— embuscade en ciel

un premier de nature onéreuse pour lequel bon nombre s’effraient sans raison apparente tandis que d'autres s'extasient — [ khan ] pour l’honorer d'un tiers de couronne dont il ne saurait se vanter correctement. un second dans la détresse de sa signification malotrue quand on savait que mis à part ce que laissait insinuer sa vitrine prépayée, peu de ce que le prince — [ haneul ] pouvait refléter tirait réellement origine des cieux.

— concorde expirée

date reconnue à l'échéance de leur quiétude — [ 07.07.97 ] quand bien même ils avaient passé la période des cris et des pleurs, la sentence était toujours la même depuis vingt-trois ans.

— formule simpliste

fière de se dire sans bagages autres que ceux conférés par la ― [ corée ] et la dynastie parce que le conservateur qu'il était réprimait d'une certaine façon les mélanges.

— allumer l'emblème

au mieux  sous les couvertures ambrées de la célèbre ― [ lignée khan ] existant à la racine de son arrogance et le couvercle de son humilité presque trop bien dissimulée, il est étonnement rattaché à la constitution émise par le ― [ souverain ] actuel bien que bon nombre de ses principes se heurtent à son ordonnance. c'est par préférence qu'en ces jours se dirait-il dévoué à sa majesté.

— prestiges & vestiges

petit flamboie de sa position courante ou petit veinard comme le laisseraient entendre ceux qui l'admettent ― [ prince ] avec égard et distinction. un titre reçu en cadeau de la part du hasard pour le hisser au sommet des classes, le tiers de couronne de la ― [ branche tertiaire ] en accord avec les origines de son ascendance.

— réticence orchestrée

au réveillon de ses peines, on avait cru entendre le défunt d'aujourd'hui revenir au sujet des fiançailles de sa progéniture. encore demeurait-il parmi la descendance ― [ célibataire ] au compte des soit-disantes analyses promises par le jeune homme. quoique attiré par les tendresses de la gente féminine, il les pensaient toutes cupides. son ― [ hétérosexualité ] se trouvait être fâcheusement déroutée.

— microsecondes

pour lui c'était flirter avec une liberté distinguée que de choisir ― [ l'entrepreneuriat ] dans la conviction que composer ses propres ficelles dans un domaine en particulier lui éviterait d'avoir à supplier le oui de quiconque. également se travaille-t-il à la publication prochaine d'un ouvrage de quoi révéler le secret de sa passion pour ― [ l'écriture ] le tout pour orchestrer l'anéantissement de cette liberté en microsecondes quand venait s'abattre en plus les devoirs goupillés par son statut.

— rions désormais

si pauvre qu'on en verserait des larmes de sarcasme à savoir que ce mot de populace ne produit pas le moindre son aux oreilles de la famille royale.

— émietter la tristesse

une feuille de la branche partie au son d'une note de tristesse, les premiers de cette génération à entendre les suites de la mélodie funèbre. s'il s'était envolé dans le ciel, pouvait-on insinuer qu'il se trouvait être aux côtés de haneul ? les blagues de ce genre ne lui plaisaient qu'à moitier. en conscience de prendre soin des relations que sa destinée lui avait laissé, il avançait dans ce sens désormais.

― haneul [ 하늘 ] incandescence froide pour les actions contradictoires que poussaient la philosophie méconnue de l'homme à l'étincelle gamine. kermesse fortuite en exemple à la fougue raffinée qui prospérait en son être, chaque jour un peu moins prévisible jusqu'à engendrer les canities précoces nourries par leur stupeur. soleil de la nuit c'est celui dont les bonheurs se trouvent à l'extérieur de l'architecture du palais, dont les chimères redoutent les chaines matérialisées par le devoir, c'est celui qui veut questionner la liberté de lui donner des ailes de sorte à ce qu'il s'envole vers la voûte céleste pour se brûler à l'astre solaire. haneul c'est la définition du caprice et de la demande, le corps où ce sont donnés rendez-vous malice et sagesse en faveur d'un mélange chaotique. quémander pour ce qu'il savait qu'il n'obtiendrait pas, s’obstiner pour tenter d'échapper à la surveillance angoissante de ses intendants.

