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forum type réalité alternative mettant en lumière une monarchie fictive moderne située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence. KINGDOM COME est administré par cez, childish, moonset et modéré par niou, gouine b, overzone et midnight shadow ♡ le forum est optimisé pour google chrome ♡ le contexte, le design et l'ensemble des codes ont été faits par CEZ, CHILDISH et MOONSET, toute reproduction partielle ou totale est INTERDITE. | | | | khan yesun présence réduite |
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11/10/20 — cinquième version automnale, parfum de citrouille et feuilles qui tombent !! advert — obtenez 100 points de réputation en rejoignant le groupe des in my blood ou celui des shots fired ! advert — merci de respecter au maximum les origines de votre fc ! 21/05/20 — le forum a ouvert ses portes, amusez-vous bien ! | |
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Jeu 11 Juin - 3:07 Invité la mort dans l'âme, le verre dans la main. elle vogue comme un esprit, (( y e r a )) l'oeil de la tornade, le calme trop plat quand elle tend la main en direction du liquide carmin posé sur sa table. non. la paume retombe, la carcasse se redresse, s'évade, la fuite comme remède. comme elle fuit si souvent sa demeure, son mariage, son existence toute entière. elle ne saurait dire quand exactement les choses ont-elles pris un tel tournant désastreux. quand s'est-elle perdu au point de ne plus savoir qui lui fait face dans le miroir. (( qui es-tu, yera ? )) et il n'y a plus que les silence pour lui répondre, comme les silences qui planent dans son couple, l'ignorance pour arme ultime, poupée vengeresse, bafouée dans son amour propre et ses principes. la trahison pour goût amer sur la langue, elle la gère pas, yera, elle ne la digère pas. l'estomac qui se contracte chaque fois qu'elle le voit. la fuite comme remède. ce sont ses pas dans les couloirs du palais, et le silence qui l'accompagne, pas une âme qui vive, déplacements secrets d'une enfant qui jadis arpentait ces murs en courant, sourire aux lèvres, lorsque les adultes n'étaient pas là pour juger de la conduite de la princesse. où sont-il passés, ces enfants insouciants et candides ? un souvenir lointain, car désormais c'est le coeur lourd qu'elle avance, yera, talons contre le parquet vernis, quand elle descend les marches qui mènent au jardin du palais. mais c'est une silhouette familière qui l'interrompt dans sa course. à l'abri des regards indiscrets et des gardes de nuit, elle le voit, prince héritier qui se faufile sous son regard, les yeux noirs du frère et de la sœur qui s'affrontent et se font face. « don't you think it's kinda late to return to the palace, my dear brother ? » elle hausse un sourcil, rabat les pans de sa robe de chambre autour de sa fine silhouette. analyse le moindre des gestes de yejon avant de demander simplement. dans un souffle. du bout des lèvres. « again, yejon...? » elle a connaissance, yera, des vices de son frère. en a eu vent plusieurs fois par ses dames de compagnie, ou d'autres femmes du palais. alors elle ne s'épanche pas. se contente simplement de prendre la direction de l'extérieur, yera. invitation silencieuse à venir se rendre à l'abri des oreilles curieuses. une porte ouverte sous la lune, qui baigne les enfants précieux. la jeune femme ralentit son pas près d'un pied de roses, tend la main, en effleure les épines qui semblent être, en ces temps sombres, de vieilles amies. de fidèles compagnes. « where have you been ? » car elle sait sans se retourner, yera, qu'il l'a suivie. |
