. »

ses pensers sont poussière, quand l’alchimie nait entre eux d’eux. ren ne va pas mentir, si en premier lieu son regard s’est poser sur ce coeur solitaire, c’est surtout parce que ses lèvres lui hurler de l’embrasser. mais l’être humain est complexe et le cerveau de ren encore plus. il se pensait être hors champ, pas assez interessant ou drole, ou même beau. il n’est qu’une moyenne après tout, assez grand pour qu’on le remarque, mais trop cheap pour qu’on se penche sur son visage banale. et pourtant ses yeux à lui ne cesse de le regarder, et il a beau l’éviter, il n’y arrive pas. il revient toujours vers lui, comme un boomerang qu’on s’amuse à se lancer à soit même.

« You are more than cute. »
et le geste aurait pu se faire.
lent et doux, attendue des deux cotés.
mais ren peut encore attendre un peu.
il peut encore regarder le feu s’embraser à vive allure.
il peut encore laisser la passion les posséder.
alors il joue, timidement, mais avec un sourire au coin.
à celuil qui craquera en premier.

« Yes, sir. I will follow you till the end, Sir. » une main se glisse sur son dos et il lui lance un sourire, ravis. joue presque rouge, leur pas se dirige lentement jusqu’à la piscine. et excité comme un enfant, ren se précipite, sans pour autant sauter le pas. les doigts se baladent sur sa peau, et il frissonne Ren, parce que c’est toujours lui qui lance le premier geste et qu’il n’avait guère l’habitude qu’on le dépasse. il se laisse pourtant faire, suis la danse avec envie et se laisse entrainer jusqu’à la piscine. il saute en premier, le grand garçon, son corps d’un mètre quatre vingt flottant dans l’eau, ses cheveux qui retombe sur son visage et perle le long de sa peau matte. Ren ne peux pas détourner les yeux : il est magnifique. et il avale difficilement sa salive avant de se booster à le rejoindre.

le jeu n’allait peut être pas durée aussi longtemps que Ren l’avait prévu. « I have a question. » il pourrais laisser les choses couler, mais il sait pas faire ça, Ren, il a besoin de contrôle, sinon il se sent absorber. « Why me? » ses yeux dans les siens, déborde soudainement d’inquiétude, loin du garçon de la nuit dernière, volage et romantique, il été devenue cet être qui flotte sans cesse entre le doute et la peur de n’être que le jouer de ses partenaires. et comme conscient de sa bêtise, il se recule pour rester flotter dans l’eau, stupide Ren. « Nevermind, don’t answer. It’s just.. » il s’accroche à un rebord et soupire de nouveau. « i'm not interesting, not smart, and i’m not good looking as you, or an another actor. So, sometimes, i have to ask my self why people are.. into me? It’s cross my mind everytime i found the other one too good for me. » les mots auraient du rester dans sa tête, bien nicher entre ses deux penser suicidaire. au lieu de ça, il laisse sa bouche continuer de baragouiner des bêtises.

il sent l'affolement de son coeur dans sa cage, sent la réciprocité de cette flamme qui brûle entre eux. seul un rire s'échappe de ses lèvres à sa réponse, bas et presque timide, pris de cours par la douceur des mots et la chaleur des paumes. c'est la sienne qui finit par s'aventurer au creux de son dos, toucher presque fantôme, les pulpes de ses doigts l'effleurant juste assez pour inciter les frissons. « oh, shut up, » qu'il souffle en un éclat de rire, amusé par les mots que ren lui adresse. il ne tarde pas à se jeter à l'eau, s'empresse d'inviter l'autre à le rejoindre, pressé de l'avoir à ses côtés.

et il se sent à l'aise, avec lui. la voix de britney en fond et les nuggets croustillants entre ses doigts humides comme un gosse qui en raffolen, le calme de se retrouver submergé dans l'eau. il se laisse happer par la sérénité du moment et il faut que ren lui pose une question pour le sortir de ses pensées. « hm? why you what? » tête penchée sur le côté, la confusion lisible sur ses traits, alors il l'écoute avec attention et ses lippes se forment en une légère moue lorsqu'il a enfin la réponse. « oh... » surprise initiale, que ren pense ainsi alors que lui ne voit rien de tout ça — comme s'il n'était pas lui-même un de ces gens qui le cachent trop bien. « well, i think you're pretty great. » les mots imprégnés de certitude, il les prononce avec autant d'enthousiasme que de fermeté, comme un fait indéniable. « you were really funny last time, plus you're really cute, so. » et il hausse les épaules ; c'est une évidence, pour lui, à quel point ren est charmeur et attendrissant sans même faire d'effort. ça l'a tout de suite marqué la première fois, et il est heureux de pouvoir en profiter une deuxième.

« i'm glad you texted me, i've been thinking about you. » les mots enrobés de douceur et entre ses lippes le sentiment prend en ampleur ; toujours cette manie innée de rendre les choses plus poétiques — romantiques qu'elles ne devraient l'être. accoudé sur le rebord de la piscine, sa joue reposant au creux de sa paume, sa main libre vient se poser avec naturel sur le genou de ren, comme si elle avait sa place là. « i mean, i wanted to know you better because why should only jin get that privilege, right? » il rit, feignant un air capricieux avant de retrouver son sourire aussi éclatant que toujours. et soudain, la curiosité l'envahit, ses yeux scrutant le musicien avec intérêt avant d'interroger entre deux bouchées de nuggets. « how do you guys know each other, by the way? » les pupilles brillant d'envie de savoir tandis que ses phalanges remontent lentement le long de sa chair, contact aussi léger que l'intérêt étrange qui se forme en lui est écrasant.