La fête n’était pas fini, loin de là, Juri avait lancer le karaoké, et les voisins de Ren allait encore se plaindre demain matin parce qu’il a oublié d’écrire un mot sur la porte. Il soupire, mal au crâne, soudain. Décide de ne pas boire et juste rester ici, dehors, sur ce balcon à contempler la ville qui s’endort. Il aurait aimer dormir aussi, mais Radio Chaos en ont décidé autrement, c’était censé être un verre entre ami, et les fans ce sont joint aussi. c’était censé être rien qu’eux, autour d’une table, leur bière à la main et les souvenirs sur la bouche, mais les voilà lancer amor fati pour la seconde fois de la soirée. ça ne le dérange pas, parce qu’ils sont sa famille et que si il ne fait pas de concession pour eux, alors pour qui ? il aurait juste aimer pourvoir se reposer un peu, s’assoir et parler, juste un peu.

Quand il mourra, ce groupe sera ce qu’il restera de lui. Pas de famille pour se souvenir de ce vieux Ren, pas d’ami pour chanter ses louanges, pas de femme, ni enfant qui pleura son cadavre. Rien que ce groupe de bras casser, et les titres qui tourne en boucle sur ce vieux cd abimé. des paroles qu’il a écrit à vive allure, alors que son coeur menacer d’exploser, les larmes qu’il a ravaler en les faisant rimer entres elles. rien de plus que ces musiques, cet héritage qu’il laisse à tout le monde, à ses fans, ses connaissances, ses amours qui n’ont mener nul part.
ren s’en ira, en laissant derrière lui, une trainer de mot mal emmener sur une son se voulant rock.

et l’amour qu’il porte à saem à travers ces balades, que lui seul peut chanter.
sa voix, sa guitare, son âme, qu’il lui offre à chaque mélodie, chaque couplet.
il lui laissera ça, à lui, et à tous les amoureux qui n’ont jamais oser appeler ça de l’amour.
car on est ami pas vrai ? oui, oui, beaucoup d’amour s’embrasse jusqu’à en perdre le souffle et s’emboite en se soupirant des mots d’amour entre deux coups de rein.
de très bon ami alors?

il soupire. il s’était encore isolé pour fumé une clope, mais n’arrivait pas à se résigner à l’allumer. il pensait tout bêtement à sa mort, à la tristesse de Radio Chaos quand personne ne pourra plus chanter une de ses chansons sans pleurer, à sa mère qui serai surement submerger de tristesse, à Lina qui lui en voudrais encore plus que maintenant, à Saem, toujours Saem. La clope au bec, sans pour autant l’allumer. il la dégage pour finir sa bière et finalement, ranger l’objet, pour plus tard.

Ren s’engouffre de nouveau dans ses chambres, et il retrouve Saem. il ne demande pas ce qu’il fait là ou pourquoi il n’est pas avec les autres, il s’en fiche pas mal. il ne pensait pas que Saem viendrais après le concert, il le voyait déjà s’en aller chez lui, en solitaire ou engloutie sous la montagne de cadeau que les fans lui auront offert.  « J’ai mal au crâne. » Ren vient au plus près de sa moitié, nichant sa tête dans son dos. ça allait mieux, beaucoup mieux, peut être parce qu’il est là, et qu’il n’a besoin de rien d’autre.  « Je vais m’allongé, tu restes avec moi? Ou alors tu veux défier yoon sang au karaoké sur fake love de bts? » dit-elle dans un rire, alors qu’il se laisse tomber sur le lit.