— fracas doucereux qui se mouvent sur les lèvres qui osent, prénom écorché nombreuses fois, les oreilles ne prêtent plus attentions, les ordres s'exécutent machinalement. poésie poétique, paradis merveilleux de la genèse où prospérité règne plus que le chaos, une sensibilité esthétique, nirvana  harmonieux des délices.

— volonté divine, les cieux commémorant la résurrection au même titre que la naissance, parents dévoués au sacre de l'unique enfant choyé, né le surlendemain de la passion au milieu de la paix et de l'harmonie.

— extravagance inexistante dans le regard franc, les yeux osent proclamer la pureté d'un sang digne de servir les siens, royauté éloignée de lui, mais paradoxalement terriblement proche dans les couleurs du drapeaux partagé. les traditions sont excellences, les traditions vraies, mais elles sont bafouées.

— les exigences sont grandes. les obligations éternelles, vraies et sans forçage, la mascarade existe nullement dans les yeux, le regard profondément ancré dans cette loyauté sans égal. sa vie pour eux. artifices éclairés à la seule profondeur négligée des traditions oubliées, les divinités secrètement apprécié dans un silence meurtri dans un silence évident ; les décisions prises ne sont les siennes, mais elles sont sous sa protection à l'effigie de la promesse solennelle, éternelle.

— dieu soit loué celui qui offre la haie sacrée vers la couronne, roi légitime qui ne cesse de décevoir les paroles dignes du livre béni de tous croyants, quand les textes et les lois s'indignent des paroles divines. les traditions ridiculisées que le frère cadet remet en ordre dans ses intentions, bercée par la voix divine, l'esprit se meurt dans l'envie de l'appeler un jour sa majesté le roi, digne et véritable.

— brise majestueuse qui transporte à la vie sans que la mort ne sépare le titre de l'homme prochain, au-delà indésirable de la noblesse qui n'est passagère que lorsque la peau comprend le vent, les yeux caressent divines des images qui défilent devant eux tandis que les narines s'habituent aux odeurs gourmandes et diverses, l'ouïe précieuse. distinction solennelle, égoïste de tout partage compris.

— mot inchangé sur les papiers depuis toujours, rêves grands et beaux, souffle inspirant de la romance parfaite, le myocarde s'éprend difficilement, le caractère inaccessible dans l'âme, l'esprit occupé à divaguer, le cerveau constamment occupé à protéger. les pommettes rougissent seulement lorsque les iris croisent le lyrisme des vieilles poésies dramatiques d'autrefois, idylle.

— les autres ne sont que paresse prodigieuse qu'on accorde au nom de la pitié ! ses regards se posent sur les courbes d'ève, ô beauté sacrée et délices paradisiaques qu'adam réclame en chantant divinité, la foi est digne, l'écart devient son contraire, infâme et désordonné, cruauté de l'univers. les croyances arrêtent les songes linéaires, ne devenant plus qu'un mot entre les lèvres, les iris parfois curieux mais les paupières qui s'arrêtent face à l'égarement, que dieu lui pardonne ! puisse-t-il.

— épreuves difficiles, la beauté des prières une fois l'aube couchée, les rayons reflet de l'âme éternelle, les doigts protecteurs, la main tendue. myocarde amoché des maux douteux, les suspicions proches et incertaines aux plus les mots décrochent, les visages s'écorchent avec eux. les iris sont constamment à l'affût, protégeant discrètement l'aîné tertiaire de la famille royale. digne privilège.

— les lettres manuscrites sur les pages endolories colorent le décor qui s'imagine à la lecture, envoûtement sacré de mille plumes œuvres apolliniennes, les proses libératrices des songes troublés laissant l'ivresse droite voyager entre les lignes éternelles. le diplôme en guise d'évidence, la bible divine entre les mains, le regard brillant des lectures romancer étudier de a à z, les rêveries grandes, la réalité différente en tout point relevée.

— liasse de billets entre les doigts, la richesse ultime après le néant, la crasse entre les dents et la poudre maronnée sur le visage - son exagération complète. autrefois plongé dans un univers moyen, les sous comptés sans sacrifices néanmoins, aujourd'hui capable de s'offrir et d'offrir aux autres, de générosité apprise dans les livres ou dans une éducation croyante, religieuse.

— volonté émise entre deux parents aimants, les myocardes suffisamment gros pour d'autres, seuls les yeux fixés sur un unique enfant envoyé des cieux, la surveillance intense face à l'attitude bougeotte du garçon : et le destin croise la route de la royauté, garde devenu évidence au-delà des seize bougies, le corps apprend à être droit et digne, écartant tout mouvement brusque et maladroit, les bêtises comme lointain souvenir, les jambes ne courent plus autant qu'auparavant, et le besoin différent de se dépenser. fils choyé, fils unique, fils qui rend digne, fierté de la famille confuse.