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Ven 12 Juin - 16:04 Invité Il rabat sagement sa capuche à partir du moment où il foule les jardins du palais royal. Portail soigneusement refermé derrière lui, il laisse les mèches ténébreuses retomber sur son visage à peine éclairé par les petites lumières des lanternes extérieures. Même la lune jalouse ces petits foyers de feu crépitant. Et il prend un instant pour observer, dans la pénombre de la nuit, tout ce que les résidents du palais ratent. La nuit, là où les secrets volent, courent et se noient. Lui n'apprécie pas être guidé par ses propres envies, ses propres pulsions. C'est comme un besoin, une drogue qui a du mal à se dissiper dans ses veines. Et l'ombre menaçante de son oncle plane au-dessus de sa tête, lui et son sourire carnassier. Yejon est un pêcheur. Il n'a pas croqué la pomme, lui croque les chairs de toutes les femmes sulfureuses qui attisent son intérêt. Ses mains se souviennent encore des courbes enjôleuses, et les caresses qu'elles ont pu produire sur cet épiderme nacré. Quel déshonneur. Quelle indignité. La nuit cache bien ses secrets, et Yejon, une fois de plus, ne s'est jamais senti aussi seul et coupable quand il rentre du plus sombre des pêchés. Il arpente les murs du bâtiment principal dans l'espoir de rejoindre sans encombre ses appartements. Silhouette qu'on voit s'évaporer à mesure que la nuit défile. Mais sa cavale n'est que de courte durée. Yejon n'est pas le seul à se confesser à la plus pure des lunes le soir venu. Comme si c'était une malédiction dans la famille Khan, comme si le poids si lourd des responsabilités royales était si dur à porter pour tout saint. Yera la belle, Yera la citadelle, se soumet également au jugement céleste alors que sa voix s'élève discrètement pour interpeler son aîné. Leurs sangs résonnent dans ce labeur incertain. Il s'arrête et se voit obligé de croiser le regard fatigué de sa cadette. Sa si belle soeur, partie trop vite du palais royal pour écouter son coeur, et non son devoir. Il la dévisage, silencieux et presque trop coupable pour être réel. « Yes... Again. » qu'il répond sans grande conviction, tandis que la silhouette fluette de Yera s'éloigne jusqu'au jardin impérial. Et ses pas la suivent, comme guidé par une aide inopinée. Sa soeur, sa lumière dans la nuit et son épaule sur laquelle se repentir. Lui n'est pas aussi mélancolique qu'elle en cette soirée déjà tant avancée. Il scrute chaque coin du jardin à la recherche d'une âme qui vit, en vain. Ils sont seuls. Seuls dans leurs propres pêchés. « I couldn't help it. It happens... so many times that I can't even remember. » Sa voix tressaute, mélange de fatigue et de culpabilité palpable. Et ses yeux se ferment, comme pour fuir cette réalité retentissante. « I missed you, my sweet... sweet little sister. » Et il lui tourne le dos, fuyant ce qu'il a lui-même orchestré. La complainte de deux entités éphémères. Vénérés, mais voués à périr dans le plus sordide des cruors. |
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Dim 14 Juin - 19:19 Invité combien d'autres vices pour ronger la famille royale ? le frère adultère avant même d'avoir su passer la bague au doigt de sa fiancée. la sœur, rongée par des épousailles factices, l'amertume sur la langue laissée par de faux baisers, des mots doux préfabriqués, et l'alcool pour remède miracle au mal qui la ronge : celui d'un cœur déchiré entre la haine et l'amour qu'elle peut éprouver. que reste-t-il des aînés du roi ? des cendres de leur flamme enfantine, et ils sont loin, les adolescents qui couraient dans ces mêmes couloirs. l'héritier droit. la princesse diplomate. aujourd'hui, deux âmes en peine, des regards qui se fuient, trop de mots non-dits. il s'arrête, yejon, lève ses opales obscures pour croiser celles de sa jeune soeur. il admet, sans détours. n'a pas besoin de mentir à celle qui le connaît par cœur depuis le berceau. et elle n'a jamais eu besoin de faire serment de soutenir son frère, la poupée. c'est inscrit dans ses gênes, l'essence même de son identité. toutefois, ce n'est que par le silence qu'elle répond, yera. comme une ombre, elle s'évade vers les fleurs bercées par la lune, et les bancs refroidis par les étoiles. c'est seulement lorsque la jeune femme