Love is the flower you've got to let grow. A flower cannot blossom without sunshine, and man cannot live without love.
un brin avant que le chiffre 09 n’ait accueillit la petite aiguille de l’horloge, le prince s’y était trouvé toujours inanimé par un certain sentiment de dégoût auquel il n’aurait pas su trouver d’emballage rayonnant dans ce moment d’aigreur arésienne. parce que oui, pour lui, rien de ces scénarios écarlates et meurtris n’auraient pu parvenir aux philosophies d’un simple homme, un homme qui ne serait pas dominé par les combines d’un spectre mauvais dont les seuls plaisirs ne seraient résumés qu’à la contemplation d’une image décrivant le conflit perpétuel. assez psychopathes pour oser offrir à sa majesté un cadeau d’une aussi abominable pestilence, comme pour lui révéler l’amère secret que le jour de sa fête ne paraîtrait pour rien d’autre qu’un jour de deuil pour son royaume. se sentir membre de cette famille responsable, appartenir à cette descendance de dirigeants, tout d’un coup, ça lui donnait la migraine, parce que finalement, leurs titres grandioses ne leurs avaient pas permis de prédire cette misère.
la pluie de balles en arrêt, son regard s’était attardé sur la scène finale dans un certain blanc, les joues opalées de tristesse pour accompagner ses iris glacées par le silence créé par leurs corps sublimes dormant sur le sol. des espoirs fumés et des familles déchirées, voilà ce qu’ils avaient réussi à semer de plus malheureux quand les chanceux comme lui ne s’en tiraient qu’avec certaines blessures gérables. une balle perdue avait ensanglanter son épaule droite en venant par-dessus tout s’y loger alors que son cœur avait déjà été déchiré au moment de leur venue pour gâcher leur célébration, ces deux endroits le faisaient affreusement souffrir.
bien heureusement, dans leur petit cheminement jusqu’à ce magasin de fleur qu’il ne connaissait pas, il n’avait rien vu arriver à celle là même pour qui son moral se serait encore plus décousu. à l’encadrement de la porte, son épaule cachée par sa main tachée de vermeil, il s’arrêta soudainement avant de regarder derrière lui par réflexe sans rien voir apparaître d’alarmant. «
qu’est ce que c’est que cet endroit ? tu connais les propriétaires ? » sans imaginer que la boutique de fragrance fleuries pouvait appartenir à la jeune femme ou bien à sa famille, le brun se questionnait quant au choix qu’elle avait entrepris pour eux, inquiet de se dire qu’ils seraient dans un encadrement qui n’était familier à aucun d’entre eux deux. «
heiran, on devrait peut être chercher à rentrer au palais, ou bien retrouver les gardes, on sera plus en sécurité. » quelques heures avant, il aurait pourtant cherché à les éviter ces gaillards, jusqu’à même jeter son cellulaire dans un quelque part qu’il ne savait plus.
ça le démangeait pas mal de penser que son entêtement avait fini par lui jouer un mauvais tour, de se dire qu’au moins avec son téléphone ou quelconque objet par lequel il aurait pu être tracé, il aurait pu assurer à heiran d’être en sécurité.