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Because your eyes said you were feeling it too.

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Ven 21 Aoû - 23:15
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because your eyes
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Allongée confortablement sur ton lit, tu te perds dans tes pensées en fixant le plafond blanc au-dessus de ta tête. T’as l’impression que la pièce tourne et c’en est presque amusant au bout de quelques minutes. Tu soupires, longuement. Comme si tu permettais à tes angoisses de se faufiler le long de ton corps. Mais c’est bien trop beau pour être vrai, bien trop facile. Tu sais que tu es responsable d’une partie de ton malheur. Bien sûr, tu n’y peux grand chose de savoir ton cœur si malade, mais pour le reste, tu es l’unique fautive. C’est ton choix que de tout garder pour toi. Et si c’était chose aisée au départ, toutes tes pensées, toutes ces émotions que tu te tentes de comprimer profondément en toi, commençaient à te peser. Lourdement. Tu ne sais combien de temps encore, tu vas tenir, mais tu forces. Autant que possible. Il est hors de question que tu te laisses aller. Pas toi. Pas Seol Hana. Tu refuses de te laisser abattre et tu te connais une force bien trop grande pour baisser les bras dès à présent. Tu te concentres à présent sur un bruit particulier, agaçant. Ton téléphone ne cesse de vibrer, si bien que tu n’as qu’une envie : l’éclater contre le mur. Des heures que tu ignores tout appel ou message. Tu ne veux voir personne. Tu ne veux parler à personne. Tu ne veux pas montrer cette partie vulnérable qui reste ancrée en toi. Tu es méfiante. Tu as peur. Tu ne veux pas que l’on profite de cette faiblesse. Tu en souffres déjà bien trop pour offrir cette occasion à quiconque. Même pas à Jiwook. Même pas à Sejoo.

Ton écran s’allume encore une fois et tu vois défiler les nombreux messages de Sejoo. Décidément, il n’a pas l’intention de te laisser tranquille, toujours à te coller comme si sa vie dépendait de la tienne. Tu ne lui en veux pas ceci dit, vous avez toujours été ainsi. Tu n’as jamais eu réellement de problème avec ça, pas avant. Il ne t'autorisait pas à sombrer dans les ténèbres et la solitude. Il ne te laissait pas en tête-à-tête avec tes démons et ça t’agaçait. Ce n’est pas comme si tu ne lui avais pas déjà dit le fond de ta pensée. Tu as beau lui dire d’aller se faire voir, il revient à la charge, comme si tu n’avais jamais rien dit, comme si ces conversations n’avaient jamais existé. Tu prends ton appareil en main, prête à passer tes nerfs, une nouvelle fois, sur Sejoo, mais tu décides soudainement de changer d’avis. Tu ne veux pas passer ta soirée à ruminer ainsi, alors tu trouves le courage de sortir de ton lit et de te préparer rapidement. Toi, tu n’as pas besoin d’artifices pour qu’on voit la beauté de ton visage. Tu attires naturellement le regard sur toi et tes courbes. Tu le sais, tu en joues. C’est tellement facile de les faire tous tomber que ça t’amuses. Tu les collectionnes en leur donnant l’espoir qu’ils comptent à tes yeux, qu’ils ont une chance que tu leur appartiennes, puis tu leur brises le cœur comme tu sais si bien le faire. Pourquoi faire autrement ? Tu n’as aucun cœur à donner. Au contraire, tu en cherches un, toi. Un qui soit sain, un qui batte sans te faire souffrir, à un rythme régulier.

Tu demandes à ton chauffeur de te laisser les clés de la voiture. Il résiste, connaît les consignes données par tes parents. Tu n’es pas censé conduire, encore moins seule. Il suffit de quelques secondes pour que tu flanches. Mais tu t’en fiches. Ces limites-là ne te font plus peur depuis longtemps. Tu te sens déjà condamnée, alors pourquoi limiter la casse ? Tu lui arraches les clés de la main en le menaçant de le virer, ce à quoi il capitule. Ça te dérange un peu de te comporter ainsi avec lui, il est sûrement le seul que tu apprécies vraiment dans cette si grande maison. Tu entres dans le véhicule et fait ronronner le moteur en appuyant sur la pédale de vitesse. Tu ouvres les fenêtres en grand, voulant ressentir chaque émotion de plus bel. Toujours plus vite. Toujours plus fort. Tu veux te sentir vivante, c’est tout ce qui t’importe à l’heure actuelle. Raison pour laquelle tu arrives à destination rapidement. Tu n’as pas besoin de faire grand chose pour entrer dans l’établissement prisée, tu es une habituée, presque une guest star. Ça aussi, ça t’agace. Ton visage, il est connu d’abord à cause de ton nom, de ta famille. Ces suceurs de sang royal qui font passer leur réputation auprès du monarque avant leur unique enfant. Il ne te faut pas non plus beaucoup d’efforts pour retrouver tes partenaires de vie, posés presque comme toujours à la même table. Pour ne pas dire, avachis, même. Sejoo, fidèle à lui-même. Jiwook, aussi. Tu ressens quelque chose de contradictoire à ce moment-là. Ça t’épuise de voir et vivre toujours les mêmes choses. Tu as envie de leur cracher au visage qu’ils sont misérables. Mais de l’autre côté, ça te rassure de voir que rien n’a changé, qu’ils sont toujours là. Ça t’apaise de savoir que tu sais où les trouver et qu’ils sont toujours là où tu t’y attends.

Tu poses les yeux sur la créature qui fait les yeux doux à Jiwook et tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel. Tu la détestes alors que tu ne la connais pas. À vrai dire, tu ne sais pas pourquoi elle te répugne. Peu importait, tu veux t’en débarrasser parce que sa vue te donne des envies de meurtre. Tu soupires lourdement en constatant que Jiwook ne la quitte pas des yeux. Elle n’était qu’une vulgaire fille, prête à se donner corps et âme sans le connaître. Ridicule. Elle ne le mérite clairement pas, comme toutes les autres d’ailleurs. Tu ne te gênes absolument pas pour passer entre les deux et rompre leur “moment”. Tu te gênes encore moins lorsque tu prends le verre des mains de Jiwook et le porte à tes lèvres pour le terminer. Tu ne dois pas boire non plus à vrai dire. Tu sais que ton rythme cardiaque va s’affoler et qu’il faut que tu fasses tout, sauf ça. Mais à cet instant précis, c’est cette fille qui tu veux étriper. Tu veux la voir pleurer et partir éhontée. Tu n’hésites pas à te coller contre l’épaule du jeune homme et à passer ta main dans ses cheveux, délicatement, enfonçant ton regard électrique dans le sien, rempli de tension. Ce regard qui voulait dire tout et rien à la fois. “Je t’ai manqué ?” que tu lâches en te mordillant la lèvre inférieure juste après sans le lâcher des yeux. Tu te tournes ensuite vers la jeune femme et la toise du regard, toujours ouvertement et directement en l’observant de la tête au pied. “C’est ton nouveau jouet ?”. Tu n’as aucune limite, ce qui ne change pas de tes habitudes, mais ce soir, tu te sens prête à soulever des montagnes. Ce soir, tu n’en as que faire des interdictions qui te sont imposées. Tu veux sentir l'adrénaline remplir tes veines et t’exploser le cœur.
Kang Ji Wook

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Dim 23 Aoû - 0:10
Kang Ji Wook

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Il ne lui avait fallut que quelques messages pour achever de me convaincre. Étendu sur mon matelas, je n'avais d'autre occupation que fixer le plafond d'un air distrait, l'oreille tendue pour écouter par delà les murs de mon royaume. La grande et luxueuse villa était calme, un silence que j'exécrais et qui acheva de me tirer de mes pensées. En quelques gestes j'attrapais chemise, pantalon et veste. J'enfournais pèle mêle clés et cartes dans mes poches avant de jeter un dernier regard vers la pièce que je quittais. J'abandonnais mon lit et le chaos ambiant d'une chambre qui ressemblait davantage à celle d'un étudiant que celle d'un homme d'affaire... Et si je me fichais dans quel état je la laissais, nul doute que je finirais par la retrouver rangée et impeccable dès lors que j'en passerais de nouveau les portes... Le patriarche ne tolérait aucun faux pas, pas même au sein de son foyer et de son intimité. Je laissais derrière moi, et sans regret, le tableau pittoresque d'une vie réglementée à outrance pour me laisser engloutir par l'obscurité d'une nuit sans lune.