se courbe pour venir caresser le pétale d'un lys blanc qu'elle entend à nouveau la voix de son frère retentir. comme un secret qui ne doit, en aucun cas, s'évader pour d'autres oreilles non averties. il confesse, admet le vice répété, trop souvent. et malgré elle, elle ne peut s'empêcher de se poser les questions qui font mal. celles qui consument encore le myocarde qu'elle a laissé entre ses doigts. est-il comme son frère ? l'attrait irresistible d'autres chairs ? d'autres femmes ont-elle partagé ses draps ou n'y a t'il qu'elle ? « you know you can't keep on doing this forever. » suivre les pas de cet oncle adultère, aux multiples conquêtes et aux enfants illégitimes. et probablement le sait-il. non, assurément, yera le devine à son dos qui se tourne et à son ton qui se meurt lorsqu'il change de sujet. elle approche en silence, yera. tend les doigts délicatement pour effleurer l'épaule de son aîné, gorge nouée. « you know that i missed you too. » le ton est doux. mais sans doute y perçoit-il déjà les accents qui indiquent qu'elle ne compte pas le laisser s'échapper. « someday, it's going to blow up straight to your face. and i.. » le regard s'évade, se baisse, se perd dans une contemplation soudaine des pavés sous ses pieds, qui semblent encore tanguer sous les accents d'alcool ingurgité. larmes qui vont, qui viennent, mais qu'elle efface trop rapidement. une habitude ancrée avec le temps. « ... i don't want you to be in trouble. i don't want you to be remembered like this. » et ils ne savent que trop bien que par leur seule naissance, par leur existence, ils n'ont pas d'autre choix. celui d'adapter au regard des autres chacun de leurs actes. |
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Mer 17 Juin - 18:30 Invité Qu'il est dur d'être de sang royal. Nombreux sont ceux qui en rêvent, et qui se lèvent chaque matin en tournant la tête vers le palais qui se dresse et s'érige en forteresse impénétrable. Ils sont nombreux, ceux qui rêvent d'une vie bien meilleure, bercés dans les bras de l'or et du pouvoir. Pourtant, rien n'est à envier de ces enfants qui courent les couloirs sertis de diamants. Non, ils ne sont véritablement pas à envier. Et ce sang qui coule dans leurs veines a l'air d'être vicié, pourri, moisi, porteur d'une malédiction que la lignée Khan, aussi belle et fière soit-elle, véhicule de génération en génération. Il s'est longtemps demandé, Yejon, si son destin devait plus s'apparenter à celui de son oncle, si dur et si tyrannique, réputé pour son infidélité et sa rigueur d'esprit, plutôt qu'à celui de son père, le roi Haejo connu pour son extrême altruisme et sa bonté de coeur. Est-il voué aux profondeurs des ténèbres de la branche secondaire ? Ce visage qu'il croise dans son propre reflet l'effraie à mesure que les nuits s'enchaînent aux bras de femmes différentes. Parce que ce n'est pas assez pour lui. Ce n'est pas facile d'être de sang royal. Et il aimerait vraiment défier quiconque de supporter ce que lui subit depuis des années. Mais jamais il ne va pleurer, jamais il ne va se lamenter, jamais il ne va supplier. Puisse-t-il, dans sa grandeur future, garder ce dos si droit et ce sourire si franc. Et il a envie de faire couler ce sang. De répandre ce rouge si obscur sur ces pétales de fleurs. Sauf qu'il ne le fait pas. Yejon observe encore cette silhouette familière apaiser ses tourments devant des lys, si subtils et discrets, avant que les onyx de Yera la cadette ne viennent scruter ceux fatigués de l'aîné. Des mots écorchés dans une confession de passage, et l'inquiétude qui s'empare de la brune alors que ses doigts viennent frôler son épaule. Si vulnérable, mais également si éphémère... Yejon a peur que s'il ferme les yeux, sa soeur ne devienne plus qu'un mirage, une manifestation de son inconscient. Délicatement, ses doigts viennent se mélanger aux siens pour lui saisir la main et tirer le reste de son corps féminin près du sien, s'octroyant