forum type réalité alternative mettant en lumière une monarchie fictive moderne située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence.KINGDOM COME est administré par cez, childish, moonset et modéré par niou, gouine b, overzone et midnight shadow ♡ le forum est optimisé pour google chrome ♡ le contexte, le design et l'ensemble des codes ont été faits par CEZ, CHILDISH et MOONSET, toute reproduction partielle ou totale est INTERDITE.
11/10/20 — cinquième version automnale, parfum de citrouille et feuilles qui tombent !! advert — obtenez 100 points de réputation en rejoignant le groupe des in my blood ou celui des shots fired ! advert — merci de respecter au maximum les origines de votre fc ! 21/05/20 — le forum a ouvert ses portes, amusez-vous bien !
lorsqu’il venait à y penser, il s’en lassait. à toujours devoir se montrer, à toujours devoir se pointer. traditions archaïques. où il fallait être vu pour être apprécié. pour être adulé, pour être jalousé. jin, lui, il orchestrait ce qu’on lui disait.
finalement, il connaissait beaucoup d’âmes — bien qu’il n’en appréciait qu’une infime partie. la confiance était une denrée rare dans le cosmos dans lequel il évoluait. tout n’était que mensonges éhontés, trahisons osées. il était impossible d’être, le paraître prônant sur la vérité. perfidie, fourberie — félonie.
une traversée hantée de vipères ; dont les crochets vous ferrez trépasser.
pourtant, il retournait se baigner — dans ces eaux tourmentées. parce que c’était sa destinée, foutue fatalité qu’on lui avait forgé. renfrogné, exaspéré. pourtant, il s’exécutait. sans broncher, sans rechigner. comme cette soirée à laquelle il devait faire une apparition ; foutrement fatigué. il s’était traîné dans ce club, où il rencontra quelques visages familiers. des essences de la haute société, anatomies auréolées — célébrités aux péchés condamnés.
des rires, des ricanements. des faits et gestes orchestrés avec vélocité ; et le jeu s’était enclenché. il n’avait pas eu le temps de réagir, le môme. en quelques tours, il s’était retrouvé enfermé à double tour.
« — Les gars, vous êtes lourds. Sérieux, ouvrez ».
un soupir ; — il expire.
son poing tape contre la surface boisée de cette porte, ne comprenant guère la raison de sa présence en ces lieux. anxieux, furieux. il déteste qu’on se paie sa tête, qu’on l’embête. il était à peine arrivé qu’il avait été envoyé dans cet endroit empli d’obscurité ; n’ayant guère eu le temps de comprendre ce qu’il se passait. il avait simplement remarqué qu’il s’agissait d’une loge au gré d’un couloir.
« — Merde ».
jura-t-il, tandis qu’il tentait de s’emparer de son téléphone — perdu dans le tréfonds de ses poches. il était énervé, le mioche. coincé dans un jeu dont il ne connaissait le sobriquet.
« — Bordel, ouvrez les gars. J’vais pas rester coincé ici tout seul, ça rime à rien ».
lâcha-t-il alors qu’il laissait son front rencontrer la surface plane de la porte dans un bruit sourd.
Cette soirée-là Eun Seom avait décidé de la passer dans l’un des bars de la ville. Aussi étonnant qu’il puisse le paraître, Eun Seom était un jeune homme dont les anciens vices avaient bon dos. Depuis la fin de son enfer, ceux-ci n’avaient guère pris le large, pire encore elles s’étaient renforcées avec le temps. Mais ça, le palefrenier ne l’avouerait jamais, ni à son père adoptif ni à lui-même. Il avait honte, beaucoup trop honte de se dire qu’il était accro à ce genre de pratique. Ainsi, il avait pris l’habitude de se rendre dans les nombreux bars de la ville, dans l’unique but de trouver un homme ou une femme avec qui partager la nuit. Cette nuit n’échappa point à la règle, et très rapidement le cavalier avait trouvé sa place au sein d’un petit groupe de jeunes. Il avait donc passé la majeure partie de la soirée à leurs côtés, allant même jusqu’à oser en draguer un en particulier. Eun Seom aurait pu s’arrêter là, et repartir avec lui, mais le destin en avait décidé autrement. A l’autre bout du bar un autre minois semblait plus à son goût, et comble de chance celui-ci était justement entrain de se diriger vers eux. Curieux et attentif, le cavalier ne le lâcha pas du regard, observant les courbes presque parfaite de son visage, avant de descendre lentement sur son corps. C’était décidé, il le voulait lui et uniquement lui. C’est donc dans cette optique, qu’il se fit plus discret durant quelques minutes avant de se pencher à l’oreille de celui avec qui il était installé, semblant lui proposer quelque chose. Rapidement, un jeu se mit en place, et son verre d’alcool à la main Eun Seom se mit à sourire. Le piège venait de se refermer sur la pauvre victime, qui n’en avait aucune idée.