En un rien de temps je rejoignais l'ambiance festive dans laquelle j'étais attendu. Le chemin éclairé par les néons aveuglants, je me frayais un chemin entre les corps qui ondulaient déjà au rythme d'une musique bien trop forte, et à peine arrivé je fuyais déjà la cacophonie. Le salon dominait les lieux, préservé de la foule qui s'entrechoquaient plus bas, je rejoignais Sejoo déjà en bonne compagnie. A chaque soirée c'était le même rituel, les mêmes demoiselles qui ne rêvaient que d'une chose : passer un moment dans cette bulle de luxe et d'opulence. Pouvait-on seulement les en blâmer ? Sans un mot j'attrapais le premier verre à portée de main avant de m'éloigner et laisser le Don Juan hameçonner sa proie. Accoudé à la rambarde, j'observais le monde depuis mon piédestal sans ne jamais me sentir faire partie de leur univers. Le mien était sombre, plongé dans une nuit éternelle et rythmé par les impératifs d'un business florissant, et pourtant... dans mon univers il subsistait malgré tout une lumière, une étincelle que je ne retrouvais pas en cette soirée dont j'avais désespérément besoin. Elle me manquait sans que jamais je ne puisse l'avouer. Discrètement, je coulais un regard vers l'ami dont le sourire mutin en disait long sur la façon dont il allait passer la soirée, tandis que la mienne semblait finalement devenir plus intéressante. " Bonsoir..." me couva-t-elle de sa voix suave. Le regard taquin, le sourire badin, elle n'essayait pas même de cacher son intérêt et je me laissais alors prendre au jeu. Je répondais à sa moue espiègle, intrigué des raisons qu'elle pourrait me donner pour expliquer sa présence dans la loge. Les épaules droites, je lui infligeais alors la prestance dans laquelle j'avais grandi, curieux d'une conversation qui ne tarderait pas à se terminer dans un silence cupide, mais une discussion qui s'acheva avant même qu'elle ne commence.

Je n'eus pas besoin de la voir pour savoir que c'était elle, son parfum annihilait mes sens, et je ne pus que l'observer alors qu'elle venait subtiliser quelques gorgées du liquide ambré. Si mon vis à vis semblait offusquée de cette interruption, je ne lui accordais désormais qu'une attention réduite, trop occupé à mirer les traits si fins de celle que j'avais attendu depuis de trop nombreuses soirées. Ma peau frémissait à son contact alors que ses doigts couraient sur ma nuque pour se perdre dans mes mèches d'ébène, et soudain j'oubliais. Celle qui était venue en quête d'un peu de compagnie se retrouva soudain esseulée et simple spectatrice de nos retrouvailles. La question m'arracha un sourire, mais je n'y répondais pas, elle le savait. Mon monde tournait autour d'elle, elle était le soleil autour duquel je gravitais et sans ne jamais rien dire, je me persuadais qu'elle le savais déjà. Son ton se fit plus acerbe, moqueur et critique face à celle qui ne sut répondre à l'attaque. " Hana... ce n'est pas de cette façon dont on parle d'une invitée voyons." répliquais-je non sans lui offrir un sourire joueur. Le regard rivé au sien, je cherchais dans ses perles de quoi contenter ce manque dont elle m'avait affligé par son absence, mais bien vite j'abandonnais cette mission pour seulement me concentrer sur elle. D'instinct, ma paume vint se loger au creux de ses reins comme pour donner suite à ce contact qu'elle avait initié. " Alors Cendrillon... tu comptes à nouveau t'enfuir avant minuit ?" Il n'y avait plus rien, plus personne, seulement elle et moi, une bulle dans laquelle je nous enfermais volontiers.
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Dim 23 Aoû - 18:59
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Chaque parcelle de ton corps te pousse à t’enfouir dans ses bras. Parce que tu le sais, au fond, que Jiwook est exactement ce qu’il te faut pour panser tes blessures. Tu sais qu’il lui suffit de te couvrir de ses grandes mains pour que tu puisses te sentir en sécurité. Que le son de sa voix est l’une des seules à pouvoir apaiser tes démons. Tu sais tout cela et pourtant, tu continues d’ignorer la réalité. Elle te fait peur, la vie réelle. Tes rêves se sont évanouis lorsque ton cœur a décidé de n’en faire qu’à sa tête. Tu lui en veux de te voler le temps qui t’appartient, si fort que tu décides désormais de te venger. Tu veux lui faire comprendre que c’est toi qui a le contrôle de ton existence et qu’il ne peut pas t’empêcher d’aller au gré de tes désirs. Tu veux le briser de tes propres mains jusqu’à ce que tu tombes d’épuisement. C’est une bataille continuelle contre le temps et la fin sera décidée par celui qui allait lâcher en premier. Il est évident que tu es loin d’être le genre de femme à baisser rapidement les bras. Au contraire, ton entêtement pousse à bout ton entourage, si bien qu’il finit par ne même plus te comprendre. Était-ce la même chose avec les garçons ? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Ils sont ce que tu as de plus cher en ce bas monde et c’est exactement pour cette raison que tu es exécrable avec eux. Plus tu les tiens à distance, moins ils souffriront de ta condition, pas vrai ? Tu préfères mourir que de leur faire du mal, parce que tu les connais, tu sais qu’ils ne diront rien devant toi. Mais leurs regards… Eux, ils ne mentiront pas. Tu verras la douleur dans leurs iris et tu sentiras leurs cœurs s’arracher lentement au rythme de leurs respirations. Tu en as vécu des choses, Hana, mais tu n’as pas la force d’être spectatrice devant leurs souffrances. Tu ne seras plus, Hana, leurs Hana, mais cette fille malade, fragile et vulnérable. Autant t’ôter la vie que d’assister à une chose pareille.

Alors comme à chaque fois, tu fais comme si de rien n’était, comme si ton monde n’était pas en train de s’écrouler. Tu lèves le menton, tu fais flotter ton parfum luxueux dans l’air avec ton habituel sourire narquois collé à tes lèvres rouges vives. Tes gestes sont gracieux lorsque tu pousses tes longs cheveux sur le côté pour les laisser libres au-dessus de ton épaule gauche, comme pour inviter les lèvres de Jiwook à s’aventurer par là. Tu sais qu’il n’en fera rien, mais ce n’est pas ce qui t’empêche de lever ton regard provoquant vers le jeune homme. Tu n’as même pas besoin de poser les yeux sur la demoiselle te précédant que tu sais à quel point la déception doit se lire sur son visage. “Je suis un peu déçue, je pensais que tu avais de meilleurs goûts”. Tu es consciente que tu es en train de casser le coup de Jiwook, tu le sais et tu ne t’en caches pas. Affichant un sourire fier, tu te mordilles à nouveau la lèvre inférieure, toujours en ignorant la demoiselle. Toi, tu préfères te concentrer sur le jeune homme et son odeur qui t’obsède. Toujours la même depuis des années, tu saurais la reconnaître entre mille, tellement elle lui ressemble. Tu te rends compte à ce moment à quel point, il t’a manqué, trop, même. Plus que ce que tu veux te l’avouer dans tous les cas. Mais tu ne veux pas y penser, parce que si tu acceptes qu’il te manque, cela te rappelle les raisons pour lesquelles tu l’évites au possible et ça, ça te donne envie de tout casser autour de toi. Mais tu ne peux pas te permettre de t’emporter, pas ici, pas devant eux. Tu ne peux pas réduire à néant tout ce travail pour les tenir à l’écart, les protéger, juste parce que tu bouillonnes intérieurement. Tu frissonnes et chaque parcelle de ton corps te met en alerte lorsque tu sens sa main se poser sur toi. Ce contact si sauvage et si doux à la fois, ce contact particulier dont seul Jiwook est propriétaire. Tu as envie de lâcher prise, de dépasser les limites et de te lancer vers lui corps et âme. Tu as envie de tout envoyer balader et de ne profiter que de ses iris pour le reste de ton existence tellement ce moment que tu partages avec lui est intense. Mais tu te ravises assez rapidement lorsqu’il te demande si tu vas à nouveau disparaître.