quelques secondes de réflexion profonde dans ses iris colorés. « Oh, sweet sister, you don't have to worry about me. This is not a pleasant task... » Parce qu'il ne supporte pas ces larmes au coin de ses yeux, tout comme le ton presque trop éteint qu'elle a employé. Inquiéter sa soeur, c'est une torture pour lui. Et elle doit savoir qu'il s'est lui-même engouffré dans ses propres tourments. Et même s'il a envie de hurler à l'aide, que des bras se tendent vers lui pour l'extirper de ce divin châtiment, Yejon reste le plus silencieux des hommes. Souffrance qu'il subit seul. « This is my duty, as a big brother, to keep you safe. » Nouveau sourire tendre, un de ceux uniquement dédiés à Yera, qui apparaît sur son visage si assombri auparavant. Et lentement, il remonte sa main libre sur la joue de la brune, lui offrant une tendresse fraternelle qui n'appartient qu'à eux. S'ils étaient plus jeunes, plus insouciants, peut-être se seraient-ils enlacés... « Please don't cry... Please don't be sad. » Il ne veut pas être témoin de ce qu'il a lui-même provoqué, de ce qu'il a lui-même initié. Savoir Yera malheureuse, c'est une douleur pire qu'inimaginable. L'architecte de sa propre déchéance. |
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Lun 22 Juin - 15:47 Invité et elle se demande, yera, combien de nuit comme celles-ci lui ont échappé au cours de ses années de mariage, alors même qu'elle vivait loin de sa fratrie ? dormant dans des draps froids, un mari absent pour une soeur qui l'est tout autant, a fermé les yeux sur les soucis de yejon qu'elle aurait voulu aider davantage. elle sait qu'il est tourmenté par ses échappées nocturnes, autant qu'il ne sait résister aux courbes inconnues. la poupée ferme les yeux, inspire, expire lentement. lippes qui se serrent à l'entente des mots de l'homme qui lui intime de ne pas s'inquiéter. « how can you say that ? of course i do worry. i've always cared, and always will. » qu'importe le chaos que peut devenir son existence, il est nettement plus aisé pour la princesse de fermer les yeux sur son propre malheur que celui de ceux qui lui sont chers. silencieuse, elle laisse la lune être unique témoin de la scène. baigne de la lumière blanche les deux premiers héritiers du roi, quand le prince ouvre à nouveau les lèvres. « keep me safe by being.. safe. » murmure comme un secret jalousement gardé par les deux êtres. ils sont les seuls à pouvoir saisir leur échange et l'importance de ce qu'il représente. il suffirait de si peu pour que leur chateau de cartes s'effondre. mais yejon en est le pilier, en tant qu'héritier. suffirait-il de souffler sur ses fondations pour que tout ce que leur père a construit ces quinze dernières années s'effondre. et le prince sourit. yejon insouciant - du moins est-ce ce qu'il tente de laisser apercevoir à sa soeur - porte sa paume à la joue de yera, rafraîchie par la nuit. « i'm not. » mensonges. parviens-tu à lire, yejon, cette expression triste qui parcoure ses traits de façon constante ? ronge peu à peu son coeur pour n'en laisser plus que les cendres ? « i'm done crying. » le murmure est traître à ses états d'âme, mensonge éhonté d'une femme qui noie son chagrin dans ses verres de vin. « but please, i'm begging you. if this keeps going.. go find help. not for me, but for you. and for her. » cette femme qui sera bientôt la sienne. elle se refuse, yera, à voir son frère reproduire les tourments dont elle a été victime elle-même. la main de la brune se redresse, pour venir surplomber celle de son frère. « don't you feel anything for her ? » les opales obsidiennes se redressent pour affronter celles de yejon, interrogation dans le regard. curiosité loin d'être entièrement innocente. et si dans les tourments de son frère, elle pouvait trouver les réponses aux siens ? |
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| | things are(n't) going well // yejon | |
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