il connais encore le digicode.
devant sa porte, il hésite entre sonner ou entré bêtement le digicode qu’il connais, encore.
il connais encore le chemin de son ancienne maison à ici, il connais encore ce qu’elle prend au gouter quand elle fait attention à ce qu’elle mange, ce qu’elle cache dans son sac qu’elle ne veux pas qu’il voit. le nombre de bracelet à son poignet, l’odeur de son déodorant qu’elle lui pshit presqe dans le nez après qu’il soit sortie de cours de sport. il connais encore le ton de sa voix quand elle est fatiguer, et ce truc qu’elle fais avec son nez juste avant de mentir. il connais encore la sensation de l’avoir perdue, et d’avoir la sensation de ne jamais pouvoir la retrouver.
ses frissons entre horreur et dégoût, il les connais, e n c o r e.
et se demande ce qu’il doit faire pour de nouveau compter, de nouveau exister.

ses doigts s’enroule avec anxiété dans le fil de son hoodie, et il reste planter là. il tourne alors le talons et soupire un long moment, avant de retirer doucement son masque pour pouvoir respirer.

la mort il ne la jamais affrontez directement.
encore moins d’une personne proche.
encore moins d’un être aimer.
il se souvient de la mort de son grand père maternelle, de sa mère qui pleure au combiné et de sa semaine d’absence; il se souvient de la tristesse dont elle faisait part et de ce qu’elle a du faire pour al surmonter. mais il n’a jamais eu à le faire, Ren. il n’a jamais du chassez des souvenirs de sa mémoire, des mots, des gestes, des actes, des habitudes. il ne sait pas ce que ça fait et il a peur de ne pas savoir dire les choses qu’il faut à lina.

mais si il ne le fait pas, il la perdra.
et il a encore plus peur de la perdre que de la laisser filer entre ses doigts.
alors il prend son courage à deux mains et il entre le digicode.
il longe les couloirs jusqu’à arrivé chez elle, et sonne, puis toc car on sait jamais.
le coeur qui tambourine et l’esprit féroce, il est prêt à la reconquérir.
pour ne plus jamais la laisser seule.

les astéroïdes se heurtent les uns aux autres dans sa tête fragile. certains avaient disparu le temps de quelques instants et d’autres de sa vie éternellement.
l’étoile a filé.
elle s’est écrasée.
il ne s’était pas écoulé une minute sans qu’elle pense à lui.
le parfum de l’encens traversait l’appartement qu’elle trouvait bien trop grand sans la présence de sa mère. elle qui était partie le temps d’un week-end, laissant l’enfant seule (( lorsque ce n’était pas l’inverse )). mais aujourd’hui, une autre personne s’était invité dans ces lieux. un autre passé qui s’enchaînait à ses bras. une autre âme abandonnée des irresponsabilités de ces supposés adultes. un autre qui a vu que le sang n’était ce qui les liait à leur proches.
ô que dieux se moque royalement de leur sort.
leur destin ne tient qu’à un fil.
un fil déjà bien abîmé.
et parfois ils choisissent de se laisser mourir.
lentement.
la sonnerie retentit ;; de quoi réveiller son esprit assoupit par l’alcool. elle pousse un soupire avant de se lever. elle le laisse attendre quelques minutes avant d’ouvrir cette fichu porte qui les séparait. c’est décoiffée et démaquillée que la brune l’accueille.
ren, tu m’avais manqué. juste des pensées qui lui traverse l’esprit.
« didn’t i remind you to not come here ? » et ce sont les hostilités qui viennent vraiment accueillir le pauvre enfant. le myocarde s’éveille un instant, lui rappelant qu’elle était toujours en vie. « well… don’t stay here, come over. » les yeux roulent alors que la porte se refermait derrière eux. et d’un naturel inné, elle passe son bras autour de ses épaules. comme s’ils se voyaient tous les jours. comme si rien ne les avait séparé.
amnésie volontaire.
amnésie factice.
elle le guide alors qu’il avait lui-même ces repères dans ce lieu qu’il connaissait déjà par cœur. « wanna drink ? i’ve got beers, soju, makkeoli and a lot of different alcools too » parce qu’affronter la vérité serait bien trop douloureux alors elle fait semblait d’être la même qu’avant. cet enfant innocent et insouciant.