étoile du crépuscule à la répétition occasionnelle de ce moment mystérieux de quiétude où les soupires excessifs du jeune prince ne s'entendent plus pour un bouquet d'heures exceptionnelles, on finissait par se dire d'avoir démasqué le renard, si ce n'était que pour les écritures éparpillées dans son carnet de note ou bien les origamis abandonnés à son chevet de bonne heure. l'instrument de musique qui avait suivi ses compositions hasardeuses et esseulées, l'arc en bois que la délicatesse de ses doigts chatouillait sans abîmer, mais ce ciel assombri qu'il consultait avec estime plongé dans le silence de sa révérence.

lune de l'aube défendre, dans ses couleurs habituelles, la valeur de  son temps quand venait à son endroit un compromis selon lequel il devait abandonner ses plans initiaux sans broncher, ça lui dilapidait des heures de bavardage inutile parce que le mur de son humeur caverneuse finissait toujours blessé par les sourires des petits visages bénéficiaires des dons de la famille royale, au plaisir du rien qu'est d'offrir et d'adoucir les cœurs acerbes. la sincérité que son entourage couronné confondait avec de l'hypocrisie ne faisait qu'agrémenter en son être le potentiel disgracieux qu'il retenait à perturber leur opinion sur sa propre personne.

la vielle femme de ménage ― ❝ son altesse était peut être un petit peu trop cultivé pour son âge qui je rappelle était de onze petites bougies d’améthyste à cette époque. à l'instar des jours précédents, son plan pour s'échapper seul du palais avait échoué et ses parents avaient pris la décision de le punir de sorte à ce que nous restions en sa compagnie, avec plusieurs autres servants et gardes, afin de surveiller le moindre de ses faits et gestes. on s'y était attendu, mais la course poursuite avait été très éprouvante. finalement, il avait grimpé à un arbre du jardin (( rires retenus )) en menaçant de se laisser tomber par terre dans la mesure où on s'approcherait de lui ― [ vous pourriez être poursuivi pour incitation au suicide qui plus d'une personnalité royale ] il avait déclaré fièrement de sorte à mettre notre petit attroupement dans un gros dilemme. ❞

le garde du corps ― ❝ ce n'est pas de mon ressort que de remettre les habitudes du jeune prince en question mais c'est à dire qu'il avait été tel que ne pas en laisser ressortir mes mots me pèserait lourdement au cœur. ― [ mon devoir est à son terme. mère m'a dit que je pourrais jouer avec vous dans ce cas. ] l'on se situait à quelques jours après les festivités dédiées à son quatorzième anniversaire, son altesse avait été forcée de rester dans l’enceinte du palais en faveur des devoirs dont il avait pris connaissance après que nous ayons dut informer ses géniteurs de la tentative de fugue d'il y a quelques jours. en effet, le jeune maître avait dut prendre la poudre d'escampette du magasin dans lequel nous nous étions rendu sous la dépendance d'un chantage émotionnel manigancé par lui-même. nous avions su à ce moment qu'il nous en voudrait, mais il n'avait été question que de son bien et de la préservation de notre titre. ― [ on va jouer au tire à l'arc. ] en extase quant à son faux-semblant joyeux, nous avions questionné l'enfant dans le cadre du jeu, en pensant naïvement que c'en était réellement un. du moins, pour nous.


non, je serai le seul à tirer. ce serait vraiment dommage que vous perdiez vos emplois après m'avoir touché, n'est ce pas ?


mon professeur m'a répété en multiples occasions qu'affronter des situations de stress réveillait le potentiel.

ce fut un vent de froideur, pour ma part, que de comprendre que le gamin désirait faire de nos corps des obstacles à ses cibles quand pour la minorité qui avait connu l'espiègle depuis ses premiers pas, cela ne passa pour rien de plus qu'un artifice. j'aurais voulu faire parti de cette minorité justement pour savoir que ce ciel cramoisi adorait la sensation qu'était de manipuler ses semblables et plus important encore, qu'il ne ratait jamais ses cibles.

vous avez donc rapporté que je m'étais enfui


vous auriez pu dire que c'était moi qui vous avait perdu de vue  ❞

étrangère chinoise ― ❝ c'est passé depuis environ cinq ans maintenant, je devais être petite de neuf ans quand je me suis égarée en visitant hanseong. ma petite famille et moi venions de quitter l'empire du milieu pour le pays du matin calme alors que rien ne m'avais été donné en enseignement au préalable de sorte à savoir comment m'exprimer en coréen. après quelques heures de marche hasardeuse, j'avais fini par m’ébahir devant un immense portail pour essayer de faire comprendre aux gardes qui le surveillaient que j'avais perdu ma mère dans une foule insouciante. que le prince soit sorti de son véhicule entrant à ce moment là pour me venir en aide était la partie du chapitre pour laquelle bon nombre s'étonnaient et criaient balivernes. parce que j'avais eu peur de le suivre dans la voiture noire, il avait continué avec moi son chemin dans l’enceinte du palais à pied, un désert aux allures copieuses et des questions de toutes sortes posées à mon endroit de façon à ce que je ne pense plus à l'incident. dans les artifices de ma naïveté, mes sanglots s'étaient converti en rires jusqu'à ce qu'un garde me raccompagne auprès de ma mère  retrouvée en coopération avec les brigades policières de la ville. pour moi, à ce moment là, j'avais été secourue par un chinois habitant dans la plus immense des demeures de la capitale coréenne. ❞