Tu ne veux pas lui mentir, tu ne peux pas lui mentir d’ailleurs. C’est bien pour cela que tu préfères ne pas croiser son regard à chaque fois qu’il te pose une question sur tes absences et tes silences. Avec Sejoo, c’est pareil, il n’arrête pas de t’appeler jour et nuit pour connaître tes faits et gestes. Les garçons ne sont pas dupes, ils savent bien que tu n’es pas dans ton état normal, que quelque chose te pousse à t’éloigner d’eux et à mettre de la distance. Mais tu n’es pas prête à leur dire, pas prête à leur faire face. Alors tu continues à être une lâche et à fuir ou détourner leurs questions, voire à les ignorer. Tu prends le risque de les perdre à jamais, mais c’est une pensée sur laquelle tu ne t'attardes pas, de peur qu’elle soit réelle. Tu préfères croire que ton lien avec eux est incassable et que rien, ni personne ne pourra se mettre entre vous. Quel beau moyen de se voiler la face et d’ignorer le problème. Tu te retrouves dans une situation similaire et même si Jiwook te pose la question sur le ton de l’humour, tu sais bien que ses paroles cachent bien des choses. Ce moment si unique et spécial à tes yeux, tu te devais de le briser au plus vite que tu ne veux pas craquer. “Pourquoi, tu veux être le prince qui ramasse mon soulier ?” que tu lui dis en t’éloignant de lui lentement. Tu te sens déstabilisée, tu n’aimes pas lui faire ça, pas à lui, mais tu n’as pas le choix. La voix de Sejoo se rapproche et tu le remercies intérieurement de vous rejoindre en un si bon timing. “J’ai l’impression que ça fait une éternité que l’on ne sait pas retrouvé tous les trois, on doit fêter ça” qu’il lance en ne te lâchant pas du regard. Le message est passé, il te fait comprendre que tu as plutôt intérêt à rester jusqu’à la fin en tendant ces shots. Tu dois refuser. Ton rythme cardiaque est irrégulier entre ton anxiété de devoir rester et le verre que tu as bu d’une traite tout à l’heure. L’espace de quelques secondes, il est possible de lire l’hésitation dans tes yeux. Mais tu ne peux pas te raviser maintenant, ce serait bien trop suspicieux, alors tu les prends sans broncher et trinques avec les garçons avant d’en avaler le contenu qui te brûle la gorge. “Si tu m’offres un verre en plus, j’accepterai de danser avec toi Sejoo”. Tu poses le regard sur le jeune homme intentionnellement, pour éviter d’avoir Jiwook dans ton champ de vision et tu lui prends la main comme pour l’encourager à s’éloigner d’ici. “Quels amis indignes nous serions si on ne laissait pas notre cher Jiwook conclure son affaire, n’est-ce pas ?”. Non, tu ne veux pas. Tu ne veux pas qu’il pose sa main sur elle, tu ne veux pas qu’il la regarde, qu’il lui parle. Tu veux arracher les cheveux de cette fille et lui montrer par tous les moyens à quel point elle n’est pas toi. Mais c’est également le meilleur moyen d’éloigner Jiwook pour le moment, il est le plus dangereux des deux ce soir, Sejoo étant déjà bien alcoolisé. Tu t’éloignes en tirant le jeune homme vers le comptoir non loin pour ne pas laisser le temps à ton bien-aimé de répliquer. Tu avales d’un trait ton premier verre et sirotes le deuxième sans pouvoir détacher ton regard de cette fille qui s’approche à nouveau de lui, pensant qu’elle a gagné contre toi. Tu te sens prête à exploser, prise au piège entre la nécessité de ne rien faire et celle de t’enfuir avec Jiwook, mais impuissante, tu enchaînes les verres avant de traîner Sejoo sur la piste de danse. Jetant des regards furtifs vers eux, tu n’hésites pas à te trémousser sensuellement contre ton partenaire de danse, comme pour provoquer celui qui t’intéresse vraiment.
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Lun 24 Aoû - 0:10
Kang Ji Wook

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J'avais compté les jours et les nuits qui avaient marquées son absence, le nombre de ses excuses dont la liste s'allongeait avec le temps. Et ce soir là ? Allait-elle une nouvelle fois esseuler le cœur qui se languissait de sa présence ? Je mirais les reflets écarlates qui faisaient luire ses perles sombres, je me laissais envoûter par les promesses silencieuses qu'elles me faisaient miroiter, la paume presser contre son dos. Usant d'une force contrôlée, j'appuyais mes doigts sur sa chute de rein pour me rapprocher encore un peu plus de ce Graal qu'elle représentait. J'en oubliais le lieu dans lequel nous étions, j'en oubliais la compagnie que j'avais quelques minutes plus tôt, j'en oubliais même jusqu'à mon meilleur ami confortablement installé... il n'y avait plus rien si ce n'était la sensation de son cœur qui battait contre ma paume. Le rythme hypnotique dont je m'accordais tout le crédit... quelle connerie. Je me délectais de la sensation de ses courbes si proches, mais je ne pus m'empêcher de froncer un sourcil fasse à l'incrédulité de la situation. Je ne voulais pas y penser, seulement apprécier... mais mon esprit se jouait de moi et me rappelait toutes ces soirées que j'avais passé à l'attendre, tous ces moments durant lesquels elle m'avait abandonné... Aurais-je un jour la réponse ? Je l'ignorais, et je tentais désespérément de reléguer toutes ces questions dans un coin de ma tête, juste pour profiter de ce moment qu'elle consentait à m'offrir. Tout, absolument tout d'elle m'envoûtait, de son parfum, son regard jusqu'à ses gestes alors qu'elle rejetait quelques mèches derrière son épaule, dévoilant ainsi le velours de sa peau lactée. La ligne de son cou se dessinait alors parfaitement, et j'eus la furieuse envie d'y enliser mon ivoire juste avant qu'elle ne me tire subitement de la léthargie dans laquelle elle me plongeait. Déçue ...? Mon regard se posa alors sur celle qui se renfrognait de voir sa proie lui être ainsi dérobée. Jamais je ne m'étais considéré de cette manière, je paradais plutôt dans le camp adverse, celui des prédateurs qui ne faisaient qu'une bouchée de leurs butins... Mais sous son emprise, je n'étais plus qu'un pantin, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait de moi, j'y consentais pleinement. Un mot de sa part, un geste, je n'attendais plus que son feu vert pour faire tomber les barrières qui s'étaient érigées presque trop naturellement tout au long de ces années. " Alors dis moi, quel goût je devrais avoir ? " N'ignorait-elle pas tous les signaux que je lui envoyais ? Était-elle sourde à mon appel ? Ou n'éprouvait-elle simplement pas les sentiments qui menaçaient de faire exploser le muscle battant ? Chaque moment passé à ses côté ressemblaient à des montagnes russes, et j'avais espéré si ardemment que ce soir là fasse exception que la chute ne pouvait en être que plus brutale.

Son regard se fit soudain glacial, l'étincelle badine s'éteignit brusquement, sans pour autant comprendre ce qui avait pu se passer. L'audace malicieuse laissait place à une question plus tranchée, presque étrangère à la conversation chargée de sous entendus. Et si je voulais l'être ? Si je voulais être le prince charmant qui remue terre et ciel pour retrouver celle qui lui était destiné ? Le conte de fée était d'une simplicité enfantine alors que la réalité semblait bien plus compliquée. Chaque espoir volait en éclat, elle était passée maître dans l'art de me rendre dépendant pour soudainement me priver de ma drogue, et je ne lui en voulais même pas. Au contraire, à l'instar d'un junkie je réclamais ma dose si elle acceptait de me la donner. La chaleur de son corps laissait le mien pantelant, presque engourdi tandis qu'elle me délaissait au profit de celui qui avait réussi l'exploit de la faire sortir. Amer, je ne pu répondre à sa remarque, mais j'attrapais volontiers le verre qui m'était tendu. Un liquide âpre que je m'empressais d'avaler pour brûler ma gorge et anesthésier mes pensées. Le trio était réuni... mais à quel prix ? Du coin de l’œil, j'observais Hana et Sejoo alors que l'alcool remplissait aussitôt les verres vides. Je n'étais désormais plus qu'un spectateur, relégué au second plan comme un vulgaire étranger tandis qu'ils se dirigeaient tous deux vers le comptoir. " Alors ?" Elle me rappela à l'ordre sans que je ne puisse quitter des yeux celle qui venait d'emporter mon cœur. " Alors ... tu as de nouveau toute mon attention. " Le séducteur ne perdait jamais de temps, et si arracher mon regard à sa silhouette fut un déchirement, je me fis violence pour lui accorder un semblant de mon intérêt. " Où en étions nous ? " lâchais-je. Une question rhétorique mais qui appelait pourtant à ce que la conversation, aussi futile fut elle, se poursuive. Acerbe, je fus tenter d'imiter Hana, et d'un geste je subtilisais la boisson de mon vis à vis pour lui en dérober une longue rasade. Mais rien ne pouvait sembler assez fort pour me faire oublier la défaite cuisante dont je souffrais encore. D'une oreille peu attentive, j'écoutais pourtant son récit, ponctuant son histoire de quelques œillades vers celle qui avait décidé de me rendre fou, et bien plus encore.

De toutes mes forces, je tentais de résister et de rester à ma place, de ne pas enfreindre les règles tacites que nous avions établi, aussi décidais-je de me consacrer à la brune dont l'épiderme ambré brillait sous les projecteurs. Elle affichait un sourire satisfait, presque victorieux alors que je l'emprisonnais de mes bras, les mains accrochées à la rembarde contre laquelle je l'écrouais. Les mots fuyaient ses pulpeuses sur lesquelles je me concentrais, et je n'avais que faire de leur sens pourvu que je puisse oublier, ne serait-ce qu'un instant que l'objet de mon désir ne se trouvait qu'à quelques mètres et entamait une danse suggestive avec le mauvais prétendant. J'essayais, de toutes mes forces je tentais de ne pas succomber, mais c'était peine perdue. Les jointures de mes doigts blanchissaient alors que je comprimais l'acier. " Écoutes... " l'interrompis-je. " Je suis persuadé que tu es une femme pour laquelle les hommes se battent, mais je ne compte pas jouer des poings... " Sourire enjôleur, la réplique eut presque l'effet escompté, et j'aurais sans doute pu y mettre davantage les formes si mon esprit n'était pas focalisé sur elle. La moue boudeuse succéda l'air taquin, mais je ne ressentais aucune culpabilité à lui faire soudain faux bond. " Je pense que tu perds ton temps si tu veux mon avis... elle n'a rien d'exceptionnel cette fille..." Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase de ma patience. Mon regard chuta un instant avant de plonger dans ses prunelles jalouses. Je fis courir mes doigts sur son bras en passant par son épaule pour faire cesser leur course à la base de son cou. Avec douceur, je relevais son menton pour l'inciter à plonger dans l'abysse de mes onyx et d'une lenteur sans précédent, j'approchais mon sourire du sien pour finalement m'arrêter à quelques centimètres à peine du sien. " Parce que tu te penses plus intéressante peut être... " Je l'assassinais d'une simple phrase et achevais de la faire fuir dans un mélange de déception et de colère. Ses talons claquaient et annonçait sa retraite alors que je me tournais vers mes deux amis. D'un haussement d'épaule, je feignais l'incompréhension d'une scène que j'avais sciemment provoquer avant de les rejoindre. " Sejoo... la prochaine fois, assure-toi de mieux choisir... " me plaignais-je. Mais si je me sentais fort de cette petite victoire, je crevais de pouvoir à nouveau susciter l'intérêt d'Hana. " Danses avec moi. " réclamais-je.