le coeur tambourine à vive allure quand la porte fini par s’ouvrir.
fin sourire, gêner, et main derrière sa tête.
« i was already on the road. »  (faux, mais elle n’a pas besoin de le savoir)

retour en arrière, soudain, bon dans le passer. quinze ans à peine quand ils sautent l’un sur l’autre, rire en cascade et promesse du bout du petit doigt. ils n’avaient aucune idée de ce que la vie leur réservait et s’en ficher par mal. passionner tout deux par la musique, qui les ont porter à bout de bras vers la réussite (elle, plus que lui) et les accords de leurs guitares qu’ils arrangent. comme deux coeurs qui battent à l’unisson. les frissons le traverse, soudain, et il la suit, gêner. il connais pourtant cette maison par coeur, il pourrais sortir les verres lui même, dresser la table en vingt minutes, ou ouvrir la porte fenêtre de la cuisine que la mère de lina n’arrive jamais à ouvrir sans ce casser le bras. cette histoire le fait doucement sourire, et il la suit, jusque dans la cuisine, reste dans l’encadrement de la porte.

« oh, you change the table ? This color is nice. are you mom here? » et il tourne la tête vers le couloir, peut être avait-il peur de la croiser. après autant de temps, il ne saurai plus quoi lui dire. il ne sait déjà pas quoi dire à lina, alors à sa mère ? quel angoisse. quand on re-voit une personne, on aime dire de bonne nouvelle, ren n’avait aucune bonne nouvelle à raconter. « a beer please, i’m on diet. » un léger rire; sur le frigo sont encore accrocher les mots qu’ils se sont laisser. i love you lina, you are my other half lina, i will be there for your first grammy, but you gonna be my adverser then. et il s’avance vers ces écritures, pour le toucher du bout des doigts. c’est comme être à une autre époque, un autre monde. jusqu’ou peut on remonter le temps  ?

« did you remember the first time we play guitare together? »
été passer à économiser chacun, première guitare acheter ensemble, déballer ensemble. gamin heureux d’enfin pouvoir jouer, mais les doigts plein de cloque au bout de trente minutes d’entrainement. c’était si drole, car si prévisible. et ça faisait si mal, mais ça faisait tellement de bien. ren n’avait jamais ressentie ça et il se demande si il l'avait déjà ressentie une deuxième fois. il enfonce son pouce dans son index, et peut encore sentir sa peau dur à force de jouer, elle ne l'’était pas autant quand il n’était pas musicien. et il se demande si elle aussi, elle y pense parfois. il fini par s’assoir sur une chaise de la cuisine, et boit une gorger de sa bière. moi, j’me rappel de tout les jours qu’on a passer ensemble. avait-il envie de dire, mais au lieu de ça, il hausse les épaules. « i wrote a song about it. » ses yeux passent de la bière à elle, d’elle à la bière. « i don’t wanna forget about it. »

des débris qui traînaient sur le sol.
des débris dont plus personne ne voulait.
l’innocence troquée pour un blanc m a c u l é.
mais aucun d’entre eux ne se plaignait de leur situation. il y a pire. il y a toujours pire. à se demander si le démon ne viendra pas pointer son nez le lendemain. et de temps en temps la cassette de la nostalgie rejoue de sa mélodie. les souvenirs s’entremêlent et viennent teindre en couleur l’esprit qui ne voyait plus qu’un noir et blanc.
« not me. the one and only ms. kim. » il n’y avait que sa mère qui se souciait de ces détails. lina se contentait tout simplement de ce qu’il pouvait se trouver dans cet appartement. « she went to my aunt’s house to see my little cousin so the house’s mine for two days. » elle vient le libérer en décollant son bras de son corps et s’avance vers le frigo pour attraper deux bières. « what the hell. on diet ? you’re as skinny as a beanpole… » le regard désapprobateur devant ces paroles absurdes. qui avait pu lui faire entrer cette idée en tête. peut-être pas quelqu’un qu’il pouvait vraiment appeler ami. la silhouette qui lui paraissait si frêle ne pouvait subir une telle perte. elle finit par lui décapsuler sa bouteille avant de lui tendre. et lina finit par lâcher un rire étouffé. ces premières fois-là étaient terribles. les rires enfantins qui s’échappaient de la chambre de la gamine. « like when you cried because it hurt so much ? » le poison qu’elle répand en lui donnant une coup de coude. il y a plus de légèreté dans son ton.
elle ouvre ses portes
et baisse sa défense.
le corps s’échoue sur le canapé alors que la boisson se vide dans son corps. ô qu’elle aimait cette sensation de renaissance. « i do remember giving you some neckslices because you didn’t listen to me » un sourire narquois s’étire sur ses lippes à ces réminiscences du passé.
et quand elle pense au passé,
elle pense aussi à autre chose.
l’esprit sombre quelques secondes (( les onyx aussi )) et pense au défunt. son cœur se serre et la seule solution est de se noyer dans le lac d’éthanol ;; enfin à sa connaissance. « you wrote a song about it ? » elle hausse un sourcil l’air dubitatif. en quoi ces moments auraient pu l’inspirer. les muses auraient été aussi ivre qu’elle pour lui souffler d’écrire sur ces souvenirs ? « and what does it say ? ooooh it hurts like hell my fingers are dying, my heart is bleeding? » qu’elle se met à chanter d’un air complètement aléatoire avant de finir en éclats de rire. elle dépose sa bière sur la table et se lève pour chercher sa guitare acoustique. elle se rapproche de ren, récupère sa bière et lui dépose la guitare dans les mains. « well play it for me » l’espièglerie brillant dans ces yeux attendant impatiemment que les notes de musique résonne dans cette pièce. et dans son cœur.

