famille & générations
La lignée Zheng existe sous dix générations chacun des fils ayant offert un héritier au trône, assurant à la descendance de perdurer le sang des Zheng dans l'arbre généalogique royal. Au fil des centenaires, il est également dit qu'une princesse japonaise, puis plus tard une princesse coréenne se sont liées aux Zheng afin de faire perdurer le lien entre les nations et offrant des enfants métissés de deux cultures ancestrales. Cependant lors des derniers règnes, les relations politiques se sont fragilisées entre le royaume de Chine et ses voisins, faisant revenir les familles nobles chinoises sur le devant du palais royal chinois.

C'est le roi Zheng Xiaohe qui règne actuellement sur le Royaume de Chine, premier fils du précédant monarque Zheng Dasheng, aussi appelé Dasheng, le prospère, l'un des dirigeants ayant été le plus apprécié par son peuple et son gouvernement. Reconstruisant son armée au royaume de Chine et ré-instaurant les fondements historiques au goût du jour, beaucoup continuent de regretter son décès et une fête annuelle continue d'être célébrée en l'honneur de sa mémoire.

Moins charismatique et au caractère moins guerrier que son père, Zheng Xiaohe a ainsi hérité du lourd bagage d'être à la hauteur de son géniteur, pour un peuple continuant de se lamenter de son défunt roi. Marié alors qu'il était un jeune homme introverti et fin stratège, mathématicien, avant d'être un chef de guerre, de nombreuses rumeurs se sont propagées sur sa présumée infertilité. Bruits de couloirs rapidement recouverts par les cris d'une première fille, puis quelques années plus tard, d'une deuxième.

Sans son héritier masculin, le peuple ne semble ne jamais se relever de la perte de Zheng Dasheng, regrettant l'âge d'or où la force armée chinoise était redoutable, la perte des traditions pour une ère du numérique et la figure de souveraineté incarnée par l'ancien roi.

éducation & traditions

Si les enfants Zheng sont tous nés dans le palais impérial de Beijing, ils passent leurs cent premiers jours auprès de leur mère, avant d'être envoyés pour recevoir leur éducation à Furong, dans le temple de Guanyin, protégé par la déesse de la compassion, dite celle qui perçoit les bruits du monde.

Coupés du reste du monde, les futurs héritiers sont ainsi instruits par un corps professoral composé de l'élite du pays et entraînés à se parer de multiples talents, allant de la musique, au chant, à la calligraphie ou encore l'art des arts martiaux, selon les affinités et désirs de ces chérubins royaux.

Les contacts sont rares avec l'extérieur mais les héritiers sont rarement seuls, souvent entourés de leurs cousins de leur âge, et visités par la reine effectuant des séjours de longue durée afin de perdurer le lien maternel.



De leur naissance jusqu'à leurs 16 ans, les héritiers royaux ont interdiction de se couper les cheveux, portant ainsi leur chevelure longue, qu'ils soient hommes ou femmes. C'est lors de leur cérémonie de passage à leurs 16 ans, qu'ils coupent eux-même leurs cheveux, symbole d'humilité et de sacrifice envers le peuple, mais également de liberté.

Les jeunes héritiers ne peuvent cependant rejoindre le palais royal qu'après avoir passé leurs 18 ans et réussi leur épreuve d'intronisation. Anciennement utilisée pour départager une même fratrie de princes se battant dans un combat à mort afin de choisir l'héritier ultime, la tradition s'est assouplie dans une version pacifique ayant pour but de prouver l'aptitude  des héritiers à rejoindre le monde des adultes. Devenue épreuve de courage, c'est d'une hauteur de quinze mètres, que les prétendants à la couronne devront se jeter dans les eaux vertes transparentes des cascades de Zhen.

Dès leur arrivée au palais royal de Beijing, la course aux prétendants et prétendantes commencent. Les pratiques se sont modernisées et il est maintenant rare de promettre la progéniture royale à une quelconque famille avant qu'ils aient atteint l'âge de leur 18 ans.

Le mariage est sans doute l'une des cérémonies les plus protocolaires pour le Royaume de Chine. Un premier mariage civil est prononcé entre les deux familles, avant que les deux jeunes mariés ne soient officiellement mariés devant le peuple. Ils ne sont qu'alors, considérés comme étant époux l'un de l'autre. S'en suit ensuite une semaine de festivités en l'honneur du jeune couple, au travers de spectacles, fêtes, danses dans les grandes villes chinoises.

la garde royale

Tâché d'une histoire sanglante et de conflits territoriaux, le Royaume de Chine s'est lui-même amputé de son armée lors de la troisième génération des Zheng, faisant foi de sa volonté de maintenir la paix avec ses voisins en faisant une croix sur sa puissance de frappe.

Refondée sous le règne de Zheng Dasheng, l'armée chinoise royale semble être revenue de ses cendres, d'un bleu azur transperçant le gris des pavés de la ville. Symbole de prestige, elle est entièrement composée d'hommes ayant abandonné leurs identités, ayant accepté de mettre derrière eux leurs nom, prénom, âge, famille, passé, pour servir la famille royale de leur vie.

Symbole de prestige, la garde royale est également crainte par le peuple, de part le mystère se cachant derrière ces visages sans histoire. Certains racontent qu'il s'agit d'anciens criminels ayant voulu échapper à la peine de mort et servant le royaume pour payer la dette de leur vie contre leur loyauté envers la couronne. D'autres aiment penser qu'il s'agit des enfants bâtards de la couronne, fruits des infidélités au gré des générations.

les symboles du royaume

Choisi par le nouveau roi pour représenter son règne, le dragon est le symbole de la royauté. Symbole de pouvoir et de puissance pour celui portant la couronne, il est également symbole de chance pour le peuple.

Zheng Xiaohe a ainsi choisi Yinglong, le dragon ailé associé avec la pluie et les inondations pour représenter son règne, après Henlong, le dragon dieu du tonnerre, précédemment choisi par son géniteur, souhaitant apporter une image moins guerrière à son gouvernement tout en saluant la mémoire de son père.

Le Royaume de Chine a toujours maintenu une relation proche avec toute la symbolique autour de l'eau et du renouveau. C'est donc sans surprise qu'une note de délicatesse a été ajoutée pour contrebalancer l'image dure du dragon : le lotus. On raconte que la fleur a été choisie pour prendre place aux côtés du dragon lorsque le troisième roi a péri au combat, et que son épouse, la reine, s'est laissée glissée dans une dépression d'amour, ne trouvant de repos que dans son jardin dans lequel elle faisait pousser ses lotus en mémoire de son défunt mari. C'est finalement en distillant l'essence d'une variété toxique de lotus, nelumbo nucifera, qu'elle décidera de rejoindre son époux.

Attachés l'un à l'autre, le dragon et le lotus ont ainsi orné le blason de la famille Zheng, symbole de puissance et de paix mêlés.