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Lun 24 Aoû - 23:25
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Hana, douce Hana. Tu t’évanouis doucement dans ce tourbillon d’émotions à mesure que le temps passe. Tu regrettes même d’avoir passé le pas de ta porte ce soir. Sauvage, tu braves tous les interdits alors que tu as fait la promesse de prendre soin de toi. Tous les interdits, sauf un. Lui. Celui que tu connais depuis tant d’années, celui qui a essuyé tes larmes et partager tes fous rires. Celui qui t’a tenu la main pour chasser cette solitude qui s’était imposée dans ta vie à cause de ta famille, celui qui a pansé tes peines de cœur. Il était là à chaque instant de ta vie, si bien que tu es persuadée qu’il ne t’abandonnerait jamais. Tu t’en fiches, toi, de savoir combien de personne froisse tes draps, il n’y a que lui qui est capable de t’apporter la chaleur dont tu as besoin. Ça t’est égal de savoir aussi qu’il passe certaines de ses nuits en compagnies de ces filles dénuées d’intérêt. Tu te sais sienne, tu le sais tiens. Tu as imaginé plus d’une fois poser l’une de tes mains sur sa joue chaude et user de l’autre pour l’attirer vers toi et écraser tes lèvres sur les siennes pour en connaître leur goût. Tu les envies, toutes ces filles, elles ont la chance de pouvoir voir et toucher ce que tu t’es toujours refusé, à contre-cœur. Si l’évidence de cette tension intense entre vous est bien là, jamais tu n’as dit mot. Pourtant, ça te brûle les lèvres à chaque fois, tu veux crier haut et fort qu’il est le seul pour toi, tu veux mettre des mots sur ce que tu lui racontes avec tes yeux, sans pour autant jamais le faire. Une fois encore, les mots sont prêts à sortir d’entre tes brillantes lèvres. Moi. Il n’y a que moi, pour toi. Mais à la place, c’est un silence que tu lui donnes comme réponse, accompagné d’un sourire qui en dit assez sur ce que tu penses. Il sait ce que tu penses, comment tu penses et quand tu le penses. Il sait tout de toi, ou du moins, presque tout. Dure réalité, qui te gifle violemment pour te rappeler que maintenant que ton cœur te fait défaut, tu n’as plus rien à lui offrir. Tu sais pertinemment que si tu t’abandonnes à lui pleinement, il ne te lâchera jamais. Tu le sais, mais tu ne le fais toujours pas. Il mérite mieux. Mieux que ses filles, mais aussi mieux qu’un organe défaillant. Mieux que toi, désormais. Tu fermes les yeux et t’autorises à profiter encore quelques secondes de ce contact, de sa peau contre ton corps frêle avant de t’éloigner de ton amour.

Tu es en colère, Hana. Contre Sejoo, pour t’avoir poussé à venir ce soir. Contre la vie, pour t’avoir tant affaiblie. Contre toi, de l'aimer si ardemment. Et contre Jiwook, pour avoir choisi de rester avec cette fille. Tes poings se serrent pour contenir ta frustration alors que tes prunelles suivent la pièce tragique qui se joue non loin de toi. Ridicule, que tu penses lorsque tu l’observes emprisonner l’inconnue détestable de ses bras. Sur un fond de jalousie extrême, tu roules des yeux et te concentres sur ton ami qui n’a pas loupé une seule miette de ce qui se déroule. Il soupire, conscient de ce que tu ressens pour son meilleur ami depuis de nombreuses années, mais las de ne toujours pas vous voir réuni. Tu lui réponds dans la seconde en lui lançant un regard qui veut dire “pas maintenant, je ne veux pas en parler” avant de vider ton énième verre. Tes muscles se détendent à mesure que les effets du liquide parcourent tes veines, contrairement à ton organe vital. Il te hurle d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, mais tu ne remarques même plus son existence maintenant que toutes tes pensées sont envahies par sa présence à lui. Tu veux te prouver que tu n’as pas besoin de lui alors même que tu te sais condamnée à dépendre de lui. Ton esprit se met à divaguer doucement maintenant que tu te retrouves à danser avec Sejoo. Cet idiot t’avait aussi manqué d’ailleurs. En le regardant de plus près à cet instant, tu te dis que c’est un bel homme et qu’il a beaucoup de charme. Pensée furtive qui disparaît aussitôt, ça te donne l’impression d’être presque infidèle, alors tu te tournes et colles ton dos contre son torse pour poursuivre sur ce rythme sensuel. Mais tu as du mal à rester concentrer sur tes gestes, parce que tu bouillonnes désormais. Plus les doigts de Jiwook remontent le long du bras de la demoiselle, plus tu as la sensation de les sentir sur ta propre peau. Tu te sens prête à perdre tes moyens lorsqu’il lui prend le menton et tu te refuses d’être spectatrice de la suite, persuadée qu’il allait sceller leurs lèvres. Ton grand sauveur de la soirée, Sejoo, en profite pour prendre ta main et te faire tourner sur toi-même, comme s’il était dans ta tête et qu’il voulait jouer au héros. Tu le gratifies d’un sourire sincère et décides de ne te consacrer qu’à lui pour la prochaine danse, il le méritait bien après tout.

Volonté contrecarrée par sa voix, si familière, qui s’infiltrait dans tes tympans telle une douce mélodie. Tu as du mal à contenir la joie de le voir revenir, seul. Tu ne comprends pas ce qu’il s’est passé, mais tu t’en fiches, toi. Tout ce que tu vois à présent, c’est lui. Heureuse de sentir à nouveau son parfum, mais également effrayée qu’il t’interroge à nouveau. Tu ne poses pas la question de savoir pourquoi la demoiselle ne l’accompagne pas, il semble que Sejoo ait fait un mauvais choix selon les dires du jeune homme. Tu te contentes de cette réponse puisqu’au fond, tu n’en as que faire. Tu feins tout d’abord l’indifférence face à lui, pour le dispenser de savoir que tu es ravie de cet échec, mais aussi pour que ta joie de le revoir ne soit pas trop évidente. Loin d’être dupe, Sejoo se met à rire en te regardant et d’un geste délicat, il te fait tourner à nouveau sur toi-même avant de te lancer dans les bras de ton bien-aimé et de se diriger vers le comptoir. La main posée sur son torse, tu plonges tes iris dans les siens et tu as l’impression que la foule qui vous entoure n’est plus qu’un détail. Comment une seule et même personne pouvait-elle te faire cet effet-là ? Tu as perdu la raison, Hana. Tu as laissé cet homme prendre possession de tout ton être, si bien qu’à présent, tu as l’impression de ne pouvoir respirer qu’à ses côtés. Ton rythme cardiaque s’affole à nouveau, sans que tu ne puisses savoir si la raison en était ta consommation excessive de la soirée ou ses bras qui t’entouraient. Peu importe, tu préfères ignorer ta condition et reprends là où tu t’es arrêté plus tôt. Tu te retournes une nouvelle fois et colles ton dos contre lui en tournant la tête juste assez pour que seuls quelques centimètres ne séparent vos lèvres. “Il faut croire que tu n’as que moi ce soir” dis-tu d’une voix faible, comme un chuchotement, juste assez pour qu’il soit le seul à t’entendre. Le monde pouvait bien faire ce qu’il voulait, il pouvait envoyer ces hommes pour t’aider à te sentir moins seule de temps en temps, il pouvait faire de même avec lui et embrumer son esprit de ces corps féminins le temps d’un plaisir charnel. Mais tout ce qui importait à cet instant précis, c’était lui et toi. Même si les mots ne sont pas dits, il est tien et tu es sienne.