« home alone? »
un fin sourire sur ses lèvres, souvenir de leur adolescence à se cacher pour boire de la bière. attendre que sa mère soit endormis pour ce faufiler dans sa chambre. il sirote une autre gorger, se demandant bien combien de leurs rêves ce sont décomposer entre ses quatre murs, et si elle rêvait encore. si oui, de quoi ? est-ce qu’elle jouet encore ? est-ce qu’elle composer encore ? il ne sait pas comment aborder le sujet sans être intrusif, car il ne se sent pas légitime de lui poser des questions personnel. nous avions l’habitude d’être un nous, pensez-t-il, mais je suis un je, et tu es un toi, maintenant.

ses yeux le transpercer et il manque de s’étouffer. elle lui a toujours fait peur, de leur enfance à maintenant, mais ça faisait un moment qu’elle ne lui avait pas jeter un tel regard. il secoue négativement la tête et rectifie le tir; non, le corps été trop fatiguer pour se mettre au régime, bien au contraire. il est à la fois drainer et en mouvement constant. « it was a joke, li. i don’t doing diet, i ate mcdonalds everyday, i’m a manager now. did i tell you? » pas vraiment une fierté, mais c’était déjà un salaire un peu plus robuste, quand il sera fatigué, il arrêtera, mais pour le moment il été doué et efficace. ça va finir par lui pomper sa jeunesse.

banalité s’efface au fil de la conversation.
on ne peut pas se dire des bêtises de toutes façon.
nous sommes trop lié pour ça.
on finira toujours par parler de nos démons.
de nos pensers torturer.
de nos fous rire incontrôlé.
deux âmes qui se sont lié le sont à jamais?
ma lune, c’est toi et tu te tournes à chaque cycle, ne montrons que le coter que tu as envie que je vois.

« I didn’t cry… maybe just a little. » il lui tire la langue, et manque de lui faire un doigt. se redresse quand elle se redresse aussi, mais est étonné quand elle revient, l’objet en question entre ses doigts.  « you always so kind with me. » et il fait fait une mou avant de rire. n’était-elle que violence envers lui ? sans aucun doute, mais dans leur langage, ça gouter la confiance. elle place l’objet entre ses doigt, et il se repositionne entre elle et le canapé. ses doigts prennent position assez rapidement, et comme une chanson qu’il connais par coeur, ils se mettent à jouer. mais il s’arrête et lui adresse un sourire amuser. « your lyric is better than mine, do you want to sing with me? » c’était trop romantique, un cadre qui n’était pas le leur, et pourtant cette musique été si douce, et elle remplissait la pièce comme si elle connaissait tout ce qui s’était passer entre ses murs.

les souvenirs dansent autour d’eux, et ren éclairci sa voix. il n’était pas chanteur, elle le sait, il fait un couplet sur cinq chanson et chantent les coeurs sur une voix deux qui accompagne celle de saem. pourtant, la musique continue et ses doigts ne cesse de faire danser les cordes. les murs se mettent à rire, de tout ce qu’ils ont vu ici, et le canapé, et la télé, et la table tasse. chaque objet se souvient d’eux, de ce qu’ils étaient, de ce qu’ils sont désormais. « oh it hurts hell, my fingres are dying, my heart is bleeding. » chante t-il avait d’exploser de rire.


