please, don't go ;feat. @baek yunseo.percée solaire ;
amère.
✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩ — Ses sens sont en éveil, malgré une journée de labeur. Ses tiges avaient effleuré l’écran de son téléphone — désireux de parler à une âme.
loin d’être banale. Il s’acharne, le môme. Pour savoir, pour l’entrevoir — il ne perd guère espoir. Même si cela semble
dérisoire, il refuse de le voir sombrer dans le désespoir. Il s’égare, s’empare de sa veste.
qu’il enfile, puis il file. Il quitte le plateau, sa besogne terminée. Il monte à bord d’un taxi, préalablement commandé. Il lui donne l’adresse, avec une certaine maladresse
[pour qu’il se presse]. De ses phalanges agrestes, il prévient son agent d’une
urgence — qu’il s’est envolé avec vélocité ; aucune nécessité de le rattraper.
jamais. En son coeur, tout était polaire. Il s’inquiète,
jin. Il s’inquiète pour ce charnel en perdition. Les minutes défilent, avec une lenteur
[foutue aigreur]. Il espère qu’il ne bougera, qu’il ne s’envolera pas. Qu’il n’aille pas errer au gré d’un mistral scélérat. Il incite le conducteur accélérer ;
plus vite !« Yun ! » — il l’interpelle. Il claque la porte, faisant signe au conducteur
d’attendre. Ses pas le mènent jusqu’à la silhouette errante. Tête baissée, les mirettes évidées. Il s’approche, sa voix résonne.
« Yun, tu vas bien ? » — il hésite,
longuement. Ses fibres osseuses frôlent leurs consœurs, caresses qu’il laisse s’évanouir pour que s’entremêlement leurs phalanges.
« Yunseo, regarde-moi. » Sa dextre s’aventure jusqu’à son menton, relevant ce faciès aux traits parfaits
[qu’il admire malgré tout]. « Tu veux qu’on aille quelque part ? Le taxi est derrière, il nous attend. Tu veux aller manger quelque chose ? Tu veux t'aérer l'esprit quelque part ? Dis-moi ce dont t'as envie, et on le ferra. » Il est sincère —
le môme ; il veut son bien-être. Il veut effacer la tristesse de sa mine, voir ses chairs s’étirer en un rictus enjôleur :
charmeur.