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Mar 25 Aoû - 22:25
Kang Ji Wook

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D'ordinaire, je me serais octroyé le droit de flirter, j'aurais usé de mes talents de séducteur et j'aurais entamé un jeu bien plus intéressant avec la demoiselle qui me couvait de ses perles aux lueurs cupides. Mais cette soirée n'était pas ordinaire, elle ne l'était plus depuis que je l'avais vu arriver pour me gratifier de sa présence et de son regard hypnotique. Je pouvais me leurrer et nier autant que je le voulais, je pouvais bien essayer pavaner au bras d'une autre conquête, je savais que jamais je n'y arriverais. Aussi fis-je fuir celle qui aurait pu passer une nuit dans mes draps, délibérément et de façon presque trop cruelle. Nul doute que son ego venait de s'en prendre un sacré coup, mais je ne fis rien pour la retenir tandis qu'elle quittait les lieux en faisant résonner ses talons avec fracas sur le sol. Une victoire qui n'en était pas réellement une tandis que je rejoignais Sejoo et Hana. J'affichais le masque de l'ami plutôt que celui de l'homme transit, mais au fond je brûlais. Je savais pourtant qu'il ne ferait jamais rien, que ses sentiments pour Hana n'étaient que pure amitié, la profondeur d'un amour platonique mais qui avait, par cette danse lascive, réussi à me rendre fou. La jalousie parcourait mes veines et m'enflammait tout entier alors que l'image de sa silhouette pressée contre la sienne dansait derrière mes paupières. Je voulais être celui sur lequel elle se reposait, je voulais être le seul à jamais occuper ses pensées... égoïste sans doute, mais je ne pus m'empêcher de la réclamer. Le rire de mon meilleur ami eu le don de me rendre un semblant plus léger, et il acheva de tuer la jalousie naissante en faisant virevolter Hana pour la pousser dans mes bras. Je la rattrapais par ses hanches tandis que ses paumes se posèrent sur mon torse. Un contact qui me fit frissonner mais dont je me délectais, elle était désormais à sa place, juste là, entre mes bras. Le monde disparaissait en même temps que je verrouillait mes iris dans les siens, resserrant instinctivement l'emprise de mes mains sur sa silhouette. Mais je n'eus pas même le temps de parler qu'elle m'offrait son dos. Un décolleté plongeant grâce auquel je pouvais en apprécier la ligne délicate avant que je ne sois de nouveau absorbé à la contemplation des traits fins de son visage. À quelques centimètres seulement du mien, j'eus la plus grande difficulté à rester de marbre, et d'autant plus lorsqu'elle me fit écouter le son de sa voix aux nuances rauques.

J'étais à sa merci, complètement subjugué par son regard, et ses lèvres dont elle malmenait l'inférieur sans même s'en rendre compte. Toute la douleur de ses absences s'envolait soudain, même la jalousie mordante que j'avais ressenti quelques instants plus tôt s'évapora pour qu'il ne reste plus que les sentiments. Ceux que je nourrissais depuis de trop longues années sans ne jamais avoir osé, sans ne jamais avoir eu le courage de finalement rompre ce lien d'amitié qui ne faisait que nous éloigner. J'en étais persuadé, dès lors que nous décidions d'y mettre un terme, un avenir radieux nous tendait les bras... alors qu'attendions nous ? Je me fichais de toutes ces filles qui ne voulaient obtenir ne serait-ce qu'une seconde de mon attention, celle que mon âme réclamait à corps et à cri était juste là, à portée de cœur et de main. Je me fichais de ma vie, de mon travail, de tout ce qui pouvait être nous être un frein, si elle le voulait, je pouvais tout envoyer paître. Elle n'avait que quelques mots à dire... Sans quitter son regard, je fis courir mes doigts sur le tissu de sa robe que j'emportais par la même occasion le long de sa cuisse. Elle remonta pour dévoiler à peine plus que son genoux avant que je ne lui rende sa liberté et qu'elle ne retombe en silence. Mais ma paume continua son ascension jusqu'à son ventre pour s'y loger. D'une légère pression, je l'incitais à prendre davantage appui contre moi, que son dos épouse parfaitement mon abdomen et que je sente son muscle battre en réponse au mien. J'aurais voulu lui répondre, mais si ma gorge nouée semblait m'en empêcher, je redoutais surtout de prononcer les mauvais mots, ceux qui la ferait fuir. Aussi me contentais-je du silence, d'une conversation muette que je ponctuais d'un sourire, honnête et sincère. Un sourire presque béat tant il me paraissait normal que je puisse enfin la tenir aussi près de moi. Je ne veux que toi... tentais-je de lui faire comprendre. Je le savais depuis toujours, dès l'instant ou mes yeux s'étaient posés sur elle, dès le moment où elle m'avait sourit, mon cœur n'avait de cesse de battre pour elle. Et pourtant, j'ignorais tout de ce qu'elle vivait. Enfermé dans ma bulle, je me contentais de prendre ce qu'elle me donnait, ces petites doses auxquelles je devenais accro et qui me faisaient en réclamer toujours plus. J'avançais au gré de ce qu'elle voulait bien m'offrir, mais à cet instant je comprenais que je ne pouvais plus revenir en arrière.

Et pourtant... l'hésitation me rongeait. Hana ne méritait pas une quelconque étreinte dans une boite de nuit, ni d'être la victime de ces réflexes et ces habitudes dont j'usais et abusais sur d'autres... D'un geste précis et mesuré, ce fut à mon tour de rabattre de ma main libre ses longues mèches dans son dos que je ne pu m'empêcher d'explorer furtivement. " Hana... " soufflais-je d'une voix rocailleuse sans pour autant parvenir à achever ma phrase. Je t'aime... Elle le savait, ou tout du moins je voulais le penser. Mais au lieu de la douceur de cette déclaration, ce fut un tout autre aveu qui m'échappait. " Tu es à moi. "

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Mar 25 Aoû - 23:55
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Tu vois tous ces corps se mouvoir, ces lumières colorées changer ta vision et cette musique lancinante régné dans l’air, mais malgré tout, tu as l’impression qu’il n’y a plus que vous deux. Lui et chacune de ses expirations chaudes sur ta peau. Comme si le temps s’était arrêté parce que vous vous étiez retrouvés. Tu as beau user de toutes tes forces pour te tenir à distance, tout te mène à lui. C’est lui, encore lui et toujours lui. Tu n’as jamais osé te le dire, mais c’est une évidence : tu l’aimes comme tu n’as jamais aimé personne auparavant. D’un amour si violent, si intense que toi-même, tu ne sais pas comment le gérer. Lorsque tu le sens si proche de toi, tu perds tes moyens, tu ne sais plus quoi dire, quoi faire, exactement ce que tu détestes le plus. Parce que toi, tu veux avoir le contrôle sur toute situation. Tu rejettes l’imprévu et prépares le moindre détail. Tu aimes agir en ta pleine conscience et le contraire ne te réussit certainement pas. Mais quand il est autour de toi, tu n’arrives plus à penser clairement et c’est ton cœur qui passe au premier rang, au dépens de ta raison. Ces moments-là, tu les fuis comme la peste, ce qui explique pourquoi votre amitié dure depuis si longtemps. Ces sentiments si profonds que tu ressens à son égard sont loin d’être nouveaux. Ils sont là depuis les premiers moments, les premiers mots, les premiers regards et la première fois qu’il t’a attrapé par la main. Toi, Hana, cette fille capricieuse et hautaine, tu as découvert la tendresse et la douceur grâce à lui. Tu as su ce que c’était que de ne vivre que pour un sourire. Tu avais l’impression d’être la fille la plus chanceuse du monde et désormais, tu redoutes tes propres sentiments. Tu ne peux pas détacher tes prunelles des siennes, si ce n’est pour fixer furtivement, l’espace de quelques secondes, ces lèvres qui n’appellent que toi. Tu as envie de les sentir contre les tiennes, de savoir si elles étaient plutôt chaudes ou froides, peut-être même sucrées ? Tu veux sentir ce contact comme jamais tu n’as voulu quelque chose jusqu’à présent. Quelques centimètres à peine et tu peux accéder à ce désir qui te brûle depuis le début de cette soirée, depuis des années. L’envie se fait d’autant plus pressante lorsqu’il s’accroche à ta peau comme si elle lui appartenait depuis toujours. Les frissons parcourent l'entièreté de ton corps tel un orage foudroyant, si bien que tu mordilles ta lèvre au point d’en ressentir une légère douleur.