« there is a garden full of your dream, you walking waiting for me.
your hand take the first torn, i cry all of my heart.
you told me to dream bigger.
and i follow you till the end.
but you leave me there with an empty hand.
and i still looking for you in every rose. »

« nah in my memories we were just graduating from high school and looking for some stuff to get some money » et elle n’a pas vraiment changé. toujours à chercher des petits boulots à droite à gauche pour survivre cette triste réalité. « well done little boy» au moins, un de ces deux-là aura vu un peu plus de lumière que l’autre.
un pas en avant,
deux en arrière.
cette boucle infini dans laquelle lina s’était enfermée. le sable s’écoulait bien trop rapidement dans ce sablier usé qu’elle ne pouvait plus réparer ses erreur.
que ses idylles n’étaient qu’imaginaire ;;
alors que son monde n’était que conflits.
que les mains qu’elle attrapait finissaient toutes par la lâcher.
tu es seule, lina.
tu es seule.
tu n’es pas seule.
et c’était ce que cette âme venait te rappeler. comme une alarme qui se déclenche alors que l’on ne s’y attendait pas. et cette voix venait réchauffer un peu plus ce cœur englacé. « the kindest woman of the world » l’ironie vient peindre chacun de ses mots. pas la plus gentille, mais pas non plus la plus cruelle. enfin, c’est ce qu’elle a toujours pensé. maintenant que l’instrument était dans ses mains, elle n’attendait plus qu’une chose ;; que ses mains viennent lui offrir des accords magiques. « let’s do it » qu’elle dit en toute insouciance, ne pensant pas que de simples accords allaient mettre la gamine dans toutes ses émotions. elle aussi se met à ricaner lorsque ren commence à balancer ses paroles sorties de nulle part. « yah » qu’elle dit lui dit en poussant tout doucement son épaule. mais c’est quand il poursuit son morceau que tout change. le sourire s’efface petit à petit de son visage.
il se met à pleuvoir dans son cœur.
tu es seule…
c’était bien plus qu’un simple poème. et malheureusement, ce n’était plus la voix de ren qui résonnait à ses oreilles mais celle de jun. lui qui s’était mis à marcher seul, sans elle. lui qui n’entendra ses prières que de l’au-delà. lui qui n’était plus que dans son cœur et dans ses souvenirs. le couplet vient à sa fin et laisse un silence s’installer dans la pièce. les émotions qui remplissaient sa coquille étaient prêtes à la faire exploser. c’est quand elle ressent cette envie d’évacuer sa tristesse dans ses larmes qu’elle prend la parole. pour ne pas pleurer. « well… that was kind of… sweet ? » des paroles maladroites qui ne peuvent pas cacher la fragilité de la rose. les mains tremblantes attrapent la bouteille pour se noyer dans ce chagrin. non, elle n’arrivera pas à tourner cette page. c’était beaucoup trop douloureux. « roses are beautiful, but their thorns can hurt real bad… »  c’était dur, oui. mais c’était la réalité. « I think that it’s better to pick some beautiful tulips than some roses » les métaphores qui cachaient un certain message. alors ne t’approche pas trop de moi ren.
elle l’avait encore fait.
les pas, elle les faisait toujours en arrière.

les souvenirs dansent autour d’eux, moment magique passer ensemble qui ne font que se percuter à tour de rôle. tout refait surfasse comme un corps mal cacher. et les coeurs pleures, tout deux tristes, surement pas de la même manière. ren la pleure, elle, mais il est persuader qu’elle ne le pleure pas. il aurait peut être du arrêter la musique et la prendre dans ses bras, mais lui aussi il avait besoin de lui faire comprendre.
toutes les choses qu’il n’a jamais oser dire.
les mots qui n’ont jamais pris forme dans sa bouche.
dansent le bout de ses doigts, dans cette mélodie qu’il ne composent que dans sa tête.

et quand la mélodie s’arrête, il laisse l’objet de coter. ses doigts brulent, un par un, exactement comme la première fois qu’il a toucher une guitare. et il lève les yeux, fin sourire sur ses lèvres. « lina. » son nom sonne si étrange dans sa bouche, il ne l’appelle jamais par son prénom, il ne l’appelle pas en générale. il lui touche l’épaule, tire sur sa jupe, souffle dans son oreille, pose son bras sur sa tête, et leur rire se mélange à chaque fois, regard complice. « when you want somethings, there is no sweet way to have it. it’s always gonna hurt. » toi et moi savons très bien cela, n’est-ce pas ? il reprend une gorger de sa bière. une tulipe ? au diable les tulipes, ren s’arracherai la main d’épine pour elle, et elle le sait. alors il ne répond pas, il hausse les épaules et fait mine de rire pour se moquer d’elle.