Les minutes s’écoulèrent rapidement, et finalement son plan se mit en marche. Eun Seom abandonna alors son verre à moitié vide pour s’éclipser un peu plus loin, dans une loge au détour d’un couloir. Il s’installa alors sur le canapé occupant la pièce, et attendit patiemment…Contre toute attente, la porte s’ouvrit et le pauvre jeune homme fut jeté à l’intérieur, ses amis ricanant comme par possible derrière la porte. Silencieux, Eun Seom dont les yeux s’étaient habitués à l’obscurité laissa sa proie râler autant de temps qu’il lui fallait pour comprendre qu’il ne sortirait pas d’ici. Finalement, celui-ci cessa tout mouvement sur la porte et Eun Seom quitta enfin le canapé pour s’approcher lentement de lui. Tel un chat il fit glisser ses pieds sur le sol, s’avançant lentement sans émettre le moindre bruit. Une fois à bonne distance, il vint souffler un air chaud dans la nuque de l’inconnu, avant de se pencher à son oreille pour murmurer « Bienvenue au paradis … » lui dit-il avant de glisser l'une de ses mains le long de son bras gauche « Tu ne connais pas les règles du jeu je me trompe ? Voudrais-tu que je te les explique ou me laisses-tu totalement carte blanche ? »
Ryu Jin
hendery. asteria.
Inscription : 15/06/2020 Messages : 303 citoyen
44 âge : vingt années envolées. loyauté : à l'ombre, son âme sombre. occupation : oiseau de nuit ; comédien. situation : âme lunaire ; cœur orageux. résidence : jaesan-gu ; 재산구. jetons : 0 about : ... crédits : (a) acrylicislands ; (s) soldiers eyes. dialogues : gras. Intervention inrp : ofc.
dans la précipitation, il avait délaissé son téléphone. sur la surface plane de la tablée, là où son charnel avait été dérobé. il soufflait, ô sempiternelle pensée. il voulait s’échapper, se dérober [à la noirceur occultée]. dans une tentative vaine, il frappait. ses tiges osseuses s’écrasaient contre la surface boisée ; geste abusé. son poing tambourine, laissant vibrer le bois — lui qui ne trépasse. alors, il s’efface. s’acharner ne changerait guère la donne ; il valait mieux qu’il abandonne [soupir de perdition].
l’abandon. goût amer de trahison.
« Quelle bande de connards ».
qu’il cracha. à la face du monde, à sa propre face. il ne s’avait qu’orchestrer, se pensant coincé. il s’en voulait de ne guère avoir riposté. malgré son refus, il avait été traîné. dans un endroit fermé, dans un antre isolé. délaissé — oublié [seul]. jusqu’à ce qu’il sente une présence dans son dos ; souffle chaud qui vient s’écraser.
son palpitant, rate un battement.
il sursaute, tressaute — il n’ose bouger, se retourner. ô déboires, il ne désire se mouvoir. cette bourrasque anthropique contre sa nuque [frémissante]. ce doigté qui envoûte son bras gauche — dangereux, insidieux.
il fait noir, tout est obscurité — secret.
il devrait se dérober sous ce touché, refuser. rien n’y fait, il ne semble pas dérangé. pourtant, un silence flotte. ses neurones s’entrechoquent ; à l’instar de son dos qui rencontre le buste de l’inconnu. son entendement s’éclipse — et les interrogations fusent [se transfusent].
il sait que cela peut être désastreux ; scabreux, vénéneux. qu’il pourrait le regretter, s’en lamenter — et il serait le seul à blâmer. parce qu’il aime jouer avec le feu [qu’il aime se brûler]. tel un papillon attiré par la flamme ardente, brûlante.
tentation à laquelle il succombe.
« Montre-moi ? »
une interrogation, une question — où s’évanouissent des effluves autoritaires ; n’osant pourtant faire face à l’âme qui fracasse.
que le jeu commence. (avec appétence).
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lights out — eun seom.
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