Il t’installe davantage contre lui, exactement là où est ta place finalement, du moins, c’est ce que tu aimes à penser. Tu ne fais qu’un avec lui désormais et ça commence à te faire peur. La raison s’évapore lentement de ton esprit, assez pour que tu ne vois rien d’autre que lui. Tu te sens soudainement prête à t’abandonner à lui, à lui dire ces mots qui ne sont destinés qu’à lui seul et à briser ces stupides règles que vous n’avez finalement jamais établies. Tu veux dépasser les limites, et même aller au-delà, les réduire à néant pour n’en faire qu’un mauvais souvenir. Tu fonds sur place lorsqu’il prononce ton nom de façon si délicate, bien à lui. Tu profites de cet instant en fermant les yeux sans pouvoir empêcher ce léger rictus au coin de tes lèvres. Tu veux qu’il soit le seul à t’appeler de cette manière, et même qu’il te nomme ainsi jusqu’à la fin des temps. La tension monte d’un cran alors que tu sens tes cheveux flotter entre ses doigts d’une fluidité déconcertante. Puis, tes yeux s’ouvrent brutalement lorsqu’il dit tout haut ce que tu penses tout bas depuis le début. Oui, tu es sienne, depuis le début et pour toujours. Mais l’entendre d’entre ses lèvres était tout autre chose. Il était le premier de vous deux à s’avouer vaincu et à mettre des mots sur vos maux. Il était celui qui venait de pousser la première limite de votre relation. À présent, tu as l’impression que l’air qui t’entoure te brûle le visage et ton cœur bat si fort que tu te dis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il n’explose. Tu te retournes doucement pour lui faire face, sans jamais le quitter des yeux. “Je…”. Tu mordilles toujours autant ta lèvre, la torturant toujours un peu plus et tu te rends compte que dans ton mouvement, tes doigts effleuraient les siens. Tu te mets à jouer délicatement avec ses doigts, sans jamais lui prendre ouvertement la main. Ce geste si anodin pour beaucoup, mais si intime pour toi. N’était-ce pas là l’opportunité que tu attends tant depuis tout ce temps ? Tu avances d’un pas vers lui, assez pour sentir à nouveau son souffle chaud sur ton visage. Tu enfouies tes iris dans les siens, mais cette fois, d’une façon nouvelle, différente de d’habitude. Tu ne le regardes pas comme à l'accoutumée, pas avec cette intensité, cette dépendance, cette envie. Non Hana, pour la première fois, tu le regardes amoureusement et tu l’autorises à voir ce que jamais personne d’autre n’avait pu voir, la vraie toi, vulnérable et fragile. “Ji…”. Son prénom sonne comme une chanson d’été que tu as envie de chanter encore, encore et encore. De ton autre main légèrement tremblante, tu la lèves en sa direction, prête à la déposer sur sa joue, comme tu l’as toujours imaginé.

“Ne fais pas ça, je t’en prie”. Ta main reste ainsi, en l’air, hésitante. Ces sentiments, ouvertement déclarés dans ton regard, venaient de se volatiliser pour laisser place à la peur et l’on peut aisément apercevoir que tu le supplies presque à travers tes sombres iris. Tu as peur, Hana. Tu as peur de le laisser entrer dans ton monde, ton vrai monde. Pas celui que tu montres en apparence, pas celui qui en fait rêver plus d’une. Tu as peur de t’ouvrir complètement à lui et de le laisser voir à quel point, tu es affaiblie. Tu laisses tomber ta main le long de ton corps et tu dévies ton regard du sien, en même temps que cela t’arrache le cœur. En parlant de ton cœur… Tu le sens se briser en millier de morceaux à mesure que ton estomac se noue violemment. Tu as soudainement l’impression de manquer d’air et d’étouffer. Ton esprit te joue-t-il des tours ou est-ce que tu es sur le point de t’effondrer ? Ça ne devait pas se passer ainsi. Tu n’oses plus croiser son regard, il te connaît si bien qu’il ne lui faudrait pas très longtemps avant de comprendre que quelque chose ne va pas. La panique gagne du terrain et tu la sens prendre le contrôle de ton corps pour te pousser. Non, ça ne devait pas se passer comme ça. Tu n’as pas imaginé lui avouer tes sentiments de cette manière. Tu portes ta main au niveau de ta poitrine avec l’espoir que ça va t’aider à mieux respirer, en vain. De l’autre, tu t’accroches brutalement à son poignet, comme pour te permettre de rester debout alors que tes jambes se mettent à trembler. Mais tu te rends compte assez rapidement que tu es en train de perdre pied, il ne t’en faut pas plus pour réagir. “Je… Je dois y aller”. Tu le lâches presque aussitôt et tu lui tournes à nouveau le dos, mais cette fois-ci avec la volonté de t’éloigner de lui au maximum. Tu tentes de te frayer un chemin dans cette foule sauvage qui ne veut rien entendre de tes états d’âme. Toi, tout ce que tu veux, c’est sortir d’ici et respirer l’air frais de l’extérieur, seul remède pour apaiser la panique qui consume de plus en plus ton corps. Tu as l’impression d’être prise au piège entre ces mouvements, perdue de ne plus savoir quel chemin tu dois emprunter, la tête vacillante et la respiration qui se fait plus courte et rapide. Tu cherches l’issue d’un regard apeuré et d’un pas peu assuré, mais ce lieu dont chaque recoin n’avait aucun secret pour toi est devenu étranger désormais. Peut-être que … Peut-être que si tu faisais demi-tour, Jiwook pourrait t’aider ? Ou Sejoo ? Plutôt mourir sur place à cet instant précis. Tu dois reprendre tes esprits et te sauver toi-même Hana. Tu te trouves pathétique et minable, tu ne peux pas les laisser te voir ainsi, pas après tous les mensonges, les silences et les absences de ces dernières semaines. L’espoir de pouvoir t’en aller à temps se ravive maintenant que tu aperçois la double porte vitrée ouverte qui va te servir d’échappatoire à cet enfer que tu vis depuis quelques minutes. Plus que quelques pas…
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Seo Kang Joon
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Mer 26 Aoû - 22:28
Kang Ji Wook

because your eyes
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Dans cette foule dense qui ondulait sur un rythme effréné, seuls quelques regards curieux semblaient se poser sur nous. Entre mes bras, l'objet de mon désir et de mon affection, celle qui donnait une raison à mon cœur de battre, celle pour qui je me levais chaque jour dans l'espoir d'enfin apercevoir son sourire. De mes perles ambrées, je sondais les siennes avant qu'elles ne disparaissent, soudain masquées par ses paupières alors que son prénom filtra mes lèvres en une douce et chaude incantation. Elle m'exposait désormais la sérénité dans laquelle elle venait de plonger, et je dévorais du regard chaque trait de son visage détendu. J'avais tout le loisir de l'observer et de contempler celle dont j'étais tombé fou amoureux, et plus encore à cet instant. Mais au lieu d'exprimer mes sentiments, ce fut une tout autre confession qui résonna jusqu'à ses oreilles. La mauvaise sans aucun doute puisqu'elle ouvrait les yeux brusquement sans que je ne parvienne à identifier l'étincelle qui venait de les illuminer. Avais-je fait une erreur ? L'appréhension me mordait et mes muscles se contractaient sans même que je ne leur en donne l'ordre, mais je fus soulagé de la voir se tourner. Lentement, elle décidais de me faire face de nouveau, et je comprenais... dans ses perles que les quelques projecteurs éclairaient sur leur passage, je lisais ce que j'avais toujours cherché. C'était clair et limpide, et je ne pus que souffrir de l'allégresse d'un cœur léger qui avait attendu son jumeau désespérément, passionnément. Ses doigts effleurèrent alors les miens et ce fut une décharge électrique qui remonta le long de mon bras pour exploser dans ma poitrine, me coupant le souffle par la même occasion. Mais que signifiait respirer si ce n'était pas pour m'abreuver de son oxygène ? Il était là mon signe, mon feu vert, le signal que j'avais attendu depuis si longtemps. Et même si elle suffoquait quelques syllabes, même si mon prénom resta en suspens pour que n'en résonne que la moitié, je m'en fichais, concentré sur la main qui s'avançait vers ma joue. J'anticipais alors la douceur de son toucher, la chaleur de sa paume, prêt à fondre sur ses lèvres dans la seconde qui suivait... mais elle ne vint pas. Elle s'arrêta à quelques centimètres de mon visage avant de se rétracter pour brutalement affliger mon cœur. La torture de quelques mots qui transformaient cette tension extatique pour l'alourdir de douleur et de regrets. " Quoi ? " soufflais-je d'une voix faible.

Étais-je devenu fou ? Avais-je rêvé cet instant ? Étais-je à ce point transit par l'amour que je lui portais pour en imaginer une scène qui semblaient déjà être un souvenir lointain ? Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus. J'avais pourtant bien vu cette lueur dans ses perles fauves, j'avais pourtant entendu son appel. Je restais interdit devant sa réaction, cherchant à plonger dans les fenêtres de son âme, mais elle me refusait ce contact... Je voulais mourir dans ses yeux, mais ils restaient figés sur le sol et son corps entier décidait de la trahir. Ses doigts qui se refermaient abruptement sur mon poignet, ses jambes qui se mirent à trembler, et ses épaules dont les soubresauts ne pouvaient m'échapper. Je ne comprenais pas... où était Hana ? Que se passait-il ? Que pouvais-je bien ignorer alors que je savais absolument tout d'elle ? Son parfum fétiche, son plat préféré, le dessert auquel elle ne pouvait jamais résister... Je la connaissais bien mieux que je ne me connaissais moi même, et pourtant... j'étais face à une situation inédite qui me laissait complètement perdu avant qu'elle ne m'inflige une nouvelle torture. Dans un murmure, elle m'abandonnait. " Hana... restes... " La supplique caressa mes lèvres sans l'atteindre. Elle tournait les talons et me laissa sur place. Elle m'oubliait... Elle préférait fuir pour une raison qui m'était inconnue... sauf si j'étais la raison qui la poussait à partir. De colère, ma paume s'abattit sur ma nuque avant d'ébouriffer les quelques mèches savamment coiffées quelques secondes plus tôt. La mâchoire serrée, j'étais incapable d'émettre un seul son, aussi j'optais pour le mutisme furieux en rejoignant mon meilleur ami " Jiwook... où est Hana ?" La rage m'aveugla à la mention de son prénom, elle ne lui était pourtant pas destinée, mais elle trahissait la déception d'avoir une nouvelle fois failli. Dans un geste brusque, j'attrapais le premier verre à portée de main avant de l'en vider de son contenu qui m'irrita soudain la gorge. L'alcool n'était pas la réponse, et il ne m'aida pas non plus à calmer la tempête qui faisait rage en plus profond de moi, et sous l'impulsion je balançais le verre pour qu'il se fracasse sur le sol arrachant quelques cris de surprise au passage. " Yah, Jiwook !" Je décrochais les regards effarés et irrités, et les remontrances de Sejoo par la même occasion, mais j'y restais sourd.

