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forum type réalité alternative mettant en lumière une monarchie fictive moderne située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence. KINGDOM COME est administré par cez, childish, moonset et modéré par niou, gouine b, overzone et midnight shadow ♡ le forum est optimisé pour google chrome ♡ le contexte, le design et l'ensemble des codes ont été faits par CEZ, CHILDISH et MOONSET, toute reproduction partielle ou totale est INTERDITE. | | | | khan yesun présence réduite |
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11/10/20 — cinquième version automnale, parfum de citrouille et feuilles qui tombent !! advert — obtenez 100 points de réputation en rejoignant le groupe des in my blood ou celui des shots fired ! advert — merci de respecter au maximum les origines de votre fc ! 21/05/20 — le forum a ouvert ses portes, amusez-vous bien ! | |
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Dim 7 Juin - 18:24 Invité Si t'essayes pas, tu peux pas savoir Tenue ☼☼ Encore en sueur de sa course contre la montre pour arriver à l'heure, Juri avait couru avec son synthétiseur à bout de bras et sa guitare sur le dos rebondissant à chacun de ses pas de courses, tap tap tap, le poids des responsabilités. Chaussée de baskets tout juste lacées, cloîtré dans un tailleur professionnel, elle avait seulement eu le temps de jeter ses talons aiguilles sous son bureau et s'excuser auprès de ses responsables de stage qu'elle filait déjà à toute vitesse chargée comme une mule en direction du vieux bar underground, manquant de tomber plus d'une fois. Pour ce groupe, elle décrocherait la lune, elle lâcherait tout, c'était ce qu'elle se dit quand ses doigts glissèrent sur le manche de cet instrument qu'il lui manquait tant : Frissons parcourant son épiderme, une transe qui lui fit pousser des ailes, elle était elle, elle à nouveau après tout ce temps : La voix de Saem résonnait dans ses veines, la grosse caisse donnait le rythme à son cœur, son doigté courait après le dynamisme de la première guitare dans une harmonie parfaite et les chœurs angéliques d'Anna dépeignaient un dessin mystique et ô si particulier. Ce fût en fermant les paupières que tout pris sens. Sans regarder la foule, elle les voyait tous là, à danser et s'agiter, dans le même état qu'elle, ailleurs, la ligne de basse qui grillait les tympans, saturation des sens. La salle était remplie ce soir et ça ne pouvait qu'être flatteur et pourtant, personne n'était vraiment là, tous emportés par cette mélodie sombre et ésotérique, tonalité d'un rock sensuel, des chuchotements charnels à vous damner, un fruit défendu qu'on ne peut s'empêcher de cueillir. Les paroles étaient toujours si exotiques, à la limite d'un érotisme spirituel, des secrets qu'on partage et que tout le monde comprend : Un mensonge blanc qui ne fait de mal à personne, tel l'attirance de Juri envers la bassiste et unique autre fille du groupe, son péché mignon qu'elle n'osait goûter tout en le frôlant quotidiennement, magnétisme qu'elle ne peut refuser. Radio Chaos, titre de dévergondage et d'affection, entre sérieux et fous rires constant, ils eurent fini d'enflammer la scène tandis que la nuit froide était tombée sur la capitale coréenne Hanseong. Les gens se dispersaient, les artistes retrouvaient leurs souffles, la fatigue se ressentait chez certains, dans les loges, on pliait les affaires et on rangeait ce qu'on a dérangé, on se changeait si besoin, on reprenait la vie après trente minutes incessantes de paradis encore accroché aux lèvres et aux oreilles. « Anna. Tu fais un truc après ? » C'était innocent, entre amies, c'était normal. Un verre, un café, Juri n'était pas difficile, elle voulait juste se poser un peu, que quelqu'un soit là et l'accompagne dans sa descente comme après de l’ectasie : Que quelqu'un soit là pendant la dépression post-performance. « On peut se mater un film à la maison. Ou on peut se poser quelque part. » Cela n'aurait pas été la première fois, ça n'avait jamais dérapé, elle avait su accepter les limites qu'on lui avait imposé. Le pull trempé enfin retiré, son corps se tourna un peu pour ne pas exhiber sa poitrine dénudée et elle tâtonna dans son sac pour son tee-shirt, l'air frais griffant sa peau d'une chaire de poule rosée. Elle continua, retirant ses collants et sa jupe, n'en ayant que faire si les garçons étaient encore présents ou non dans cette petite pièce aux murs moisis et au plâtre défraichi, fesses exposées sans pudeur d'un string discret. « A moins que tu aies un rendez-vous encore ce soir ? » Et quand Juri fit face à nouveau à sa sirène, fermant son pantalon, son sourire affichait un rictus taquin, elle la titillait