les épines ne font plus mal maintenant.
elles piquent à peine, se fondent sur ses doigts.
il n’a plus peur d’arracher la fleure par sa tige et contempler ses doigts abimé.
il n’avait plus peur maintenant, ni demain, ni jamais.
parce que souffrir fait partie du jeu.
l’amour ne vas pas sans la peine.

mais il se garde bien de le dire, l’enfant. il se redresse pour se rapprocher d’elle, s’installer plus près, comme si il avait le droit (droit qu’il s’octroie). « Look. I know our relation is kinda weird now. We used to be friends, but are we still friend ? i don’t know, and i don’t care. Cause all i know is.. I’m here now, and I want to be here for a moment. » ses doigts joue avec hésitation avec le bout de son tee-shirt, avant de saisir sa main dans la sienne. capter son regard, dévorer ses yeux. ils ont été si loin des siens, hors de porter. comme si on l’avait arracher d’un coup sec sans jamais lui donner de date de retour. et bien sur que c’était de sa faute à lui, que si il avait fait ou dit ce qu’il fallait, alors ça n’aurait jamais changer. mais ils ont la chance de tout rattraper, et le bleuté ne laissera surement pas tomber. « You don’t have to be alone anymore. »

des mots qu’ils se sont dit, avant, dans ce passer bien longtemps.
des mots qui sonnent comme une promesse, rompue, petit doigt arracher.
mais qui se veulent sincère désormais.
« And now that i’m manager, i can bring you all the ice cream and the hambuger in this damn city. » il lache un rire, lache ses doigts pour gratter sa nuque. oui cette fois-ci c’est une promesse qu’il veux tenir à tout prix.

ces consonnances qui sonnent beaucoup trop familier au creux de son oreille.
un prénom ;; le sien.
celui que l’on énonçait avec un sourire, avec du désir et parfois avec du désespoir. un ami, un proche, un amant. l’effet était toujours aussi différent. et quand ren venait à l’appeler par son nom, c’est que le gamin est quelque peu sérieux. elle lève les yeux, mais lorsqu’elle croise ce regard trop intense, elle détourne le regard. ou tout simplement, elle fuit. « well i’m tired of being hurt, i’m tired of hurting people… I’m just tired. » de tout et de rien. de la vie comme de la mort, tout l’épuisait. ce paradoxe de la femme qui n’en peut plus d’être blessée et qui pourtant pour se protéger en vient à blesser les autres.
le soleil s’est couché
il s’est couché depuis un long moment
alors il ne se lèvera plus.
look ;; et elle lui obéit. les onyx errent jusqu’aux siens et partagent dans cette obscurité les quelques étoiles qui les animaient avec lui. « well obviously I haven’t unfriended you yet so i guess that we are still friends. like ren and lina. like ed and winry ? » et lorsqu’il vient prendre ses mains, lina retire les siennes avant de se laisser faire. elle n’était toujours pas habituée à ce toucher. au sien. mais malheureusement le peu de chaleur qu’il venait à lui offrir n’était pas assez pour faire fondre ce myocarde prisonnier dans la glace. alors c’est dans la subtilité qu’elle le repousse. en lui rappelant qu’il n’était qu’un ami. qu’il l’a toujours été. « you know i’m not alone, i’ve got mom and lil min » qu’elle dit en montrant la guitare d’un geste. « and now you too. and it’s just enough for me… » ce n’était qu’un mensonge. elle noyait sa solitude dans l’alcool dans des histoires éphémères ;; juste de quoi noyer son chagrin et lui faire oublier le passé et le présent.  
et lorsque la légèreté revient dans les paroles du gamin, alors lina joue aussi de sa légèreté. « oh shut up i wanna eat some nice food not hamburgers 24/365. » avec sa main, elle vient éloigner le visage de ren qui gagnait un peu trop de territoire. il est temps que tu récupères tes pièces. la gamine lâche un baîllement avant de s’étaler encore plus sur le canapé. elle en profite aussi pour pousser légèrement ren de sa plage. « i gotta wake up early tomorrow ren. you better go back » elle glisse sa main pour venir tapoter doucement sur sa tête avant de lui souhaiter bonne nuit. « good night ren » qu'elle s'efforce à dire alors que le sommeil la gagnait de plus en plus.
et peut-être à demain,
à la plus tard,
à jamais.