Aveuglé par un torrent d'émotions qui me submergeaient, il en ressortait pourtant une... la seule qui me fit prendre conscience que je n'avais pas plus de temps à perdre à ravager la pièce. L'inquiétude me poussa à sa suite, et sans plus attendre, je jouais des coudes pour la retrouver. Slalomant entre les corps serrés, bousculant les silhouettes imbibées, je n'entendais même pas les réflexions qui m'étaient adressées et poursuivais ma course folle dans ce dédale d'individus en sueur. Et enfin... ce fut la sienne qui se dessinait non loin de la porte. Un dernier effort pour que finalement je ne puisse tendre le bras et attraper son poignet, lui arrachant ainsi un sursaut. " Hana... " soupirais-je. " Que se passe-t-il ? " Mais ma voix était couverte par le brouhaha ambiant de la musique stridente et des exaltés qui s'échevelaient sur la piste de danse. Sans relâcher ma prise, je l'entraînais avec moi et passait les portes du bâtiments pour m'enfoncer dans la fraîcheur nocturne. Quelques mètres qui nous éloignaient du tumulte des fêtards et des regards indiscrets qui attendaient toujours patiemment que leur tour ne vienne enfin. " Pourquoi ? " Un seul mot qui résumait toutes les questions que je me posais. Pourquoi ne pas m'accepter ? Pourquoi fuir ? Pourquoi me cacher des choses ? Tant de pourquoi que je ne m'expliquais pas. Et avant même qu'elle n'émette un son, je tirais sur sa main pour l'amener près de ma joue, à l'endroit où elle s'était arrêtée avant de s'échapper, et j'achevais son geste en apposant sa paume sur ma pommette. " Dis moi ce que tu veux ? " L'homme à l'esprit solitaire n'était plus rien face à elle. J'étais un paradoxe ambulant, refusant toutes les étiquettes que l'on voulait me coller, je voulais néanmoins bien porter celle qu'elle voudrait me donner. Je ne dépendais plus que d'elle et des miettes qu'elle me concédait... mais désormais, j'en voulais plus.


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Ven 28 Aoû - 0:45
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because your eyes
said you were feeling it too


Plus que quelques mètres qui te séparent de ta liberté et pourtant, plus tu avances, plus tu as l’impression de te briser en un millier de morceaux. Tu n’aurais jamais dû quitter ta tour d’ivoire pour rejoindre les garçons, pour le rejoindre lui. Ces moments échangés avec lui t’ont réanimé et éloigné de ta léthargie l’espace de quelques minutes, mais ce n’est que pour mieux te violenter maintenant que la réalité est limpide. Le regard dans le vide, tu fixes la pénombre de l’extérieur qui te tend les bras et que tu t’impatientes de retrouver. Plus que quelques mètres pour reprendre ton souffle, mais c’est une lutte contre l’éternité que tu as l’impression de livrer. Tu ne sens même pas tes pieds avancer sur le sol tellement tu es ailleurs. Tu ne penses qu’à lui, qu’à ses mots, ses regards, sa peau, toutes ces choses que vous vous êtes dits à travers des silences d’une douceur extrême. Tout ton corps le réclame et te pousse à le retrouver, sauf ta raison qui te dicte de mettre un pied devant l’autre et de t’éloigner au plus vite. Alors tu t’exécutes machinalement, vidée de toute émotion, te concentrant uniquement sur le bourdonnement qui fait rage dans tes oreilles. Ce mélange de musique de fond qui livre bataille avec le bruit des battements de ton cœur. Allait-il exploser sur-le-champ ? Allais-tu finalement fermer tes yeux et te laisser sombrer ici ? Mais la question la plus essentielle de toutes, celle qui te torture l’esprit et paralyse chacun de tes muscles est celle de savoir si à présent, tu l’avais perdu à jamais ? Jamais tu ne t’es sentie aussi proche et aussi éloignée de lui en même temps, comme si tu venais de le retrouver après une longue séparation et qu’en l’espace de quelques secondes, il ne devenait qu’un simple souvenir. Venais-tu de sceller à jamais votre avenir en vous infligeant à tous les deux cette blessure béante qui n’allait sûrement jamais arrêter de saigner ? Tu regrettes cette prison dorée que tu appelles ta maison, ses murs épais qui te font sentir seule, mais aussi en sécurité, ce plafond que tu connais par cœur tellement tu t’es perdue dans tes pensées en le fixant, toutes ces choses qui te donnaient un semblant de stabilité, loin de ce désordre qui te fait perdre la tête.

C’est exactement ce qu’il se passe, tu perds la tête. Il faisait parti de ce qui te poussait à tenir debout, cet espoir qu’une fois les nuages passés, tu allais le retrouver, plus rayonnante que jamais. Mais ce rêve s’est transformé en illusion et a disparu aussi rapidement qu’un flocon de neige au soleil. Les yeux écarquillés, tu prends conscience des dégâts que tu viens d’infliger à mesure que les secondes défilent. Oui, tu perds la tête Hana. N’ayant ces derniers temps comme alliée que la solitude, c’est un cœur meurtri qui t’accompagne et tu te rends compte que tu es celle qui tient l’arme du crime entre les mains et toi seule. Ce n’est plus la tristesse et le manque qui t’animent, mais la colère et l’impuissance, ce qui ne fait qu’ajouter des cordes à l’arc de cette panique qui te consume de plus en plus. Voilà pourtant quelques semaines déjà que tu avais réussi à apaiser tes crises dès qu’elles pointaient le bout de leur nez, tu te sentais même fière, comme gambadant sur le chemin de la guérison définitive. Mais ce soir, cette panique envahissait chaque millimètre de ton corps si bien qu’elle avait pris le contrôle de ton rythme cardiaque et de ta respiration. Submergée, tu as l’impression que le sol va s’ouvrir sous tes pieds et tu es prête à lâcher prise, n’ayant plus la force nécessaire pour lutter. Tout cela, jusqu’à ce que tu entendes à nouveau sa voix prononcer ton nom. Ton esprit tentait-il de t’anesthésier pour que ta chute soit moins douloureuse ? Tu penses rêver lorsque tu vois son visage qui te crie des sons inaudibles. Tu t’arrêtes même de respirer, pensant sombrer dans les abîmes de ton esprit alors qu’il te tire vers l’extérieur d’un pas décidé. Tu ne t’es pas sauvé, Hana. Il t’a sauvé. L’air frais te brûle le visage tellement il n’était pas prêt pour ce changement de température brutal. Il te demande pourquoi, mais tu ne sais pas non plus. Tu ne sais pas pourquoi les choses se sont passées de cette manière, tu ne sais pas pourquoi tu es obligée de fuir ton amour, pourquoi tu as si peur… Puis, tu te rends compte que tu ne t’es pas posé la question à toi-même. Tu te rends compte qu’il est là depuis le début, réellement, lorsque tu sens la chaleur de sa joue sur ta paume. La douceur de sa peau te fait tourner la tête, ou peut être que c’est parce que tu reprends seulement maintenant ta respiration ?

Il est trop tard, Hana. Tu ne peux plus fuir à présent. Tu maudis la Terre entière de te mettre dans une telle situation et avant tout, tu te maudis toi-même. Tu ne peux plus te cacher maintenant que ton cœur cogne contre ta poitrine si fort que tu as l’impression qu’il peut l’entendre. Tu ne peux plus le semer maintenant que ta respiration avait repris de plus belle, saccadée. Tout est devant lui maintenant et il ne lui fallait pas très longtemps avant de comprendre que tu étais en train d’avoir une crise de panique. Tu as du mal à dire un seul mot tant tu es déboussolée. “Jiwook…” Que tu as le temps de murmurer entre deux souffles. De ton autre main, tu t’accroches fermement à son bras et tu plonges tes yeux humides dans les siens, comme pour le supplier de s’en aller. Pars. S’il te plaît, pars. En vain. Tu sais pertinemment qu’il n’a pas l’intention de s’en aller, encore moins dans ton état actuel. Ce n’est pas comme ça que ça devait se passer. Tu n’arrêtes pas de te répéter cette phrase en boucle. Toi, tout ce que tu veux, c’est répondre à sa dernière question en criant haut et fort que c’est lui que tu veux, depuis le début, depuis toujours même. Mais tu ne peux pas, pas maintenant, pas ici, pas dans cet état. Tu ne sais pas quoi faire pour le faire fuir et tu comprends enfin que c’est bien trop tard. Alors tu veux limiter les dégâts et ne pas te fissurer sous ses yeux. Du temps, il te faut juste un peu de temps pour reprendre ton calme et revenir à toi. C’est du temps dont tu as besoin, que tu dois gagner. Tu retires ta main de l’emprise de la sienne et lâche son bras par la même occasion, mais pas pour fuir cette fois-ci. Tu avances vers lui d’un pas et déposes ta tête contre son torse. Tu fermes les yeux et d’une main, tu t’accroches à sa chemise fermement, l’autre, pendant le long de ton corps. Le rythme de son cœur sonne comme une berceuse à ton oreille et tu tentes désespérément d’y aligner le tien, persuadée qu’il est ton remède. Peut-être que finalement, c’est exactement ce qu’il te faut pour que ce soit lui, cette fois, qui fuit. Peut-être qu’il va prendre peur et t’abandonner, légitimement, comme tu venais à peine de le faire il y a quelques minutes. Désormais, tu n’es plus Hana, celle qu’il a toujours connue jusqu’à aujourd’hui. Tu n’es plus cette fille forte au caractère trempé. Tu n’es plus celle qui lui appartenait, Hana. Tu n’es plus sienne à présent. Tu n’es que cette fille fragile qui a le souffle coupé et qui s’accroche désespérément à lui pour masquer sa maladie dont il ne voudra pas.
Kang Ji Wook

