zhong — patronyme reconnu jusqu'à ce que le monde s'effondre - c'est ce qu'on lui a raconté, que son nom vêtu de doré ne méritait pas une telle chute libre sans qu'on ne l'aide à ne pas s'écraser au sol. un nom qui ne porte désormais que rancune et acharnement. lin yao — glissait sur la langue d'une mère à l'espoir d'avoir une fille, un beau trésor de jade mais qui s'est retrouvée avec un deuxième fils dans les bras. le prénom coup de cœur est finalement resté entre ses lèvres, comme s'il lui était, malgré tout, destiné. yuan — prénom de courtoisie auquel il répond depuis peu, choisi pour la simplicité et la facilité - une sorte de renaissance tue contre sa poitrine. son propre choix.


vingt-deux ans | 01 10 97 — et le cœur révolté d'une jeunesse qui s'effrite par les espérances inatteignables.


coréen | sang chinois et coréen — né sur les terres d'hanseong d'un père chinois et d'une mère coréenne, il n'a plus que le nom et les veines qui trahissent son héritage d'un pays qu'il ne connait à peine.


famille yeo — par dépit, pour qui les dettes s'accumulent afin d'assouvir les désirs d'une mère qui ne sait se faire à son "nouveau" statut de prolétaire. le frère du roi — parce que lui sait gouverner un pays, parce que lui comprend les besoins de ses citoyens, parce que sans lui, la famille zhong n'est plus rien.


noblesse déchue — richesse perdue il y a plusieurs années et une famille désespérée d'un jour pouvoir la retrouver. compte en banque de roturiers après avoir vécu si longtemps aux côtés des nobles ; c'est une nouvelle descente aux enfers chaque jour pour certains mais une certaine chance pour le deuxième enfant.


célibataire | bisexuel — sans pour autant le savoir, sans pour autant s'en rendre compte, une simple évidence mais aucun intérêt. gamin a la frayeur silencieuse de ressentir quelque chose de trop grand dont les joues se peignent de rose quand deux regards s'attrapent.


étudiant en commerce — responsabilités lourdes de suivre les attentes de son père ; le commerce pour reprendre le business de ses parents réduit à néant. chauffeur au palais royal un autre choix qui n'a pas été le sien. petit espion qui doit rapporter chaque détail à la maison pour en déceler les secrets de la famille royale et lui quémander des faveurs misérables.


désastreuse — il a connaissance des dettes et des moins tant accumulés à la banque mais sans y avoir accès ((gestion faite par les parents)) alors les dépenses sont à tâtons mais toujours contrôlées alors que sa mère dépense sans compter, comme si leur situation financière n'avait jamais changé.


deuxième des trois — qui aurait dû prendre le même chemin que son frère aîné, qui aurait dû écouter, apprendre et obéir, qui aurait simplement dû comprendre quand les gifles s'abattaient sur son visage d'enfant et qui n'aurait pas dû décevoir. les coups résonnent mais plus aucune peur ne déforme son visage, seule la défiance colore ses yeux - on le veut docile, poli et doux mais son regard est aussi noir que ses mots tranchent l'autorité de son père. gamin étriqué dans ce monde hypocrite et sans saveur, à défaut d'avoir ce qu'il veut ((une liberté illusoire)), c'est la frustration d'un père qu'il reçoit. et s'il aime ses parents, il préférerait les aimer de loin.

ISTP + cheerful,, impulsive,, chill,, stubborn,,  risky behaviour,, honest,, go with the flow,, vulgar,, unpredictable,, passionate,, realistic,, flexible,, bold,, adventurous,, always late,, easily bored,, private,, self-determined,,

o1. brotherhood amour bancal, invisible mais loin d'être inexistant ; c'est la loyauté avant l'affection, un des seuls vestiges qu'il garde de son éducation. le cœur s'enrage si l'un d'eux est touché malgré leurs nombreuses différences, l'attachement qu'il porte à ses deux frères ne se remet pas en question. et si l'amour est tu, il est presque palpable. une fusion de trois âmes évidente pourtant surprenante, unie par le sang et l'entêtement.

o2. can't feel at home comme si avoir une maison et un foyer n'avait aucun sens, comme si faire partie d'une famille qui se veut unie n'avait rien de suffisant. yuan vit dans un monde étranger, un monde qu'il n'arrive à pas à apprivoiser, ne s'attache à rien ni personne, ne sait même pas s'attacher à lui-même - un monde insensé dans lequel il ne se retrouve pas et dont les repères sont trop glissants pour pouvoir s'y accrocher. perdu, seulement perdu alors que sa poitrine grogne, vibre par la colère étouffée qui s'enchaîne atour de son myocarde et tente de s'en défaire. un cri silencieux qui fracasse ses os dans la seule quête d'un jour trouver sa place.

o3. chaos les mots ne savent décrire la solitude, la fureur, l'incompréhension. seuls les poings trouvent sens sur son visage, maquillent ses yeux de galaxies, font couler le sang de ses lèvres déchirées et traduisent parfaitement ce qu'il ne saurait exprimer autrement. gamin fier, le sourire espiègle, à se croire invincible, en redemande jusqu'à se fracasser sur le sol, jusqu'à ne plus rien sentir, jusqu'à ce que l'obscurité s'empare de lui. les marques, les cicatrices et les douleurs sont témoins de sa survie, il les chérie si fort quand le néant le cueille et qu'il a besoin de se rappeler qu'il est en vie.

o4. love ain't real s'il est joueur, le gamin, ses joues se teintent facilement de rose aux regards trop insistants qui se posent sur lui. sensations désagréables, si peu gérables, presque timide face à ses propres désirs. il fuit tout autre sentiment qui ne serait pas la colère, n'assume en rien les battements de son cœur affolés au moindre crush ou à la moindre subtilité.

o5. car therapy l'odeur de l'essence le calme, la tête dans le moteur, la concentration comme catalyseur. passion naissante pour le bruit qui vibre en frissons contre sa colonne. yuan s'amuse en silence, le dos sous une voiture à tenter de lui redonner vie. service rendu à untel puis à un autre, ses mains se colorent d'un noir qui ne part pratiquement plus, comme une signature sale qui témoigne de son intérêt pour le cambouis.