et la cherchait, elle savait qu'elle jouait avec le feu, elle testait l'eau, elle voulait se montrer disponible tout en sachant qu'il n'y aura rien de plus que son amitié si Anna n'était pas de la partie. Après tout, que risquaient-elles ? Ce n'était pas comme si Juri était amoureuse d'elle, non, Juri était censé être dans un pseudo-relation avec un type à ce moment-là. Anna lui plut dès la première fois qu'elle avait posé ses iris enflammée sur elle et elle ne l'avait jamais caché. Depuis toutes ces années, elle aurait pu fondre d'amour pour elle toutefois, elle garda un minimum de raison et d'impossibilités, peu de chance de pouvoir l'aimer : C'était ce qu'elle se disait. Elle s'était confié à travers des compliments, des remarques piquantes et pleines de sous-entendus, coquine n'avait pu s'empêcher de se retenir face à la beauté de la bassiste à la peau de nacre, charmante et sulfureuse, d'un perfectionnisme qui se mariait à sa perfection. Si elle était dans une relation ou non, et alors ? Ses yeux la trahissaient, ses mirettes avaient louché sur la guitariste plus d'une fois aussi, il n'y a rien de mal à se délecter de ce que l'on voit, rien de mal à toucher quand l'autre te tend les bras. Alors pourquoi pas, hein, Anna, pourquoi pas ? Qui oses donc te retenir de ce plaisir là ? |
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Ven 12 Juin - 12:18 Invité ô nuit ; ô pénombre. aux heures où le commun des mortels s’endort, d’autres s’essorent. se dévorent, s’implorent. ces âmes, ô nyctophiles, erraient à travers les rues pavées. à la recherche d’un antre, d’une tanière où se terrer. créatures de la nuit ; papillons versatiles. tels des vampires, ils cherchaient un endroit où planter leurs crocs avides d’une hémoglobine divine. afin de se nourrir de quelque chose, de quelqu’un. d’un venin, d’une douceur — breuvage exquis, poison létal. et chaque âme ; était un régal.oiseaux de nuit, êtres nocturnes — ayant trouvé refuge au gré d’un bar. bouteilles enivrantes, cocktails entêtants ; rhum et vodka. l’air ambiant était électrisant, vivifiant. en cette taverne, résonnait des riffs de guitare. des basses graves, des tambours et des cymbales. une voix suave ; des chœurs lascifs.harmonie chaotique. — radio chaos. sa bande s’est réunie, ô euphorie. à nouveau, ils avaient enchaîné leurs tubes. foutrement déchaînés, ils s’étaient amusés, ils s’étaient démenés. les tiges osseuses de la môme wang s’étaient éraflées, enflammées — diabolisées. ses phalanges ne ressentaient guère la douleur, ô bonheur. c’était ce qu’elle aimait, ce qu’elle désirait. être sous le feu des projecteurs, sentir la chaleur de ces derniers contre sa peau ; brûler son épiderme. l’odeur de la sueur, d’une ardeur. d’une osmose. et la foule était en délire. ils en redemandaient, ils en voulaient davantage. ils voulaient voir radio chaos se déchaîner, s’endiabler. cependant, rien n’était possible. parce que leur tour était terminé, parce qu’ils avaient tout donné — et parce qu’un autre groupe devait jouer. en backstage, ils s’étaient retirés. dans leur loge, celle de ren, juri, saem, anna, sang. cinq musiciens de talent, cinq bêtes de foire — illusoire. « — Anna. Tu fais quelque chose après ? On peut se mater un film à la maison ou on peut se poser quelque part. À moins que tu aies un rendez-vous encore ce soir ? ».au gré de l’élocution de son homologue féminine, la basse de la môme wang avait retrouvé sa housse vintage. elle rangeait ses affaires, minutieusement. parce qu’elle était comme cela, anna. un brin perfectionniste. un élastique autour de son poignet, elle relève ses cheveux ; crinière tirée. elle lance un regard à sa coéquipière qui se changeait, admirant discrètement les courbes de cette dernière ; sans arrières pensées flagrantes — délirantes.« — Je ne suis pas contre l’idée d’aller descendre quelques bières ! On pourra toujours se mater un film en rentant, devant une pizza. À moins que tu préfères qu’on boive aussi chez toi ? ». parce qu’elle n’avait pas de rendez-vous, anna. parce qu’elle n’avait plus d’escapades nocturnes, parce qu’elle avait le coeur brisé. en miettes, en cendres. ses insomnies rimaient avec eren ; celui qu’elle avait aimé. celui qu’elle aimait toujours, même si elle refusait de se l’avouer. « — À toi de voir ! reprenait-elle alors qu’elle enfilait sa veste en jean ». |