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Sam 29 Aoû - 22:55
Kang Ji Wook

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Ce regard... c'était ce regard que j'avais attendu, cette lueur douce et chaude qui m'invitait et qui me faisait me sentir enfin chez moi. Depuis toujours, je l'avais rêvé, je l'avais espéré et je m'étais languis du moment où elle me concéderait enfin ce bonheur que je désirais vivre avec elle. Des années passées à m'enhardir d'une patience que j'avais appris à apprivoiser dans le seul but de ne jamais la bousculer. Là où je m'attelais à séduire, à faire preuve d'esprit en usant et abusant de méthodes agressives pour rendre mes nuits moins solitaires, je m'étais toujours refuser à les lui appliquer. Elle était la seule et l'unique, celle qu'il fallait admirer et protéger, celle qu'il fallait aimer à s'en brûler, celle qu'il fallait choyer plutôt que persuader. Ce n'était pas la conclusion d'une quelconque soirée, c'était le travail de toute une vie pour la connaître et pour apprendre à l'aimer comme elle le méritait. Du jeune garçon qui s'était épris de sa camarade de classe, j'étais passé par l'adolescence et ses déboires pour finir adulte et fort de ce chemin parcouru. La déception m'avait souvent étreint, celle de voir d'autres hommes pendu à son bras ou ses lèvres, elle m'avait régulièrement perdre le contrôle de mes émotions au point d'en être aveuglé par la rage, mais j'avais attendu patiemment, me vengeant sur les quelques demoiselles qui, elles aussi, se retrouvaient en mal d'amour. Je compensais grossièrement ce manque d'elle au travers de quelques ébats futiles, de quelques rencontres inintéressantes pour que la sensation ne soit encore plus intense au réveil. Les cheveux ébouriffés, la silhouette endormie... jamais je n'avais pu ouvrir les yeux sur celle que je rêvais de voir à mon côté, et c'était sans doute le plus éprouvant. Cette soirée n'était pas une quelconque conclusion, mais bien le début de quelque chose. Dans son regard j'avais pu voir, j'avais pu comprendre ce qu'elle attendait, et pourtant... elle s'était enfuie. D'une simple phrase je l'avais terrassé, et je m'exécrais déjà de l'avoir brusquée ainsi. Si la rage avait de nouveau frappée, je ne la laissais prendre le dessus qu'un cours instant. Une fraction de secondes seulement pour fracasser un verre sur le sol, pour décrocher des regards réprobateurs et des injures sans aucun doute méritées avant de partir à sa suite.

J'avais bravé la foule qui n'avait que faire de mes états d'âme et j'étais parvenu à la rattraper en dépit de sa longueur d'avance. Mais je ne comprenais toujours pas... Mes doigts s'étaient refermés sur son poignet pour l'entraîner dans les rues sombres aux alentours, à quelques mètres seulement de l'entrée du club mais suffisamment isolées pour enfin lui avouer... C'était le moment où jamais, il n'y avait plus de retour en arrière, plus après son regard, plus après l'affirmation qui avait effleuré mes lèvres. Je ne voulais plus revenir à cette relation qui me laissait un goût d'inachevé, je la voulais elle toute entière. Et ce fut au travers d'une supplique qui résonna faiblement, d'un geste presque désespéré en apposant sa paume sur ma joue que je lui demandais. Effrayé mais sûr de ce que je voulais, un véritable paradoxe qui me martelait les tympans et agitait un myocarde devenu fou. Pendu à ses lèvres, je n'attendais désormais plus que les mots qui me délivreraient. Toi. Un mot, une seule et unique syllabe et c'était tout ce dont j'avais besoin. Pas besoin de grand discours, pas besoin d'une éloquence digne des plus grands orateurs, juste un mot. Je sondais ses prunelles à la recherche d'un indice, même le plus insignifiant, mais je n'y trouvais que le flou, l'incertitude d'un instant durant lequel elle ne semblait plus être elle même. Ce fut finalement mon prénom à peine soufflé qui s'échappait de sa gorge nouée, un murmure emporté par la brise nocturne avant que les larmes ne finissent par noyer ses yeux. Je m'étais attendu à tout, sauf à ça. J'avais anticipé la colère et la moquerie, mais en aucun cas je n'avais imaginé me retrouver devant Hana et ses perles inondées. Interdit devant cette scène inédite, figé par la souffrance qu'elle exhalait, je comprenais néanmoins sa requête silencieuse, celle à laquelle je répondais au travers d'un regard assuré Non. Je ne partirais pas. L'incompréhension, encore et toujours elle, m'enveloppait dans son manteau alors que je tentais de la repousser. Je ne comprenais pas ses réactions, à vrai dire, je ne les comprenais plus depuis quelques temps et c'était sans doute le plus difficile à accepter. Comment pouvais-je ignorer ce qui l'avais fait changé à ce point ? Je continuais à déambuler dans les mêmes lieux, avec les même personnes, de la même façon, sans n'avoir jamais voulu perturber ce rythme de croisière. Je lui faisais confiance, une confiance aveugle à tel point que je pouvais lui donner ma vie si elle me le demandait. Le reste n'avait aucune importance, ce n'étaient que des détails... et si finalement ces détails étaient désormais les maîtres du jeu ? J'avais fermé les yeux trop longtemps pour continuer à les garder clos.

Sa main quitta ma joue, laissant la place à un froid mordant qui ne laissa sur mon épiderme que le souvenir de sa chaleur. Je redoutais qu'elle ne tourne les talons une fois de plus, qu'elle m'abandonne pour ne plus jamais se retourner, mais au lieu de ça, elle s'avança d'un pas. Réduisant à néant la distance qui nous séparait pour qu'elle ne prenne appui contre mon torse. Mon cœur s'affola de cette proximité, comme il s'affolait chaque fois qu'elle m'effleurait ou me souriait. Et je le sentis se déchirer... ce geste ressemblait presque à un adieu dont je ne voulais pas. " Hana... ? " soufflais-je. " Dis moi ce qui ne va pas. " Une question aux allures d'affirmations tant je voulais percer le secret de ses fugues et de ses disparitions mystérieuses. Je fis couler une main dans son dos tandis que je faisais glisser mes doigts sous son menton pour l'inciter à plonger dans les abîmes de mes iris inquiets. " Tu sais que tu peux tout me dire... je serais toujours là. " la rassurais-je. La vision que j'avais d'elle me brisait le cœur, je ne voyais plus que la douleur et la résignation. Que lui était il arrivé ? Où était passée cette part d'elle qui étincelait ? L'étoile semblait éteinte, aussi décidais-je d'encadrer son visage de mes paumes simplement pour imprimer dans ma mémoire cette expression que je refusais de lui voir à l'avenir. Je fis courir mes doigts sur sa mâchoire pour replacer les quelques mèches qui s'envolaient avant qu'ils en poursuivent leur course sur son bras jusqu'à dégringoler sur son flan. Je me faisais à nouveau propriétaire de sa colonne sur laquelle je pressais une main tandis que l'autre vint se ficher sur sa nuque. Le temps semblait s'étirer, les minutes s'allongeaient alors que la lutte faisait rage dans mon esprit. Je voulais céder, faire tomber toutes les barrières que j'avais érigé, mais je voulais aussi être certain qu'elle ne fuirait pas dès lors que je m'abandonnais à elle. Un combat épique se déroulait dans mon subconscient, et finalement la réponse fut claire. Il n'y a plus de retour en arrière... Je me laissais guidé par une pulsion que j'avais refréné depuis de trop longues années et me penchais finalement pour décorer son sourire du mien. Je goûtais ses lèvres avec la plus grande délicatesse, loin, bien loin du séducteur qui partait en conquête de sa proie. J'y mettais toute la douceur et l'amour qu'elle m'inspirait, et je mordais ses pulpeuses avec envie. Je la buvais. Je la respirais. Je la dévorais.



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