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Mar 7 Juil - 23:02 Invité Si t'essayes pas, tu peux pas savoir Tenue ☼☼ Sa réponse lui avait fait élever un sourcil d'étonnement et de curiosité. l'envie de savoir qui titille. Pas que Anna refusait à chaque fois cependant, souvent. Aussi, imaginez bien que là, alors qu'il n'était pas encore l'heure pour les nocturnes de se coucher, Juri aurait imaginé qu'il était l'heure parfaite pour la belle de s'éclipser dans les bras d'un mystérieux individu. Étrange. « Oh... » chuchota-t-elle remettant en place quelques mèches de cheveux et soupirant. « J'ai pas beaucoup de place chez moi, je préfère qu'on boit dehors. » Et c'était vrai, aussi confortable que pouvait être sa chambre d'étudiant, cela restait une chambre d'étudiant, débordante d'instruments de musiques, de livres et de feuilles étalées sur la moquette grise délavée. Une partie de ses vêtements étaient encore dans les cartons parce qu'elle n'avait pas trouvé de meuble où les mettre et son lit, un matelas à même le sol, pouvait tenir deux personnes tout juste, serrées. Alors parler d'une table ? C'était déjà un miracle qu'elle avait une douche individuelle et une toilette sur le palier... Ce n'était pas parfait toutefois, c'était loin de la maison et c'est la seule chose qui comptait. « Je connais un bar pas loin, la bière n'est pas bien chère. » Fringuée, claquée, les chaussures à moitié nouée aux pieds, elle se frotta les yeux et monta sa guitare sur son dos puis attrapa son synthé'. Une mule, elle ne cherchait pas à être charismatique ou séduisante, pas la peine de prouver quoi que ce soit, pas même pour flirter : elle tenait aussi à Anna de la façon la plus innocente alors elle lui sourit et se pencha vers elle pour retirer une poussière accrochée à son haut. « Je te jure, parfois on a plus l'impression de jouer dans des déchetteries... »Et son rire se voulait complice et avenant, une ambiance détendue et confortable tel un vieux livre qu'on ouvre après plusieurs années, qu'on relit sans prêter attention aux grandes lignes tout en retenant les petits détails : La façon dont Anna baillait, comment sa voix s'enrouait après avoir autant chanté et ses phalanges qui glissaient dans sa frange corbeau, ce n'était sûrement pas grand chose pour certains, c'était une beauté qu'importe son attirail, mais pour Juri, c'était une façon de profiter d'une facette que les autres ne pouvaient pas forcément voir : Une Anna fatiguée, une Anna relâchée, précieuse et à moitié encore dans le paradis de la scène. Si les fans voyaient chez les deux protagonistes femelles des Chaos Radio des héroïnes, badass de la guitare, à quatre ou six cordes, ça ne changeait pas la donne, elles étaient vues comme un symbole, un sex symbol, un érotisme de la musique elle-même. Il n'y avait jamais eu de doute sur la fascination qu'elles pouvaient engendrer. Les au revoir furent bref avec le propriétaire et l'équipe de l'établissement « Les gens ! étaient ! super ! enthousiastes ! » Ouvrant la marche, la nippo-coréenne trottinait sur le trottoir en direction du lieu qu'elle avait cité et contemplait du coin du regard son énigmatique sirène, l'air frais glissant contre sa nuque, une bise méritée. « Le mec qu'a hurlé ton prénom pendant le final, je ! Ha ! J'ai pas pu me retenir de rire ! » Malgré le fond sonore incroyable, on avait pu discerner les deux syllabes d'une clarté incroyable, Juri avait failli manquer une note. « C'était un pote ? Ou juste un fan invétéré ? » ça faisait toujours plaisir de savoir que les autres membres du groupe était aussi appréciés, pas juste, le chanteur et le guitariste. On pouvait pas dire qu'ils n'avaient pas tous une place importante au sein de cette communauté chaotique : ils étaient indispensables l'un à l'autre et à cette ambiance intemporelle. « J'ai vu une nana avec un t-shirt avec écrit le nom du groupe aussi, elle a dû le faire faire elle-même, j'étais refaite ! Et ! Oh, meuf ! » Comme un puceron celle-la, elle fatiguerait les plus énergiques, à sautiller tandis que les cernes assombrissaient ses pommettes, ses réserves fondaient sans jamais se vider, à croire que le fond n'existait pas. « T'as vu comment ils chantaient tous les refrains ? Best sensation, c'était kiffant ! » Les étincelles qui volaient autour d'elle, c'était la passion, la folie et les flammes de son éternelle bonne humeur, légère. « Ah, c'est juste là. » et de son doigt, elle pointa une terrasse dans un nuage de tabac et aux chaises métalliques vertes, des bouteilles de soju qui passent de personnes à personnes. « J'y vais plus pour la bouffe mais mes potes ne se plaignent pas de la qualité. » Faut dire que ce n'est pas elle qui jugera un quelconque alcool. « Dehors ? Pour fumer ? » Et gentleman, Juri sortit son paquet de cigarettes, l'ouvrit et lui tendit. « Prend autant que tu veux. » La nicotine, démons des deux copines, un point commun qui rapproche. |
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| | Si t'essayes pas, tu peux pas savoir (( ft. Anna ♥ | |
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